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18ème Sermon – L’Éloge de Dieu par le Roi David

Jésus - reçu par Dr Samuels le 22 Décembre 1958, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Ces sermons sur le caractère du Roi David, qui ont souligné ces épisodes montrant sa qualité essentielle de cœur dans la position difficile de chef des armées d’Israël lors des guerres de la nation contre ses voisins hostiles, ont cherché à expliquer pourquoi David a été désigné comme un homme en recherche du Propre Cœur de Dieu. Ce fut précisément à cause de cette qualité de cœur, qu’il pouvait pour la plupart du temps faire face aux conditions brutales qui régnaient, qu’il fut ainsi désigné.

Je vais maintenant parler brièvement de plusieurs exemples de l’amour de David pour la miséricorde et la retenue, je me consacrerai ensuite aux Psaumes qui sont parvenus jusqu’à nous sous son nom, car les chants qu’il a composés non seulement dominent la pensée de ceux qui ont été écrits par des tiers après lui, mais il a également permis de guider beaucoup d’autres, certainement, dans l’aspect d’action de grâces à Dieu, qui ont fait partie des manuscrits de la Mer Morte.

Tout d’abord, je tiens à vous dire que David fut très affligé quand Abner, général des forces de Saül, fut tué par Joab, neveu de David. Abner avait tué le frère de Joab dans les combats qui avaient opposé les partisans de David et de Saül pour la possession du trône d’Israël. Plus tard, Abner a cherché à faire la paix avec David devenu souverain, mais, à la sortie de Hébron, après une conférence avec David, il fut tué, par Joab, dans un esprit de vengeance. Le roi considéra cela comme une trahison, mais les coutumes de l’époque insistaient sur ces meurtres, pas seulement sur le tueur réel, mais sur sa lignée, bien qu’ils soient innocents. C’est dans l’obéissance à ces mœurs que David a livré les sept fils de la maison de Saül aux Gabaonites, comme dit dans 2 Samuel, chapitre 21, et les sept fils innocents ont payé, par la pendaison, le prix des actions de leur père contre eux. L’acte de Ritspah de dévotion dans la protection des os d’Aiah, son père ainsi que des autres victimes, a touché David, et il demanda qu’ils bénéficient d’une sépulture décente dans le tombeau familial à Zelah, dans le pays de Benjamin.

Donc, vous voyez que, comme pour Joab, rien ne pouvait être fait par David contre lui, car les temps étaient barbares ; mais David, ayant une clairvoyance spirituelle plus élevée, comprit que ce meurtre d’Abner n’était pas correct, quelles que soient les coutumes du pays, et il a publié une déclaration proclamant son innocence concernant la mort d’Abner. Il a commandé le vêtement de deuil pour Abner, le fit enterrer à Hébron, et assista personnellement aux services. David, pleurant sur sa tombe, a composé un chant funèbre se lamentant sur sa mort comme une victime de la méchanceté humaine.

Joab, bien entendu, était également responsable de la mort d’Absalom, que, nous le savons, David aimait si tendrement, et la désobéissance de Joab au commandement spécifique du roi d’épargner son fils égaré, en le perçant avec des fléchettes alors qu’Absalom se balançait, impuissant d’un arbre, a provoqué un ressentiment intense dont David n’a jamais pu se débarrasser. Et lorsque Joab tua Amasa, alors que ce dernier fut le chef de l’armée de Juda 2 Samuel, chapitre 20, David a estimé que, bien qu’il n’engagerait pas d’acte de vengeance contre Joab, son successeur au trône devait se débarrasser de celui qui pourrait lui causer de graves ennuis. Il chargea son fils Salomon (qu’il favorisait par rapport à Adoniya, de plaire à Nathan, le Prophète, et à Bethsabée), de frapper Joab, ainsi que Schimeï, dont les insultes l’ont toujours ulcéré, alors que Salomon allait devenir roi. Salomon s’exécuta, pas vraiment pour suivre l’ordre de David, mais parce que Joab avait rejoint un mouvement pour couronner Adoniya, et parce que le nouveau roi avait besoin de peu de prétextes pour éliminer quelqu’un qui avait vilipendé son père en tant que membre d’une maison rivale.

Dans ces derniers actes, le rôle de David ne fut sûrement pas très crédible, quelles que soient les provocations, mais David, dans ses derniers jours de maladie et de faiblesse, n’était plus la même personne dont la noblesse d’âme avait tellement brillé radieusement lors de ses nombreux bienfaits, à l’égard de Saul, de Jonathan, d’Abigail, d’Absalom, même de Schimeï, et de nombreux autres dont la loyauté à son égard, dans ces moments difficiles, a grandi, issu des graines de cette bonté et miséricorde qu’il avait déversées sur eux.

Cet amour humain caractérisant ainsi David, le roi, dans ses actes, lorsqu’ils sont examinés en relation avec son âge et l’exaltation liée à la vie, est peut-être mieux compris lorsqu’on étudie ses Psaumes, qu’il a écrit à divers intervalles dans sa vie, datant de ses débuts comme harpiste à la Cour du roi Saül, à ses expériences avec ses ennemis du dedans et dehors de Jérusalem. Ses thèmes principaux, comme sa vie le laissait prévoir, furent la louange de Dieu pour Sa Bonté et Miséricorde, la reconnaissance de Sa puissance et de Son pouvoir dans l’univers physique, et sa confiance en Dieu, surtout lorsque les choses semblaient sombres à cause des conditions hostiles et des gens. J’examinerai celles-ci et d’autres comme elles apparaîtront. Ces Psaumes de David, ou ceux auxquels David a participé, furent au nombre de soixante-dix, tous du Livre 1, à l’exception du Psaume I, et dans le livre 2, ceux numérotés de 50 à 72, sauf les numéros 66 et 67. Les autres sont dispersés dans les trois autres livres, et j’en parlerai également.

Ces Psaumes de David et ceux qui lui furent ajoutés par Asaph, son musicien, et d’autres, est devenu le recueil d’hymnes du Second Temple construit par Salomon et furent une grande source d’inspiration religieuse pour le peuple. En fait, le Psautier, ou comme les Hébreux l’appelaient, le Livre des Louanges, fut une source de réconfort non seulement pour les Juifs, mais aussi pour les Chrétiens pendant plusieurs siècles et leur ont inspiré une plus grande confiance en Dieu et la foi en Sa Miséricorde.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.