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31ème Sermon – Le premier Isaïe, prophète d’Israël
Jésus - reçu par Dr Samuels le 21 Avril 1960, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Isaïe, fils d’Amos, est connu comme le prophète de la foi en Dieu par excellence, où cette foi est appliquée à la nation de Juda dans son ensemble, et a servi à montrer que Dieu ne peut pas être laissé hors de la politique nationale. Dans Amos et Osée, nous avons vu que ces prophètes d’Israël ont averti du désastre qui menaçait la nation à cause du laxisme moral et du péché. Cependant Isaïe est allé plus loin, et alors que lui aussi a continué ses avertissements envers Israël, ainsi qu’envers Juda, à cause du péché et des injustices qui balayaient la terre. Cependant, ses avertissements étaient également de nature politique et concernaient la politique et les affaires étrangères sur le plus haut niveau international.
Isaïe est le premier grand conseiller de paix pour son pays. Il a commencé à prophétiser au cours de l’année de la mort du roi Ozias, vers l’an 738 avant JC. Pendant quelques années, Ozias avait souffert de la lèpre et son fils Jotham avait été en charge du gouvernement. Ozias a adoré Jéhovah, pour des raisons politiques, dans le Temple à Jérusalem, mais il a permis aux rites païens de s’effectuer dans les hauts lieux.
Il avait conquis Philistia et reconstruit le port de Elath sur la mer Rouge et a cassé les murs de Gath, Jabné et Asdod, et les villes Philistines du nord le long de la frontière de Juda. Il a également construit des fortifications à Jérusalem, réparé des tranchées et construit des tours de guet comme un système d’alerte contre les invasions ennemies. Il a mené des guerres avec les Arabes et les Maonites et les a vaincus, il a réorganisé l’armée et a beaucoup œuvré pour faire avancer l’agriculture et améliorer l’approvisionnement en eau. Un bon rapport sur ses activités est donné dans les Écritures dans II Chroniques 26 : 4-7 en dépit de sa reconnaissance des cultes païens.
Ce qui a conduit Isaïe à prophétiser contre Juda était un double acte d’accusation. La prospérité du pays, liée à la victoire et à un plus grand territoire, a apporté, avec elle, des conditions similaires à Israël, à savoir un goût immodéré pour le luxe, l’introduction de produits, de mœurs et d’idées étrangères, la fausse fierté, l’avarice et, en conséquence, le piétinement des pauvres. Le deuxième facteur fut l’ascension au trône assyrien de Teglath-Palasar, en 746 avant J.-C., et les conquêtes faites par ce monarque : Damas, Tyre et d’autres États qui furent soumis à son pouvoir. Juda aurait besoin de toute l’aide de Dieu pour l’empêcher de devenir une proie pour l’Assyrie, comme le sont devenus ces pays, et comme Israël le fut en 721 avant J.-C.
Maintenant, le fils d’Ozias, Jotham, n’est pas resté très longtemps, après la mort de son père, sur le trône de Juda. Il a poursuivi la politique alors en cours en permettant le culte païen dans la campagne de Judée, mais a prêché le Judaïsme à Jérusalem. Il a vaincu les Ammonites, bâtit des villes dans le territoire montagneux de Juda et des forteresses et des tours de guet dans les forêts, érigé, dans la capitale, la porte haute du Temple et a commencé à travailler sur les murs, sur la colline d’Ophel. Il est mort à l’âge de 41 ans, juste au moment où les forces d’Israël et les Syriens ont marché contre Juda, à cause du refus de Juda de se joindre à eux contre l’Assyrie. Achaz, son fils, qui est monté sur le trône, était une personne timide qui manquait de foi religieuse, et l’apparition des soldats hostiles l’a rendu, ainsi que ses sujets, très craintif quant à leur sécurité personnelle. Sur ce, je parlerai plus tard.
Tel était l’état des choses en Juda à l’époque où Isaïe prophétisa pendant quelques années. Ce prophète était originaire de Jérusalem et un membre de la famille royale d’Ozias, étant un cousin du côté de son père. Il semble étrange que ce jeune homme, qui appartenait à la noblesse, ne partageait pas l’attitude aristocratique du temps envers la vie publique, mais a plutôt épousé la cause des commerçants et des travailleurs à Jérusalem qui voulaient rester en paix avec les autres nations de la région. Mais lorsque j’ai souligné que les prophètes avaient été inébranlables dans leur position pour la paix, contre la violence et la guerre, alors on peut mieux comprendre sa position contre l’alliance de Juda avec d’autres pays pour lutter contre l’Assyrie, ainsi que son attitude de foi en Dieu comme le seul moyen réel et véritable de protéger son pays. Dès lors, il se heurta au roi, et à la noblesse militante.
Isaïe, comme un jeune homme, au début de la vingtaine, a commencé son ministère comme prophète à la mort du roi Ozias, et sa vision pittoresque de son appel par Dieu est donnée au 6ème chapitre de son livre dans les Écritures.
Beaucoup de ses premières prophéties sont de la veine d’Amos et Osée, les deux qui il a étudiés et sur qui il s’était fondé pour des messages prophétiques. Il pleura pour les péchés de Juda, et pour la terreur qui s’abattrait sur le pays le Jour de l’Éternel, le jour où les mauvais chefs seraient consumés. Ces messages, bien sûr, insistent sur la réforme pour répondre aux normes d’éthique et de justice de Jéhovah. Mais, dans la parabole de la vigne peu lucrative, Isaïe a montré sa perspicacité dans la relation de Dieu à la nation. Comme Moïse, il a souligné l’Amour du Père pour ses enfants, puis mis à nu leur déloyauté envers Lui. Il a décrit Dieu en tant que le planteur et Juda comme la vigne :
Je chanterai à mon bien-aimé Le cantique de mon bien-aimé sur Sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile. Il en remua le sol, ôta les pierres, et y mit un plant délicieux; Il bâtit une tour au milieu d’elle, et il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins, mais elle en a produit de mauvais. - Isaïe 5 : 1-2
Isaïe parla ainsi au peuple, à cause de leur comportement pécheur, de leur ingratitude envers le Père. Il continua alors comme si Dieu parlait à travers lui, exigeant le jugement:
Qu’y avait-il encore à faire à Ma vigne, sue je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, en a-t-elle produit de mauvais ? - Isaïe 5 : 4
La vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé! De la justice, et voici des cris de détresse ! - Isaïe 5 : 7
La chose importante à retenir, pour mon prophète ici, est qu’Isaïe a ainsi poursuivi la conception de l’Amour Divin de Dieu pour Son peuple. Il a parlé, et a écrit, dans une parabole qui était claire et chère à tous les Hébreux – l’amour que l’homme a pour la terre de son domaine. Dieu aimait les Hébreux parce qu’ils étaient ceux qui mèneraient à bien Ses Commandements pour la justice et la vertu, et Dieu, le Mari d’Israël, ou Dieu, le Planteur de la vigne. Il était Dieu qui aimait avec Son Amour Divin le peuple de Son choix, et qu’il châtierait si nécessaire, afin qu’ils retournent à Lui, par la pratique de ces commandements sacrés pour la justice et la vertu qui Le caractérisait pour les Hébreux à cette époque. Et pourtant, la foi d’Isaïe en Dieu est telle qu’il déclare que le temps viendrait où non seulement Juda reviendrait à Lui, mais également tous les hommes. Parce qu’Isaïe savait et proclamait que Jéhovah est non seulement le Dieu des Hébreux, mais le Dieu universel de l’humanité toute entière :
Des peuples s’y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’Il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Éternel. - Isaïe 2 : 3
Isaïe était persuadé que la Parole du Père devait venir de Jérusalem. Je croyais aussi cela, et ce fut l’une des raisons pour lesquelles je suis allé à Jérusalem pour apporter mon message de l’Amour du Père à la ville de David. La Parole du Seigneur devait venir de Jérusalem. Ainsi beaucoup de mes messages de l’Amour Divin, bien que non enregistrés, ont été donnés dans le Temple. Isaïe a également parlé de ses messages de paix universelle, un idéal pour l’avenir, ce qui constitue l’un des grands passages de la Bible :
Et il sera le juge des nations, et doit reprendre beaucoup de gens ; Ils briseront leurs épées en socs et leurs lances en serpes. Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. Maison de Jacob, Venez, et marchons à la lumière de l’Éternel ! - Isaïe 2 : 4-5
Ainsi Isaïe a dénoncé la guerre, et a parlé contre la rébellion comme chemin de salut. J’ai fait de même lors de ma venue sur la terre. Comme Isaïe a prédit la paix grâce à la connaissance de Dieu, j’ai enseigné la paix, en Palestine, entre les Zélotes et suzerains Romains, la paix pour empêcher la destruction de la nation, la paix entre tous les hommes par l’amour fraternel, avec l’Amour du Père que possède chaque âme, apportant à chacun une compréhension compatissante de celle de ses frères, sans distinction de race ou de couleur, à travers l’adhésion à mon Chemin au salut éternel par la prière pour Son Amour Divin.
Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.