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5ème Sermon – La vraie foi et vertu d’Abraham

Jésus - reçu par Dr Samuels le 25 Septembre 1957, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Il est très important, pour l’humanité, de comprendre de quelle façon le Christianisme, tel qu’il existe aujourd’hui, ne partage pas le message de l’immortalité que j’ai prêché alors que j’étais sur la terre. Je dois donc continuer à m’attarder, en détail, sur ce sujet. Étant donné que les Chrétiens sont enseignés, et qu’ils croient, qu’ils atteignent le salut particulièrement en ayant foi en mon nom et par ce que l’on appelle la communion avec moi, ils doivent être complètement désabusés de cette tragique erreur, afin qu’ils puissent être capables d’avoir une ouverture d’esprit et de cœur pour l’Amour du Père.

Je dois donc continuer à laisser savoir à ces Chrétiens, et à tous les hommes, que la simple foi en mon nom ne sera pas suffisante pour leur Salut, cette foi qui couvrirait leurs péchés aux yeux de Dieu. Cette notion religieuse, bien sûr, remonte à un passage dans Genèse 15:6, selon lequel « Abraham eut confiance en l’Éternel, et le Seigneur le considéra comme juste. » On explique à ces personnes, et elles croient, qu’en ayant la foi au nom de Jésus, elles seront considérées comme justes et leurs péchés deviendront blancs comme la toison aux yeux du Père.

Mais c’est l’un des nombreux passages des Écritures qui ne présente pas exactement ce qui s’est passé à l’époque d’Abraham, et au moment du test supposé de sa foi avec Isaac. Le récit de cette épreuve, dans l’Ancien Testament, a été écrit, sous sa forme définitive, environ deux mille ans après l’événement. Il est censé décrire les idéaux qui prévalaient à ce moment-là, lors du retour de l’exil à Babylone, et la foi profonde en Dieu, qui étaient très différents de la pensée religieuse de l’époque d’Abraham, où les sacrifices d’enfants et la croyance dans les dieux de la fertilité étaient dominants. Et quand bien même Abraham eut foi dans le Père, sa foi aurait été nulle et vaine s’il n’avait pas accompagné sa foi par des actes et quitté Ur en Chaldée. Abraham avait la foi, il avait la foi que Dieu ne voulait pas qu’il sacrifie son fils et il exprima cette foi par un acte en sacrifiant un animal à sa place. Abraham s’est rebellé contre les coutumes de l’époque de sacrifier des enfants. S’il avait placé Isaac sur l’autel, cela n’aurait pas été par obéissance à Dieu, mais par obéissance aux rites sacrificiels et aux cérémonies de son époque. En effet, Dieu, par l’intermédiaire de ses messagers, avait révélé à Abraham, ne pas sacrifier son fils Isaac, et la foi d’Abraham à Dieu était telle qu’il obéit avec des actes et rompit avec les coutumes religieuses de l’époque. Et ce qui fut la vraie foi d’Abraham ce fut son obéissance à Dieu, car Dieu n’a jamais testé quelqu’un d’une telle manière. Dieu n’est pas brutal, comme Il est souvent représenté dans les écritures, mais Il est un Père doux et aimant qui, à travers Abraham, fut en mesure d’apporter, dans cette région du monde, et dans les temps à venir, l’arrêt de cette horrible pratique.

Et je souhaite montrer qu’elle était vraiment la foi d’Abraham, et comment elle fut mal comprise par les écrivains de l’Ancien Testament, qui ont inséré l’apparition surnaturelle du bélier et le cruel test de sa foi dans le cadre de l’histoire, qu’ils ne pouvaient pas comprendre autrement. Et je souhaite montrer que foi d’Abraham n’était pas stérile, mais l’a conduit à des faits et gestes contraires à ceux de son époque et ce fut dans l’accomplissement de ces actes qu’Abraham a agi de façon juste. Comme mon frère Jacques l’a dit dans son épître, la foi d’Abraham a atteint son expression suprême à travers ses œuvres, car il n’y a pas de foi sans la pratique de cette foi, et c’est de cette façon que, lorsqu’Abraham eut confiance en Dieu, il fut considéré comme juste et qu’il fut appelé « L’ami de Dieu. » (Jacques 2:23)

Et donc, je dis aux Chrétiens d’aujourd’hui, qui croient que leur foi est leur justice et que leurs péchés seront couverts par leur foi en mon nom, qu’ils seront grandement consternés quand ils arriveront dans le monde des esprits et se rendront compte que leur Christianisme reposait sur des bases fausses et que leurs péchés seront loin d’être couverts par une toison blanche, mais complètement visibles aux yeux des esprits capables de voir ces péchés. Le seul moyen, pour ces péchés, d’être enlevés est par le biais de la Loi de l’indemnisation, dans l’amertume, les larmes et le remords, ou en ayant la foi que Dieu, dans sa grande bonté et miséricorde, répondra à leurs supplications pour Son Amour et soulagera ainsi leurs propres blessures de l’âme et les incrustations maléfiques.

Donc, vous les Chrétiens, ne soyez pas aveuglés par un passage dans les Écritures, qui peut conduire à une conduite contraire aux lois de Dieu sur la fausse hypothèse que ce qu’elles contiennent est la parole de Dieu et est donc sacré. Mon frère Jacques a dû prêcher contre une foi dépourvue de conduite dans la vie – une attitude qui a progressé dans le temps et qui est toujours perpétuée par certaines églises. Car aucun rites, aucunes cérémonies, ni vaines croyances religieuses, apporteront la purification de l’âme et une place dans les Cieux Spirituels, sans que le comportement soit conforme aux lois de Dieu, quelle que soit l’église ou la position tenue.

Je vais terminer maintenant. J’écrirai la prochaine fois sur le sujet « Pourquoi est-ce qu’aucune effusion de sang ne peut apporter la rémission des péchés ? », comme il est soutenu par les églises d’aujourd’hui.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.