Sermons

70ème Sermon – Jésus a utilisé les premières lignes du troisième Isaïe lorsqu’il a parlé à Nazareth

Jésus - reçu par Dr Samuels ler Septembre 1964, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Ces grandes lignes du Troisième Isaïe ont eu une importance considérable pour ceux qui ont entendu son discours. Cela signifiait que ce nouvel Isaïe avait obtenu sa voix directement de Dieu, et qu’une nouvelle et complète dispensation était à portée de main. Les vielles défaites, les frustrations, la prédisposition au péché, étaient emportées dans les eaux de l’oubli de Dieu. Ce fut un discours entendu dans le sens physique: les gens devaient être libres, orgueilleux dans la prise de leur patrimoine sur la terre, la terre d’Israël, qui sera suivie de miracles pour panser les blessures physiques comme celles du picotement moral. Le deuil et les cendres de la mort et de la destruction, résultant de la perte du Temple, allaient disparaître devant la glorieuse renaissance de la Maison de Dieu sur le Mont Moriah et les joies et les exultations que la célébration allait donner ici à son peuple.

Lorsque j’ai parlé à mon peuple à Nazareth, j’ai utilisé les premières lignes de la poésie magnifique du troisième Isaïe, pour indiquer également une nouvelle dispensation – pas au sens physique, mais dans le sens de l’âme : l’Amour du Père disponible pour tous ceux qui Le chercheraient dans la prière, briseraient les chaînes et surmonteraient la misère de l’occupation Romaine. La vue restaurée pour les aveugles et la liberté recouvrée par les captifs face à l’asservissement de notre terre par ces païens cruels, ne pouvait pas signifier la même chose pour les gens qui m’ont entendu et pour la population, 600 ans plus tôt, qui a entendu les paroles du troisième Isaïe.

Les Juifs de Babylone se sont installés dans la patrie de leurs conquérants, traités avec assez de tolérance pour rester là où ils pouvaient gagner leur vie. Les Juifs d’Israël, de mon temps, sous le fouet de l’Empire romain, étaient extrêmement sensibles, peut-être tendus à l’extrême, vis à vis de tout ce qui porte atteinte à la souveraineté de la patrie Juive, promise à nouveau par Dieu à travers le Troisième Isaïe.

Les Juifs qui ont entendu mes paroles d’Amour étaient plus enclins à l’expulsion des Romains qu’à la proposition de surmonter par l’Amour. À la lumière de leurs sombres expériences avec les seigneurs Romains, ils ne pouvaient pas comprendre mon message.

En fait, le reste des sermons du Troisième Isaïe, au chapitre 64 et au chapitre 66, traite beaucoup de la Nouvelle Jérusalem, les élus des Juifs et la gloire de la terre que Dieu a donnée à Son peuple. Il met l’accent sur le pardon de Dieu envers son peuple égaré et lui commande d’aller d’habiter la terre d’Israël, les joies des rachetés qui s’y rendent, la promesse de prospérité et de bonheur et la paix de la terre.

Au Chapitre 66 : 1 Dieu demande : « Quelle maison pourriez-vous me bâtir ? » Et plus tard Isaïe déclare « Une voix éclatante sort de la ville, Une voix sort du temple. C’est la voix de l’Éternel, Qui paie à ses ennemis leur salaire Chapitre 66 : 6. » Lorsque le troisième Isaïe se termine, quelque chose comme la voie d’un commencement était en mouvement pour restaurer le Temple, et, suite à un peu d’effort de la part de pionniers, des logements commençaient à être crées sur la ville détruite de Jérusalem. L’ambiance était une de reconstruction, de restauration, d’une foi en la promesse de Dieu que Sa Ville et la Maison devraient être érigées solidement et sous Sa Protection Aimante. Mais cela allait passer de même que les efforts envers une vie de droiture pendant des siècles sous le Second Temple.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.