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47ème Sermon – Le feu dans le cœur du Prophète

Jésus - reçu par Dr Samuels le 24 Juillet 1960, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

C’est à partir de cette expérience que Jérémie a émergé dans une proximité avec Dieu, qu’il n’avait jamais connue, et à travers laquelle il sentait un feu brûlant dans son cœur, qui l’empêchait d’être pressurisé à rester silencieux pour éviter la persécution. Par le contact direct de son cœur avec Dieu, il se rendit compte qu’il devait continuer à crier parce que telle était la volonté de Dieu :

…Et la parole de l’Éternel est pour moi un sujet d’opprobre et de risée chaque jour. Et si je dis : Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon cœur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir, mais je ne le puis… - Jérémie 20 : 8-9

Ce feu brûlant dans le cœur de Jérémie annonçait une progression dans la proximité de Dieu avec l’homme qui n’avait jamais auparavant été vécue par un être humain – du moins, pas parmi les prophètes Hébreux, dont la relation à Dieu ne pouvait être égalée ou dépassée pour connaître le Père. La Volonté du Père s’était révélée à Amos, Osée, Michée, Isaïe, Sophonie, Habacuc, par une voix intérieure, ou une vision, mais maintenant elle se faisait sentir à travers une commotion, un tumulte dans le cœur comme un feu brûlant. Si une voix intérieure ou une vision pouvait être ignorée, les sentiments violents dans le cœur étaient une réalité dans de telles proportions et d’une telle nature que Jérémie savait dans son âme que c’était la présence de Dieu qui se manifestait par le feu brûlant dans le cœur.

Ce fut cette expérience de Jérémie qui m’a appris, sous la tutelle de Dieu, que Dieu pouvait entrer dans l’âme humaine – et la posséder. Dans Jérémie, cette Présence du Père fut Sa Volonté accompagnée d’un sentiment écrasant de justice qui luttait contre la mauvaise pensée dans son esprit de garder le silence face au mal. Mais ce n’est pas que l’esprit de Jérémie qui fut bouleversé, ce fut aussi son cœur qui a réagi à la Présence du Père, qui rendit son âme mélancolique aux pensées indignes de silence dans l’esprit. Une fois que la détermination de garder le silence fut bannie, le feu violent dans le cœur a cessé de troubler le prophète et il fut calme, et la volonté de Dieu n’a pas été contournée. Elle est restée la plus élevée dans son esprit et son cœur, et elle a donné à Jérémie plus de courage et de résolution que jamais.

Ce fut ainsi que la présence de Dieu dans Jérémie comme Volonté, comme un feu dans le cœur, était un signe avant-coureur qui m’a montré que la lueur dans mon propre cœur, que j’ai pu sentir dès l’enfance, était l’Amour Divin du Père, la vraie Présence et Nature de Dieu. Et lorsque j’ai parlé aux fugitifs à Emmaüs, et révélé ma présence à eux, et expliqué, comme je l’ai fait de nombreuses fois, la disponibilité de l’Amour du Père, ils se sont exclamés : « Est-ce-que nos cœurs brûlent ? » Car c’était avec ce cœur brûlant qu’était venu vers eux l’Amour Divin, comme 600 ans avant était venu à Jérémie le cœur brûlant de la Volonté du Père pour la justice.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.