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6ème Sermon – L’incompréhension du sacrifice du sang
Jésus - reçu par Dr Samuels le 22 Octobre 1957, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Ce soir, je veux écrire pourquoi aucun sang, qu’il s’agisse de celui de l’homme ou de l’animal, n’a un effet rédempteur sur le péché de l’humanité, tel que cela est enseigné dans certaines églises.
Cette pensée est le point culminant de ce qu’on appelle la messe, telle qu’elle est pratiquée dans l’église Catholique et constitue le fondement de ce qu’on appelle la communion dans d’autres églises. Ce rite n’a aucun fondement dans le Judaïsme et il est écrit, faussement, que c’est moi qui ait institué la cérémonie lors de la dernière Cène. L’église aime pointer vers quelques incidents sans importance dans les écritures anciennes comme étant indicatives d’un rite futur. J’expliquerai comment cela n’a aucun rapport avec la messe et n’est simplement qu’une grave distorsion de faits afin de s’accorder avec les vues de l’église.
L’église affirme également que l’efficacité du sacrifice du sang est clairement mentionnée dans l’Ancien Testament et, étant donné que le livre est sacré et la parole de Dieu, alors il est factuel, et hors de tout doute, qu’un tel rite nettoie le péché. La déclaration à laquelle il est fait référence, bien entendu, est que la vie est dans le sang comme il est écrit dans le Lévitique. Cette déclaration, et son sens réel, exige que l’humanité obtienne l’explication de son importance.
Le culte de la Divinité, à travers un sacrifice de sang, datant de l’époque avant l’aube de notre civilisation, était très répandu. Il avait pour but d’apaiser les dieux en colère et la libération de certaines vertus que le sang, et plus particulièrement celui des êtres humains, était censé posséder. Les peuples barbares de l’époque, vivant tous les jours proches de la mort violente, à cause de la guerre ou de la lutte avec les animaux sauvages, ont été prompts à observer le lien entre le sang versé et la perte de vie. Il n’est donc pas étrange que, au cours du temps, le sang et la vie aient été considérés comme synonymes. Bien sûr, il y avait d’autres idées se rapportant à la source de la vie, car on a aussi remarqué qu’il n’y avait aucune respiration après la mort, et certaines cultures entretenaient l’idée que la vie était dans le souffle. La chose importante à retenir est qu’aucune de ces conceptions barbares n’est sacrée, elles furent simplement des essais primitifs pour comprendre la source de vie.
Le peuple Hébreu souscrit à l’idée de l’efficacité du sang tout simplement parce que cette idée était largement acceptée à l’époque et non pas parce que c’était vrai ou sacré. Des pratiques, basées sur ce concept, se sont donc développées comme une croissance sociologique, elles ont divorcé et se sont complètement séparées de la religion. C’est pourquoi les Hébreux versaient le sang d’animaux sur le sol, et faisaient en sorte que la viande pour la consommation ne contienne pas de sang, tel qu’il est prescrit dans leurs lois quotidiennes.
La grande contribution que les Hébreux ont apportée à la pratique du sacrifice du sang fut le refus du sacrifice humain, comme cela est exprimé dans l’histoire d’Abraham. Ce fut un grand progrès humain, mais, le fait que des animaux étaient offerts en sacrifice, comme il est écrit dans l’Ancien Testament, ne rend pas ces sacrifices sacrés, ni ne permet d’affirmer, d’aucune façon, que l’effusion du sang animal purifiait du péché. Donc, comme toujours, le péché peut seulement être nettoyé par une âme pénitente cherchant, dans la prière, le pardon du Père.
La classe sacerdotale, chez les Hébreux, était naturellement favorable au maintien de ce point de vue primitif, non pas parce qu’il était vrai, parce qu’il ne l’était pas, mais seulement parce que la perpétuation de ce rite était leur gagne-pain, car certaines parties des animaux sacrifiés étaient réservées pour les prêtres. Une telle classe, consacrée à l’instruction religieuse, à la pureté et à l’éthique du peuple qu’ils administraient, devait, bien entendu, être encouragée. Cependant, il n’est pas difficile de voir que, dans le temps, cette classe sacerdotale, ou pour le moins certains membres parmi cette classe, ont commencé à perdre de vue le niveau de vie moral et éthique, avec lequel ils étaient censés guider les gens, en faveur de ces activités rituelles dont ils étaient les seuls héritiers et leur donnaient, à leurs propres yeux, une importance unique. C’est pour cette raison que, lorsque la vie nationale fut détruite par la captivité babylonienne, la religion, ou, mieux exprimé, les rituels liés à leur religion sont devenus dominants et très importants. Et c’est ainsi que ces prêtres ont investi beaucoup des vieilles coutumes Hébraïques primitives avec l’aura de la religion et le caractère sacré. Et, après le retour de Babylone en Judée, les prêtres et les scribes ont réécrit de nombreux anciens récits en fonction de la fantaisie de la classe sacerdotale. C’est ainsi que le concept primitif brutal du sacrifice du sang des animaux en libération du péché fut maintenu, par les prêtres, comme étant extrêmement lié à leur nourriture, à leurs activités et considéré comme important.
Le concept entier de la rémission du péché par l’effusion du sang repose donc sur une coutume primitive brute et n’est en aucune façon sacré, saint ou la parole de Dieu comme il est accepté aveuglément par l’église Catholique, pour qui la messe est simplement une continuation de ce concept primitif.
Les prophètes d’Israël et de Juda, conscients de la fausseté du système sacrificiel, ont tenté, à plusieurs reprises, d’instruire le peuple dans une religion de conduite éthique et morale. Ainsi Michée, dans les jours d’Israël, a déclaré que les seules choses nécessaires à la vertu étaient : agir de façon juste, aimer la miséricorde et marcher humblement avec Dieu. Et le psalmiste a dit : Tu ne désires ni sacrifice ni offrande. Puis il a dit : Voici, je viens. Je prends plaisir à faire ta Volonté. Et les autres prophètes, avec des paroles venant des messagers de Dieu, ont écrit d’une manière similaire.
Je vais m’arrêter maintenant, mais je continuerai avec ce sujet dans mon prochain sermon.
Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.