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40ème Sermon – Les ancêtres de Jérémie dans le règne de Saül et David
Jésus - reçu par Dr Samuels le 16 Juillet 1960, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Jérémie est l’un des plus importants, sinon le plus grand, prophète que Dieu a pu utiliser pour l’élévation sociale et religieuse de son peuple au cours des siècles du lent progrès de Juda. Il a pour origine une longue lignée de prêtres ruraux, qui ont embrassé tous les pièges associés aux anciens sanctuaires du pays, et qui, pourtant, sont restés fermes comme un roc dans leur foi et le culte de l’Éternel. Ces prêtres pouvaient jeter un regard sur leur ancêtre, Achimélec, avec qui, sous le règne du roi Saül, David se lie d’amitié, comme le jeune fugitif du malheureux monarque qui cherchait de la nourriture et un abri au petit temple du village Israélite de Nob. Achimélec, le grand prêtre, a donné à David et à ses hommes le vieux pain de l’autel, lorsque la nouvelle fourniture du pain était offerte dans la prière à Dieu.
En fait David qui, avec ses amis à l’époque, était désespérément affamé, a dit à Achimélec qu’il était en mission au service de Saül et non un réfugié de la colère du roi. L’acte du prêtre de distribution du pain a donc été un de bonté pure, et il n’a jamais douté de la parole de David, parce que son âme était pure et au-dessus du niveau des aberrations matérielles. Cependant un berger Edomite, par malice pour un serviteur du Seigneur, et dans l’espoir d’une récompense pour son information, alla aussitôt à Saül et accusa Achimélec de trahison pour avoir aidé David. Le roi furieux demanda que 85 prêtres viennent dans son palais, à Hébron, et il les a faits égorger, dans la cour, de la main de l’Édomite.
Une personne, Abiathar, fils d’Achimélec, échappa à cet acte répugnant, et c’est d’Abiathar, cet aimable prêtre qui fut victime des esprits et âmes sombres de Juda au Xème siècle avant JC, que Jérémie descend.
Maintenant Abiathar, un jeune homme d’environ vingt ans, conscient qu’il devait chercher la sécurité dans la clandestinité vis à vis des soldats de Saül, a rejoint David et ses hommes, qui se transformèrent bientôt en une entreprise de quelque six cents proscrits. Comme il était naturel, Abiathar servit comme prêtre pour cette assemblée. Il le suivit dans la bataille, dans ses exploits, ses aventures, et est devenu le prêtre chef du territoire lorsque les événements, qui ont fait de David le souverain d’Israël, prirent place. Éventuellement, ses fonctions pour le grand royaume de David ont nécessité un assistant, et un jeune homme, Zadok, fut nommé. Maintenant Zadok était ambitieux de devenir le prêtre chef, et Bethsabée, et un certain groupe avec elle, lui ont promis cette promotion s’il contribuait à un plan pour placer son fils, Salomon, sur le trône d’Israël, au lieu d’Abiathar, le plus âgé fils vivant de David. Le brave vieux roi, sur le point de passer dans le monde des esprits, a été discrètement approché par Bethsabée, Zadok et ce groupe, et, dans sa faiblesse d’esprit, a été pratiquement poussé à accepter l’ascension de Salomon au trône, après quoi ils ont oint le roi Salomon avec inconvenance et, je dirais, avec une hâte indécente, sans même attendre la mort de David.
Le nouveau monarque, fidèle à sa promesse, avait retiré Abiathar du service sacerdotal et l’a banni de Jérusalem, déclarant Abiathar digne de la mort, mais épargnant le vieux prêtre par respect pour son père, le Roi David. Avec le souvenir de la mort de son propre père aux mains d’un autre monarque, Saul, Abiathar, dégoûté et le cœur brisé, retourna avec sa famille dans son village Nob, le trouva en ruines, et construisit une maison sur un petit morceau de la propriété qui avait appartenu à son père, juste au nord de la ville. Finalement, sa famille a grandi avec les années, et un village est né qui fut appelé Anathoth. Les gens sont revenus à la vocation ancestrale de prêtre, plutôt confiants dans la bonté et la miséricorde de Dieu que dans les bas cœurs des rois et des chefs temporels, et ils ont survécu à la destruction du village en 701 avant JC, au moment de l’avance Assyrienne contre Jérusalem. Et c’est ainsi que Jérémie, fils de Hilkiah, le prêtre, est né en l’an 649 avant J.-C à une période où le pire roi de Juda, Manassé, cherchait, avec une barbarie sans précédent, de presser des cœurs et des esprits du peuple, l’amour et le souvenir du Seigneur Dieu d’Israël - 2 Rois 21:11-17.
Il semblait, d’après les circonstances, que Jérémie ben Hilkiah était destiné à suivre les traces de ses pieux ancêtres et à devenir prêtre au service de l’autel de Dieu dans le petit village de Anathoth, à seulement trois miles au nord de Jérusalem, en vivant une vie ordinaire et calme, immergé dans les affaires qui prévalaient sur la terre comme elles se développaient à cette époque et dans cette région du monde. Mais l’arrière-plan et la personnalité de Jérémie en ont décrété autrement, car tel était le cœur de Jérémie et, comme le pays et l’histoire, Dieu a découvert qu’il pouvait l’utiliser comme le porte-flambeau de la vraie religion Hébraïque de justice et de miséricorde du principe démocratique et d’égalité pour tous, comme un guide pour un peuple vaincu et exilé, et comme un espoir pour le retour des survivants, pour réparer et reconstruire l’établissement d’une maison idéale pour les Hébreux, dans un royaume idéal de justice et de relation éthique entre les hommes, comme des frères dans la parenté et comme des enfants de Dieu, et, enfin, comme la promesse de Dieu que, dans la plénitude des temps, il enlèverait d’Israël le cœur de pierre de profit et de mal, et verserait sur eux son Esprit d’Amour et de Miséricorde.
Jérémie lui-même, comme un jeune garçon, savait qu’il devait être au service de Dieu, non pas comme un prêtre du village, mais comme son prophète. Dans son livre, qu’il a écrit et édité plus tard dans la vie, il nous parle de l’appel de Dieu envers lui :
Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. - Jérémie 1 : 5
Il y a eu beaucoup de théologiens qui ont utilisé ces mots pour appuyer les revendications d’une naissance virginale pour moi, Jésus. Cependant si vous lisez attentivement, vous vous rendrez compte que Jérémie, comme il me l’a dit, signifie simplement que Dieu connaît les âmes de ses êtres créés avant qu’elles ne soient incarnées dans la chair à travers la conception, et que l’âme de Jérémie fut choisie par Dieu afin d’être son prophète ou d’être son instrument sur la terre pour montrer le chemin de la justice et la miséricorde de Dieu.
Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.