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4ème Sermon – Le véritable accomplissement de la Loi – l’Amour du Père

Jésus - reçu par Dr Samuels le 26 Août 1957, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Je fus heureux de pouvoir écrire pour vous montrer que les églises Chrétiennes, comme elles sont constituées à présent, prêchent une religion qui n’est pas différente, dans son fondement essentiel, du Judaïsme dont ils se sont séparés, en ce qu’ils enseignent les principes moraux et éthiques de conduite comme le chemin vers Dieu. En effet, comme je l’ai montré, ces églises, en agissant ainsi, perpétuent la loi Mosaïque qui mène à l’obéissance des Lois de Dieu et à la purification de l’âme humaine, avec une place dans les Cieux Spirituels préparée pour l’âme humaine purifiée du péché.

Ces églises croient que, en tant que Messie de Dieu ou Dieu lui-même incarné dans le Fils, j’ai apporté le Salut à l’humanité, c’est-à-dire, à ces membres qui adhèrent à cette croyance, par le biais de mon supposé sacrifice sur la Croix, où mon sang divin est considéré comme étant une rançon pour les péchés de ceux qui croient dans ce sacrifice supposé. Pour certains, cela signifie qu’ils peuvent continuer à pécher car leurs péchés sont pardonnés, comme ils le croient faussement, et cette absolution pour pécher, de la part de l’église, est suffisante pour les maintenir en état de grâce. C’est totalement faux et vicieux.

D’autres, possédant une meilleure compréhension de ce que le péché implique, déclarent que le sacrifice du Christ par amour, comme ils le croient, rend l’homme contraint de répondre à cet amour par un témoignage personnel d’amour, lequel doit se manifester par le rejet du péché. Et d’autres sont interpellés, par leur église, dans leur amour humain pour celui qu’ils considèrent comme leur Sauveur, puisqu’il leur est enseigné, assez monstrueusement, que chaque péché individuel renouvelle le sacrifice que je suis supposé avoir effectué, sur la Croix, pour le pécheur, et que je suis soumis à l’agonie de la crucifixion, de façon répétitive, lorsque chaque péché est commis. Il n’y a aucune compréhension, ici, que le corps esprit de l’homme, privé du corps matériel par la mort, n’est plus soumis aux affections physiques du monde matériel. Dans ces cas, nous avons un appel à l’amour humain de l’homme pour renforcer sa volonté contre le désir de pécher. Et ceci est le Judaïsme, je dois le signaler, que les églises le comprennent ou non. Car tout comme le Juif est exhorté ne pas pécher pour l’amour de Jéhovah et la Torah, le Chrétien est exhorté ne pas pécher pour l’amour de son Sauveur. Et l’effet, en cas de succès, est le même : renforcement de la volonté humaine contre le péché, l’étape ultérieure étant la purification de l’âme.

En bref, la doctrine de ce que le Chrétien appelle l’élection, ou baptême du Saint-Esprit, est dénuée de sens, parce que l’Esprit ou le Fantôme de son âme n’a aucune action purifiante sur elle; et le soit disant accomplissement de la loi par la grâce, tel qu’enseigné aux Chrétiens par les églises, est faux et n’existe pas.

Car, alors que les églises tiennent à dire que, en raison des soi-disant sacrifices du Christ et de la foi de l’homme en son nom, l’homme ne pèche pas, ils ne peuvent pas, en vérité, le déclarer, car il est tout à fait évident, pour toute l’humanité, que ce n’est pas le cas.

Cependant la perfection de l’âme par l’Amour était, en tant que Messie, mon message, et c’est ce que mes disciples immédiats et leurs disciples ont enseigné, comme il est indiqué dans le Nouveau Testament. Si les fausses doctrines de mon sacrifice et de l’effusion de sang étaient éliminées en tant qu’interpolations, et si mon message était compris et interprété correctement, alors ce qu’ils ont prêché est la vérité. En effet, l’église primitive, libre des notions païennes grecques de la messe et de la trinité qui ont été ajoutées tardivement, était remplie de personnes qui avaient obtenu en partie, et certains largement, cette véritable Grâce – l’Amour du Père. – qui est l’essence même de Dieu. C’est elle qui élimine le péché de l’âme en permettant sa transformation en une âme divine et donc provoque, effectivement, en elle, un état d’âme selon lequel les lois de Moïse deviennent inutiles et la Torah s’accomplisse, par la Présence Divine du Père lui-même, dans les âmes de ceux vers qui il est venu alors qu’il était recherché dans la prière fervente.

Ainsi vous pouvez voir que les églises d’aujourd’hui ne prêchent pas mon message d’Amour du Père, lequel conduit à la transformation de l’âme dans une âme divine et sa pureté concomitante. Elles prêchent plutôt les fausses doctrines de Salut à travers mon supposé sacrifice sur la Croix et la résultante rémission du péché par l’effusion de mon sang. Par conséquent, la vraie grâce – l’Amour du Père – qui, comme je l’ai enseigné, vient seulement à l’homme par la prière à Dieu, n’est pas recherché et n’a pas ou pas eu l’occasion, sauf pour quelques exceptions, de purifier et transformer les âmes des hommes. Et c’est pour cette raison que les Chrétiens n’ont pas connu l’Amour du Père dans leur âme, ni n’ont obtenu la rémission des péchés, comme ils le pensent, car ils pèchent toujours et sont tentés de pécher sans cesse.

Et donc beaucoup de Chrétiens, tout en continuant d’être fidèles et de respecter les rites et cérémonies de leurs églises respectives, se rendent compte que la grande Grâce Salvatrice, qu’il leur a été promise et enseignée, n’est que leur croyance simple en mon nom et n’a pas été vécue comme une réalité dans leur vie. Ils sont déçus et se sentent frustrés, et ils le sont réellement, que la Nouvelle Naissance n’est pas vraiment la leur.

Et la réponse donnée par les églises est une pure spéculation et un vœu pieux que la croyance au nom de Jésus va leur donner, après leur mort, une place dans le ciel, et que, d’ici là, ils doivent avoir foi dans les enseignements des églises. Quelle pauvre et apologétique réponse, et quelle contradiction avec leur Nouveau Testament qui prêche, avec autorité, les évidences, sur cette terre, de la transformation que la Grâce de Dieu – Son Amour – effectue dans l’âme humaine. Elle fut effective dans Pierre, Saul de Tarse (Paul), Marie Madeleine, Levi le publicain (Matthieu), Jean et Jacques, mes autres disciples, dans Nicodème ben Gourion, dans Barnabas, Cornelius, Apollo, Aquila et Priscille, Silas, Timothée et beaucoup d’autres que je pourrais nommer. Beaucoup d’entre eux sont morts comme des martyrs en raison de leur connaissance certaine de l’immortalité de l’âme par le biais de la possession de l’Amour du Père que je suis arrivé à mettre à la disposition de l’humanité en tant que Messie de Dieu.

Les Chrétiens doivent apprendre que ce qu’ils appellent la venue de l’Esprit Saint dans l’âme du croyant, en mon nom, est un mythe. Et la preuve de la fausseté de cette doctrine est un fait brutal, mais incontestable, que les Chrétiens, comme les autres croyants de l’humanité, continuent d’être tentés et de pécher.

Et les Chrétiens, comme les autres personnes, vont continuer à pécher dans ce monde et souffrir de leurs péchés pendant une longue période dans le monde à venir, jusqu’à ce qu’ils cessent de croire au salut par mon nom et qu’ils prient le Père pour Son Amour, afin que, en réponse à cette prière, Son Amour – Sa vraie Grâce – soit transporté dans leur âme par l’Esprit Saint et effectue cette transformation de l’âme humaine en une âme divine, dans l’accomplissement véritable de la Loi.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.