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41ème Sermon – L’enfance de Jérémie à Anathoth
Jésus - reçu par Dr Samuels le 16 Juillet 1960, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Il peut vous sembler étrange qu’il y avait une certaine relation entre Jérémie et Joseph, qui, comme un petit garçon, savait qu’il était un homme selon le cœur de Dieu, et qui, de la part de ses frères, a dû endurer leur jalousie et sa mise à l’écart, puis d’être jeté dans un puits sec et vendu comme esclave en Égypte. Les enfants d’Anathoth étaient hostiles envers Jérémie à cause de ses propos d’intimité avec le Père; ils ne pouvaient pas le comprendre et ils l’ont rejeté. Jérémie, de son côté, au lieu de jouer avec ces enfants, a plutôt pris plaisir dans la lecture des prophètes. Il a étudié les prédications d’Amos, d’Osée, d’Isaïe et de Michée ainsi que les œuvres de Samuel, Élie et Élisée. Il a appris, à travers eux, les exigences de la justice, de la vertu et de la miséricorde, ainsi que la signification profonde de l’Amour Divin de Dieu pour son peuple. Comme le prophète de Dieu et le porte-parole de Sa Volonté, ils avaient souligné et insisté sur le chemin de la connaissance de Dieu.
Jérémie a également parfois visité les lieux où ces prophètes avaient parlé. Jérusalem, où Isaïe avait prêché sur le marché et aux portes, était à seulement trois miles au sud-ouest. Le site de la maison de Samuel était à trois miles au nord-ouest d’Anathoth, et Élie et Élisée avaient effectué leurs prédications à Éphraïm, sur la rive est du Jourdain, également au nord. Cela a ainsi contribué à forger, chez Jérémie, une âme sensible à la proximité de Dieu et à la Volonté de Dieu que les prophètes Hébreux avaient connue et exprimée, et à l’ère historique qu’avait produit ces prophètes. Il savait aussi que ces prophètes avaient souffert à cause de leur foi en Dieu et de leur position intransigeante vis à vis de Ses Commandements qui devaient être obéis, et il a senti qu’il en serait de même avec lui.
Comme un jeune garçon, Jérémie passait une partie de son temps, quand il n’étudiait pas, à se familiariser avec le quartier dans lequel il vivait. Il s’est beaucoup intéressé aux oiseaux et aux animaux, éprouvant de la compassion envers eux en raison de son âme sensible et de sa considération pour les formes de vie que le Père avait créées. Il a appris les habitudes des bêtes sauvages comme celles du lion et du loup qui habitaient la vallée du Jourdain, des petits animaux qui avaient établi leur demeure dans le pays vallonné au nord, ainsi que celles des chèvres, des vaches et des volailles des fermes. L’amour de Jérémie pour la nature et les animaux, et en particulier pour les oiseaux de sa campagne, est inégalé dans les Écritures.
Jérémie lui-même m’a dit que la peine que sa famille lui avait causée était due au fait qu’ils avaient insisté afin qu’il devienne prêtre d’Anathoth, une vocation qu’il a détestée. Pour lui, ce sacerdoce signifiait le sacrifice rituel et l’abattage de l’agneau et d’autres animaux, selon la manière prescrite par les rites avilis réintroduits par Manassé, avec des symboles phalliques, ceux de la déesse Ashera et autres retours aux pratiques de fertilité Cananéenne, à la fois charnels et répulsifs. Plus tard, il a décrit ces rites dans le langage grossier qu’ils ont provoqué.
Avec son respect pour la vie animale, et en ayant à l’esprit les protestations des prophètes antérieurs contre les sacrifices effectués de manière païenne par les prêtres corrompus, et avec une profonde compréhension de la nature de Dieu comme un Dieu de justice et de miséricorde, il a refusé de devenir un prêtre du « haut lieu » local que ses parents souhaitaient. Ils ont alors pensé qu’il était un apostat contre Dieu, et ses voisins étaient également beaucoup irrités contre lui quant à sa perversité à chercher à briser le modèle établi des choses dans le village.
Vis à vis de tout cela, cependant, il faut se rappeler qu’alors que Jérémie grandissait, de façon précoce, à l’âge adulte, les rites de tous les sanctuaires du pays avaient été avilis honteusement par les ordres du roi, Manassé, de sorte que, comme nous l’avons vu, le culte n’était guère plus que les rites de fertilité de Canaan. A cela, Jérémie, fidèle à l’adoration de Dieu dans l’esprit Hébraïque de Ezéchias, ne pourrait jamais consentir, et par conséquent, il est devenu un paria virtuel dans son propre village. Il a perdu la seule femme de sa vie qu’il a vraiment aimée car ses parents ne voulaient pas consentir à un mariage avec ce rebelle, et il écrivit plus tard sur ce sujet à Anathoth :
J’ai abandonné ma maison, J’ai délaissé mon héritage, J’ai livré l’objet de mon amour aux mains de ses ennemis. - Jérémie 12 : 7
En fait, ceux qui préféraient le culte plus spirituel de Jéhovah, comme Jérémie, étaient persécutés par Manassé et par les prêtres des hauts lieux, comme ceux d’Anathoth, et on n’est pas tellement surpris de découvrir qu’un complot s’est formé pour l’empoisonner, lequel venait de sa propre famille et des voisins:
J’étais comme un agneau familier qu’on mène à la boucherie, Et j’ignorais les mauvais desseins qu’ils méditaient contre moi : Détruisons l’arbre avec son fruit ! Retranchons-le de la terre des vivants, Et qu’on ne se souvienne plus de son nom ! - Jérémie 11 : 19
Mais Jérémie échappa hors de la main de sa famille intransigeante et hors de la main des voisins hostiles. Il a été le témoin de la mort de Manassé en 638 av. J.-C., de celle de son fils, Amon, deux ans plus tard et du règne de l’enfant roi Josias, qui, après une Régence de dix ans, commença à régner par lui-même, en 636 av J.-C
Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.