Sermons

7ème Sermon – Le rite Chrétien appelé Messe

Jésus - reçu par Dr Samuels le 4 Novembre 1957, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Je suis ici, ce soir, pour vous parler de ce rite Chrétien appelé la messe, ou la transsubstantiation, pour vous donner une preuve supplémentaire et d’autres raisons pour lesquelles cette cérémonie n’est ni donnée par Dieu, comme le prétend l’église, ni n’a jamais été, ni n’a jamais pu être, instituée par moi.

Dans mon dernier sermon je vous ai dit que le principe de base sur lesquels se fonde ce rite, le caractère sacré du sang, ou, je dois dire, l’idée selon laquelle la vie de l’être vivant est dans le sang, n’a jamais été révélé à l’homme par Dieu. Il n’est pas exact non plus de dire que le sang est le composant de l’homme, envers lequel tous les autres composants sont inférieurs et à l’égard de qui le Père a subordonné le principe de vie. Tout d’abord, parce qu’il y a des organismes vivants qui ne contiennent pas un système de circulation sanguine, et parce que, dans le règne animal, la vie dépend en dernière analyse de la santé de tous les organes individuels et de leur interaction à former un tout intégré qui fonctionne comme une unité. Et, de plus, la vie serait impossible sans ces conditions physiques sur lesquels repose la vie sur terre. Plutôt que de dire qu’une partie particulière de l’être est sacrée, c’est l’être lui-même qui est sacré.

Maintenant, l’église qui s’est développée, plusieurs siècles après ma venue sur la terre où ma mission, donnée par le Père, fut de proclamer que le temps du Salut était arrivé par la prière adressée à Lui pour Son Amour Divin, cette église, je le répète, a créé le rite de la messe à partir des cérémonies païennes centrées sur le sacrifice d’un Dieu et sa résurrection ainsi que sur l’aspiration de parvenir à la communion avec ce Dieu en participant à sa chair et son sang. Cela fut fait en participant à ces fêtes païennes mettant en vedette la consommation de la chair et du sang de cet animal sacré pour, ou identifié avec, ce Dieu. Et ainsi une grande partie du monde antique a rendu hommage au taureau sacré à travers Siva, Dionysos et par le biais de Mithra.

En Palestine, le culte Cananéen du taureau s’est prolongé temporairement chez les Hébreux et a été retrouvé dans les baalim, à savoir les images du dieu baal. Étant donné que les premiers chrétiens m’ont considéré comme faisant partie de la divinité et de caractère sacrificiel, ils en sont venus à m’identifier avec l’agneau sacrificiel des Hébreux. Mais comme ils ne pouvaient pas prendre part à la chair et au sang de l’agneau sacrificiel en raison de la fête de la Pâque, ils ont trouvé un substitut dans le pain et le vin. Ils ont choisi le pain et le vin parce qu’un tel repas faisait disparaître, du rite Chrétien, toute ressemblance superficielle avec les pratiques habituelles des païens qui se régalaient de chair et de sang animal. Ce fut également parce qu’une telle pratique semblait reliée, au moins pour les dirigeants de l’église de l’époque, au pain et au vin que le roi de Salem, Melchisédek, est censé avoir donné, à Abraham, dans l’histoire de la Genèse. Cela a donné à ces hommes d’église l’occasion de prétendre que, puisque Melchisédek était un roi-prêtre, ma venue était également d’être un prêtre-roi.

Je tiens à affirmer très clairement ici que je n’ai jamais été un prêtre, sur terre ou dans le monde des esprits pendant tous ces siècles. Je n’ai jamais pratiqué des rites de nature religieuse, et mon seul acte de révérence au Père est une intense prière pour Lui pour son Amour Divin lors de ma vie terrestre et depuis que je suis entré dans la vie de l’esprit. Je me suis toujours efforcé de faire, de toute ma force et mon énergie, la volonté du Père et d’aider à tourner l’humanité vers Lui et son Grand Amour Rédempteur.

Je ne fus jamais un roi, comme le fut Melchisédek, et je n’ai jamais cherché à en devenir un. Le Nouveau Testament est correct en disant que j’ai évité les efforts déployés par certains de mes disciples désireux de faire de moi un roi en Palestine. Et la seule raison d’être le Maître des Cieux Célestes est l’état de mon âme, qui est remplie d’une certaine Essence du Père, de Son Amour, et que je continuerai à remplir avec Son Amour tout au long de toute l’éternité éternelle. En aucune façon je ne me suis jamais connecté avec Melchisédek, en tant que roi ou prêtre, pas plus que Melchisédek n’a servi du pain et le vin avec un but autre que celui d’accueillir Abraham. Le pain et le vin furent le repas parce qu’ils étaient les aliments les plus disponibles en Palestine et ceci peut être vu dans le nom de mon propre lieu de naissance, Bethléem, qui signifiait la Maison du Pain, dans les raisins décoraient le voile du Temple à Jérusalem, et les nombreuses paraboles de la vigne que j’ai utilisées dans mes enseignements.

Maintenant, une des raisons pour lesquelles l’épisode de Melchisédek a une importance si grande pour les Chrétiens, comme en témoigne l’épître aux Hébreux, est que le Psaume 110 se lit, en partie, Tu es pour toujours un prêtre selon l’ordre de Melchisédek. » Ce Psaume est censé avoir été composé par David, le Roi, afin que le libellé puisse laisser penser que le Père a fait du Seigneur David (censé, par certains hommes d’église, me représenter) un prêtre comme Melchisédek. En fait ce Psaume n’a jamais été composé par David, mais par un membre de sa Cour et désigné comme David lui-même afin que le sens soit que David était non seulement roi par la Grâce de Dieu, mais que cette loyauté avait également fait de lui un grand prêtre. L’occasion de mentionner David dans le cadre de fonctions ecclésiastiques est venue lorsqu’il a contribué à l’Arche à Jérusalem, quand il a dansé devant le Seigneur de toutes ses forces ceint d’un éphod de lin, et lorsqu’il a également offert les offrandes brûlées et les offrandes pour la paix et bénit le peuple au nom de Dieu.

De la même façon, les premières lignes du Psaume 110, déclarant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, ne signifient pas, alors, comme cela fut interprété, ce que Dieu a dit au Seigneur de David, c’est à dire moi-même, mais ce que Dieu a dit au Seigneur de l’auteur, c’est à dire David. Si vous lisez ce psaume attentivement, vous verrez que les références à la colère de Dieu révèlent que la chanson n’est pas une révélation de Dieu, comme certains le croient, mais simplement la création de David, le roi, comme un serviteur de Dieu qui déversera sa colère sur les nations païennes.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.