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75ème Sermon – Zacharie reçoit un commandement de Dieu Lui-même

Jésus - reçu par Dr Samuels le 7 Septembre 1965, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Au Chapitre 6 : 9-15, Zacharie a reçu un commandement de Dieu lui-même (et non des anges). Ici, le prophète n’était plus dans un état visionnaire : c’était le matin. Une délégation de Juifs encore en captivité à Babylone était arrivée à Jérusalem apportant l’or et l’argent comme une offrande aux travaux de restauration du Temple. Le prophète a été ordonné d’aller le même jour à la maison de Josias, fils de Zephariah, où le métal avait été déposé, et faire deux couronnes : une d’argent pour Josias, le grand prêtre, et l’autre, d’Or pour Zorobabel. Le prophète a été ordonné de dire au grand prêtre:

Ainsi parle le Seigneur des armées, en disant : Voici, un homme, dont le nom est Germe, il germera de son propre lieu, et bâtira le temple de l’Éternel. Il bâtira le temple de l’Éternel ; il portera les insignes de la majesté ; il s’assiéra et dominera sur son trône, il sera sacrificateur sur son trône, et une parfaite union régnera entre l’un et l’autre. Et les couronnes seront … comme un mémorial dans le temple du Seigneur. Et ceux qui sont éloignés viendront et construiront dans le Temple du Seigneur, et vous saurez que l’Éternel des armées m’a envoyé vers vous. Et cela arrivera, si vous écoutez attentivement la voix l’Éternel votre Dieu. - Zechariah 6 : 12-15

Zacharie, il convient de mentionner maintenant, était un artisan, un travailleur des métaux, et il était très capable d’exécuter les commandes de Dieu au sujet des deux couronnes. Il les a terminées en présence de Josias et la délégation de trois, et après les cérémonies de couronnement, elles ont été accrochées par des chaînes d’or au toit du porche du Temple.

Le Germe, bien entendu, était Zorobabel, et le sens était une référence à l’interprétation du prophète comme Messie à cette époque dans l’histoire d’Israël. Il devait être le roi d’une nation indépendante, et les affaires religieuses devaient être dans les mains d’un grand prêtre. Comme vous le savez, bien entendu, cela ne devait pas se réaliser, car les Perses ont écarté Zorobabel du pouvoir politique, et Israël ne devait pas devenir une nation indépendante jusqu’au temps de la lutte des Maccabées, plus de trois cents ans plus tard. En outre, la vision de Zacharie du Messie était encore celle d’une règle matérielle, intéressée principalement dans la restauration, sans les qualités de l’âme ou les qualités spirituelles qui avaient caractérisé David, le Roi. Avec la terre continuellement gouvernée par des puissances étrangères, avec les grands prêtres comme gouverneurs locaux, la conception du Messie, l’idéal du peuple, est restée concentrée sur la restauration de la nation Hébraïque avec le Messie comme souverain.

Sur le quatrième jour du neuvième mois, ou Kislev (votre Décembre-Janvier), en l’an 518 av J.-C., une enquête a été faite pour savoir si le jour commémorant la chute du Temple devait être conservé comme un jour férié. Quant à cette question, qui s’est posée lorsqu’une délégation de Babylone a été envoyée pour une détermination, elle fut renvoyée à Zacharie avec la conviction que le prophète pourrait obtenir une réponse du Seigneur ou de Ses anges. Zacharie a déclaré que le peuple n’avait pas jeûné ce jour-là, ni le jour qui commémore l’assassinat de Guedalia, le gouverneur de Jérusalem. Cependant, a déclaré le prophète, le Seigneur n’était pas concerné par le jeûne, mais par l’accomplissement de qui est droit à Ses yeux. Ce qui avait causé le sort des Hébreux dans les temps anciens était exactement ce manque, c’est à dire une vie juste, qui avait été prêchée par les prophètes antérieurs et était tombée dans l’oreille d’un sourd.

La Malfaisance avait été récoltée. Mais maintenant que la peine qui en avait résulté était le travail de leurs mains, Dieu était désireux d’apporter la restauration et un pansement des plaies. Jérusalem deviendrait la « Cité de la Vérité » et la zone du temple devrait être la « montagne sainte. » Le Temple devait donc être réalisé, par tous les moyens, et Jérusalem devait devenir une ville de jeunesse et de rires. La vérité et la paix devraient être le mot d’ordre, et la vie éthique et la justice les lois qui seraient obéies et vénérées. Les jours de jeûne et de tristesse devaient donc être convertis en un temps de bonheur et de festivals. Les Hébreux seraient ainsi restaurés à la faveur du Seigneur et seraient des modèles pour toute l’humanité. Tous les peuples les respecteraient et reconnaîtraient la sainteté de leur religion et la bonté de leur humanité :

Ainsi parle l’Éternel des armées : Il viendra encore des peuples et des habitants d’un grand nombre de villes. Les habitants d’une ville iront à l’autre, en disant: Allons implorer l’Éternel et chercher l’Éternel des armées ! Nous irons aussi ! Oui, beaucoup de peuples et de nations puissantes viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem et implorer l’Éternel. Ainsi parle l’Éternel des armées ; En ces jours, il arrivera, que dix hommes, de toutes les langues des nations. saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. - Zechariah 8 : 20-23

Une vision plus haute du Judaïsme, sur la base de la justice que le Seigneur exige de Son peuple, et qui signifiait la reconnaissance pour le Juif et son humanité par d’autres peuples, ne peut guère être trouvée dans la Bible. Cela se traduit par un amour et un désir qui font que tous les Juifs pieux sentent un tiraillement dans leur cœur et cherchent le Seigneur, et savent qu’Il est avec eux.

Maintenant, permettez-moi de revenir à la prophétie de Zacharie. Quand je suis venu sur terre pour vivre et prêcher en Terre Sainte, je ne suis pas venu jeûner, comme cela est dit dans le Nouveau Testament, mais je suis venu manger et boire, comme l’ont fait mes disciples. Je sentais, fondamentalement, que Dieu n’était pas intéressé par la nourriture ou la boisson que je mettais dans mon estomac, mais il était préoccupé par ce qui sortait de ma bouche, les expressions qui venaient du cœur indiquaient l’état de l’âme. En bref, Dieu est intéressé par la conduite éthique et la morale qui guident l’individu dans son cheminement à travers la vie mortelle, et, pour les gens de la nouvelle naissance, l’Amour qui brûle dans les cœurs de ceux qui me connaissent comme Jésus de la Bible, leur frère aîné, et le Maître des Cieux Célestes – les gens dont la conduite est conditionnée par l’Amour Divin dans leurs cœurs, et non par des rites et des cérémonies. Et comme je l’ai dit aux invités à la table dans la maison de mon père, Joseph (appelé Alphée dans le Nouveau Testament pour dissimuler le fait que j’avais un vrai père), les disciples de Jean, le Baptiste, et les membres des Pharisiens avaient l’habitude de jeûner parce qu’ils étaient conscients du péché en ce qu’ils avaient seulement l’amour naturel, insuffisant pour le combattre. Mais je suis venu avec une âme insensible au péché à cause de l’Amour à l’intérieur, j’ai enseigné à mes disciples l’Amour Divin par la prière au Père et une Âme Divine grâce à Son Amour, une solide protection contre le péché du monde et le mal semblable à un haut rempart surveillé par le zèle du Seigneur Lui-même. J’ai aussi enseigné la prière pour l’Amour qui brûle dans mon âme, ma mission sur la terre comme le Messie de Dieu.

Je ne suis pas venu contester ou violer les traditions du Judaïsme, comme on l’a prétendu dans certains milieux, mais adhérer à la prophétie Hébraïque tel que prévue par Zacharie, qui exprime, je le répète, que Dieu n’est pas concerné par le jeûne, mais par la justice que tous les prophètes d’Israël avaient proclamée. Je fus donc conforme aux révélations des prophètes, et bien dans les lois d’Israël. Mes disciples et auditeurs de la présence de l’époux signifiait simplement la présence du Messie, et la Présence de Dieu sur la terre par l’Amour dans mon cœur, la nécessité pour le bonheur et la joie dans sa présence aussi longtemps que j’étais sur la terre. Je parlerai davantage à ce sujet lorsque je parlerai des paraboles présentes dans le Nouveau Testament.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.