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22ème Sermon – Les conception de David sur l’au-delà

Jésus - reçu par Dr Samuels le 10 Mars 1959, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Dans mon dernier sermon j’ai indiqué brièvement que, dans certains de ses Psaumes, David regrettait vraiment que la justice dans le cadre de son administration n’avait pas pu être couronnée de succès parce que les efforts déployés pour établir un Royaume fort avaient privé ses énergies des enjeux nationaux.

Dans ce sermon, je tiens à vous montrer que David, bien qu’intensément conscient des problèmes de son Royaume et de l’importance de la vie morale comme adhésion à l’Alliance que le Père avait, selon son interprétation, faite avec les patriarches de son peuple, était, néanmoins, profondément préoccupé par le problème de la mort. Le Psaume 16 introduit ce thème aux chanteurs des Psaumes et aux fidèles Hébreux qui, à cause de leur foi en Dieu, ne pouvaient pas dissocier l’idée de l’existence après la mort du corps, avec la pensée que la bonne conduite selon Ses Commandements devait être récompensée, si ce n’est pas dans le monde matériel, alors dans un autre à venir, et que cela s’applique à ceux qui violent Les Lois son avec une punition appropriée.

Bien sûr, la conception de l’immortalité est très complexe et a régit la conscience humaine pendant des siècles. D’autres civilisations, avant la civilisation Hébraïque, se sont également interrogées sur la mort et la vie après la mort. Il ne faut pas supposer que David était un innovateur ou que, comme certains commentateurs des Psaumes le considèrent, des récits sérieux n’auraient pas pu être composés, parmi les Hébreux, exceptés par les prophètes, des siècles après le temps de David. Vous devez comprendre, cependant, que de nombreuses mains se sont mises au travail après que David et ses compositeurs à la Cour eurent terminé leurs chants. Les ajouts et les modifications se sont poursuivis sans relâche, très souvent de façon contraire à ce que David avait dit ou pensé, tout simplement parce que les nouveaux âges ont apporté avec eux des idées neuves, et elles se sont mêlées aux chants originaux pour donner une image confuse de ce que furent ces premiers Psaumes.

Un tel mélange est remarqué dans le Psaume 16, où le langage n’est pas toujours celui de David, mais nous ne devons pas hésiter à créditer David avec l’espérance de la vie après l’existence mortelle :

J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux ; Quand Il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, Et mon corps repose en sécurité. Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie : Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternels à ta droite. - Psaume 16 : 8-11

On ne doit pas être surpris de rencontrer de telles idées dans les chants de louange à Dieu de David. Les premiers Hébreux n’ont jamais vraiment abandonné leur culte primitif des morts, même si cela a été désapprouvé par les prophètes comme incompatible avec une dévotion complète à Jéhovah. Les Hébreux avaient leur Shéol, ou séjour des morts et leurs Rephaïms, ou apparitions des défunts. Il était naturel pour David de concevoir la vie après la mort de cette manière et il y pensait avec répugnance. Il savait, aussi, que Saül avait cherché l’ombre de Samuel et que ce dernier était effectivement apparu pour énoncer sa prédiction. C’est un phénomène, comme vous le réalisez, qui s’est réellement passé, et que la femme d’Endor était simplement un médium dont les activités étaient interdites parce que les Hébreux à cette époque se sont beaucoup intéressés à l’élévation des « esprits familiers. »

Les Méditations de David à ce sujet comprenaient aussi la connaissance qu’Enoch, dans le livre de la Genèse, a été transféré au ciel sans subir la mort physique, une sorte d’hypothèse attribuée beaucoup plus tard à Élie, le Prophète d’Israël, et, à l’ère Chrétienne, à ma mère, un exemple de pieuse crédulité que, je dois vous dire, elle déplore très chaleureusement. Quant à la date du livre de la Genèse, qui bien sûr fut écrit, dans sa forme définitive, plusieurs siècles après la mort de David, nous devons comprendre qu’il y avait de nombreux fragments et sources auxquels les éditeurs pouvaient se référer pour plus d’informations, et la référence à Enoch était parmi elles

Maintenant, David, comme nous le savons, se considérait lui-même oint de Dieu et par conséquent, son « saint » qui le représentait sur la terre. Dans son Psaume, par conséquent, David a estimé que le Dieu tout-puissant qui avait étendu sa main, comme David le pensait, pour lui assurer une grande nation Hébraïque, pourrait de même L’étendre sur lui, comme il l’avait fait avec Enoch, et permettre une transition vers le ciel sans voir la corruption, et de vivre avec lui pour toujours au Paradis.

Les Chrétiens, certainement, ont communément considéré le Psaume 16 comme Messianique et les versets, «… Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. » sont pour eux une allusion à moi, leur Christ. Selon eux, il s’agit d’une prophétie quant à ma résurrection à la vie physique après ma mort. Ils croient que j’ai quitté la tombe de mon père dans le même corps que celui qui était mort sur la Croix. À cet égard, cependant, ils se trompent car, comme je l’ai déjà expliqué dans un message par l’intermédiaire de M. Padgett, j’ai été élevé dans un corps tiré des éléments après avoir dématérialisé celui qui avait été détruit.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.