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30ème Sermon – Amos et Osée étaient obéissant à Dieu
Jésus - reçu par Dr Samuels le 22 Octobre 1959, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Je voudrais, maintenant, passer brièvement en revue et résumer la place d’Amos, en ce qui concerne le développement de l’amour humain dans l’Ancien Testament, l’ancêtre de l’Amour Divin qu’au cours du temps, j’étais destiné, par le Père, à posséder dans mon âme et par conséquent à proclamer son actualité et sa présence à l’humanité toute entière. S’il n’y avait pas eu des hommes comme Moïse, dont je parlerai séparément, ou les prophètes, des esprits et des cœurs masculins n’auraient pas été, comme ils le furent, canalisés dans les voies prédestinées comme étant les seuls chemins vers la perfection de l’âme. Une intense prise de conscience de la réalité de cette totale influence d’Amour et de Miséricorde du Père a permis de resserrer les liens de l’âme humaine à Sa Propre Grande Toute-Âme, afin, qu’en temps voulu l’acceptation des Commandements Éternels de l’Amour de Dieu et du prochain, par au moins une nation, je parle de la Judée, et par d’autres personnes à un degré divers, Lui permette d’envoyer, au moment prévu, Son Messie, pour la Renaissance du cœur humain et pour partager l’Essence Divine à travers la Prière qui lui était adressée.
L’histoire d’Osée, comme nous l’avons vu, fut celle de l’intuition de l’Amour du Père pour l’humanité, et j’ai montré comment elle a contrôlé la vie de l’homme au point où il a illustré, comme un vrai prophète, l’Amour que le Père a pour Ses Enfants. Osée, bien entendu, dans ses ennuis avec Gomer, a montré dans son âme humaine, l’amour humain complet dont il était capable comme un être humain et ne pouvait pas, et n’a pas pu, posséder l’Amour Divin, au moment où le Père seul en était le dépositaire. Mais la pertinence de son amour humain et les souffrances que cet amour implique, vous permet de découvrir maintenant la vérité que les prophètes, dans leur défense rigide et inflexible du droit moral et éthique, et dans l’apparente sévérité qui caractérise leur exigence du respect absolu de ces lois, ont transporté, dans leur âme, un grand amour pour leurs compatriotes Juifs. Ils les ont réprimandés afin de les corriger et ils se sont exprimés sans crainte, sans se soucier de leur convenance personnelle, de leur sécurité ou de leur péril, afin de ramener à la maison ces Juifs et leur permettre de revenir dans les voies de Dieu, afin que Dieu soit en mesure de manifester Son Amour pour eux, de les protéger de leurs propres folies et de rejeter les menaces et les dangers. Bien qu’ils ne l’aient peut-être pas précisément exprimé avec ces mots, ils proclamèrent que s’ils reconnaissaient le Père et marchaient dans Ses voies, Il les guiderait à travers les vicissitudes et les douleurs du monde matériel et dirigerait leurs chemins dans une patrie matérielle et spirituelle, de sécurité et d’amour.
Amos a compris cela dans toutes ses implications. L’humble habilleur d’arbre et berger, dans sa vie de simplicité rustique, a maintenu en son for intérieur, comme un impératif absolu, l’obéissance aux commandements de Dieu comme un salut de l’âme et comme une protection contre les forces hostiles de la nature et de la nation. Car il a vu, dans la nature, le fonctionnement de Dieu et, dans les activités d’autres personnes, l’argile avec laquelle Dieu modelait Son Travail et amenait Ses Conceptions. Et s’il s’est rendu compte que les Lois de Dieu étaient destinées à l’élaboration de ces bonnes choses qui sont incluses dans Son Amour, il a pensé (mais à tort) que le rejet de Ses Lois pour des mauvaises actions entraînerait la fureur et la colère de Dieu qui seraient semblables à la fureur et la colère dans le cœur humain. Il n’a pas compris que le mal créait ses propres conditions maléfiques qui se dresseraient comme une barrière contre la Protection de Dieu et de l’Amour, et que Dieu serait nettement moins en mesure d’aider, que Ses messagers d’amour et de miséricorde rencontraient plus de difficultés à percer les conditions pécheresses qui entourent l’âme maléfique.
La détermination d’Amos pour aller à Béthel et dénoncer les conditions maléfiques existantes en Israël ont, par conséquent, été motivées par une âme très développée dans l’amour humain et non colérique, envers son prochain. Il a compris que ce n’était pas à lui de juger, mais qu’il devait relayer le message de ce Jéhovah en qui il avait une foi implicite et qui devait être le juge et l’administrateur, à travers d’autres personnes, de l’arrêt qu’il souhaite exécuter sur eux. Si Dieu n’aimait pas ces gens, qui étaient les Siens, Il n’aurait pas manifesté le souci de leur correction. Ils devaient, comme son peuple choisi, être à la hauteur des commandements qu’il leur avait été donnés par Moïse, comme un signe de Son Amour pour eux, tout comme, dans ce même Amour, Il les avait délivrés de l’esclavage en Égypte.
Alors voilà l’histoire de l’Amour de Dieu pour son peuple à travers la correction que leur abandon de ses commandements nécessitait ; car, s’il n’y avait eu aucune correction, le peuple serait sans aucun doute tombé dans le paganisme complet. Ils auraient rivalisé avec les païens dans des actes abominables comme l’abattage rituel des enfants premiers-nés ou en s’immergeant dans des actes ignobles et des pensées de corruption, comme le montrent les accusations et les charges proférées par Amos contre les Hébreux, les personnes environnantes mises en avant, et le monde, ou dans une grande partie de celui-ci, relatives à la brutalité et à la bestialité de l’animal sous forme humaine, sans âme et dépourvu de son lien avec son créateur, dépourvu de sa plénitude d’amour, de bonté et de miséricorde envers autrui.
Amos a parlé en terme général de toute la nation d’Israël, parce qu’en son temps et même plus tard, l’individu était, en quelque sorte, comme un grain de sable sur le rivage. Mais il a également parlé des divers genres d’offenses et des effets de la punition contre Israël, comme tous les auditeurs d’Amos ont pu le comprendre, qui seraient ressentis par la nation mais aussi par les individus. Le fait qu’Amos, comme un seul homme, a pu aller jusqu’à Béthel, en faisant face à une union hostile d’adorateurs corrompus, et proclamer haut et fort son message de dénonciation et de malheur au nom de Jéhovah, donna à l’individu, en tant qu’âme humaine, une plus grande reconnaissance dans les cercles religieux d’Israël. Son intrépidité, sa résolution, son courage pour faire face à la violence physique pour ses principes, a ouvert la voie à d’autres prophètes, à Isaïe et Jérémie, et à l’éventuelle reconnaissance que la nation reposait sur la foi de l’âme individuelle. Il s’agissait de cette âme qui a permis la prospérité de la nation ou l’a conduite à sa perte et que c’est cette âme qui était responsable de ses propres faits et actes et du salut ou de la séparation de Dieu.
Amos a défendu en son temps la justice – la justice pour le peuple et la libération de l’oppression des dirigeants corrompus et égoïstes. Ceux-ci ont toujours conduit à la chute des personnes, parce que le message de la religion, de la fraternité des hommes, a été écarté lorsque la prospérité matérielle a dominé. C’est pour cette raison que, faible face au matérialisme, l’âme humaine se trouve dans le besoin du Pouvoir de l’Amour Divin pour vaincre le monde et la chair et amener l’homme à la communion avec le Père. Amos a déclaré que les actes de justice et d’amour ont été les éléments essentiels de la foi en Dieu et le seul vrai fondement de tout ordre social. Ses paroles sont comme un monument à Dieu, comme la Source de notre humanité comme être humain et comme êtres vivants, sur qui, dans l’abondance de Sa Tendresse, Dieu répandrait son Amour Divin et leur donnerait la vie éternelle avec Lui.
Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.