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21ème Sermon – David regrette l’injustice présente durant son règne

Jésus - reçu par Dr Samuels le 4 Janvier 1959, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Je souhaite continuer avec mes sermons sur les Psaumes de David et sur ceux qui furent publiés sous son influence, afin de montrer comment les Hébreux se sont tournés vers Dieu pour avoir la confiance et la force de surmonter les menaces et les luttes de la vie terrestre et pour se consoler de leurs heures de deuil.

Mélangé avec les différents thèmes religieux qui composent la diversité des Psaumes, on remarque une prise de conscience de la responsabilité de l’homme pour des relations éthiques et des règles de conduite envers l’autre au sein de la nation Hébraïque en tant qu’enfants du Dieu vivant, qui exigent la justice et la morale. David lui-même aurait pu témoigner, de façon éloquente, de la perversité et de la méchanceté qu’il a observées dans sa propre cour, et il aurait pu – et il l’a fait – admettre sa propre méchanceté dans ses rapports avec les autres, comme son traitement d’Urie le Hittite nous le rappelle malheureusement. Cependant sa pénitence lui a permis de dénoncer l’injustice sociale telle qu’il pouvait la voir dans son propre domaine – l’oppression des veuves et des orphelins, le meurtre et l’exploitation des pauvres. Il a compris que Dieu aime la justice et en fait, il a pu, à ce sujet, écrire : « Les hommes droits contemplent sa face. » - Psaumes 11 : 7.

Dans le Psaume 10, David déplorait les maux sociaux :

Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des machinations qu’il a conçues…. Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies et de fraudes ; Il y a sous sa langue de la malice et de l’iniquité. Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l’innocent dans des lieux écartés; Ses yeux épient le malheureux. Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux ; Il le surprend et l’attire dans son filet… - Psaumes 10 : 2-9

Ainsi, David exprime sa sympathie pour les humbles et les opprimés, et il pria Dieu de protéger les pauvres de ceux qui cherchaient à les exploiter. Et il L’a prié de secourir les pauvres, et il estimait :

« C’est à toi que s’abandonne le malheureux, C’est toi qui viens en aide à l’orphelin.…» Psaumes 10 : 14 et à nouveau au Psaume 9 :

« Le Seigneur sera également un refuge pour l’opprimé; Un refuge au temps de la détresse. Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Eternel !… » Psaumes 9 : 9-10.

En fait, David a décrit ces injustices parce qu’il n’avait pas pu, durant son règne, contrôler l’administration de la justice dans son royaume avec la main ferme que les temps justifiaient, et David a su, dans son cœur, qu’il n’avait pas fait ce qu’un vrai monarque devrait avoir fait pour garantir l’égalité de la justice sur ses terres. La vérité est que David s’était consacré principalement à renforcer la nation Hébraïque contre ses voisins hostiles. Son souci principal avait été d’établir son royaume sur une base militaire ferme, afin d’instiller, aux autres puissances sur ses frontières, la crainte de l’Hébreu et sa Déité, Jéhovah. A cet égard il avait triomphé d’une manière étonnante; et de façon tellement remarquable, que David a attribué ce triomphe, à celui à qui il devait sa victoire, c’est à dire comme il l’a exprimé précédemment, à la puissance de Dieu.

David s’est rendu compte qu’il était incapable d’entreprendre la tâche de réorganiser le fonctionnement du gouvernement pour le mieux-être de ses sujets, et il regretta cette incapacité. Cela l’attristait beaucoup, car l’une des allégations faites par Absalom était que c’était lui qui considérait le bien-être du peuple et non David, et cette idée a rencontré une très forte adhésion au moment de la révolte contre lui.

Et, encore une fois, les efforts de David en temps de paix ont été consacrés à la préparation de la guerre. Son recensement de la population, qui fut impopulaire, et lui a causé un embarras considérable à cause de la peste qui a suivi, avait été institué en vue d’obtenir une estimation du nombre de troupes qu’il pourrait avoir à sa disposition en cas de nouvelles hostilités.

Aussi, lorsque David a écrit les Psaumes sur la justice dans le Royaume, on a pu sentir le regret ou la frustration avec lesquels ils ont été écrits; la justice est considérée comme une sorte d’idéal qui sera distribué par Dieu et non par David, son dirigeant. Plus conforme à ses propres convictions et plus proche de sa nature, la religion était d’une importance particulière, pas seulement parce qu’elle concernait sa propre relation avec Dieu, mais aussi la relation que Dieu et son peuple, les Hébreux, était présumée entretenir. C’est la raison pour laquelle David désirait un Temple pour son peuple. Il fut incapable de le construire en raison de l’effort et de l’argent qui furent consacrés aux guerres qui ont fait d’Israël une nation avec laquelle il fallait compter.

Maintenant, David était au courant de ces limitations et défauts dans son règne, notamment dans le domaine de l’administration de la justice, mais il a écrit à leur sujet en les traitant comme un thème qui ne pouvait pas être ignoré et parce que ce thème était celui qui avait un rôle important dans son concept du Père, le Dieu qui exigeait la justice et la droiture des grands et des petits, des dirigeants et des administrés, des riches et des pauvres.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.