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17ème Sermon – Le roi David, un homme de Dieu

Jésus - reçu par Dr Samuels le 2 Août 1958, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Un autre exemple de la patience de David s’exprime dans l’obstruction d’Abischaï, le frère de Joab, de tuer Shimei, un homme de la maison de Saül, lorsque cette personne maudit David alors qu’il était venu au village de Bahurim. Schimeï est sorti de son logement, maudissant et ramassant des pierres, et il les jeta au roi et à ses serviteurs. Schimeï dit alors, « Va-t’en, va-t’en, homme de sang, méchant homme ! L’Éternel fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, dont tu occupais le trône, et l’Éternel a livré le royaume entre les mains d’Absalom, ton fils ; et te voilà malheureux comme tu le mérites, car tu es un homme de sang. » - 2 Samuel 16 : 12-16.

Ce que disait Schimeï, bien entendu, était vrai parce que David a participé à une série de grands conflits, les victimes furent nombreuses tant pour les adversaires que pour les Hébreux eux-mêmes, et les captifs furent mis à mort. David a reconnu la vérité des invectives de Schimeï, et il retenu la main de son serviteur. Parce que Abischaï a dit, « Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon seigneur ? Laisse-moi, je te prie, aller lui couper la tête.…» Et David répondit : « Qu’ai-je affaire avec toi, fils de Tseruja ? S’il maudit, c’est que l’Éternel lui a dit : Maudis David ! Qui donc lui dira: Pourquoi agis-tu ainsi… ?» - 2 Samuel 16 : 9-10.

Car David n’était pas arrogant, mais modéré, et il ne cherchait pas la mort d’un autre si elle pouvait être évitée, même s’il était le dirigeant de la nation Hébraïque et sa parole fut le commandement. Il avait appris une leçon de la mort d’Urie, le Hittite, qu’il avait fait tuer en prenant Bethsabée; et il sentait, comme un châtiment de Dieu le fait que ses propres fils doivent verser leur sang ; il était, de plus, comme je l’ai dit, naturellement bon et patient. Ainsi, en conformité avec les idées religieuses de son temps, il a estimé que sa position dangereuse était due à l’action de Dieu qui se vengeait de ses péchés, et il était résigné devant ce qu’il sentait serait la décision de Dieu concernant la révolte d’Absalom. Le fait qu’il ait tort ici est dû à l’ignorance en son temps, et également, dans le vôtre, que le Père Aimant ne se venge pas ou ne punit pas, c’est l’homme qui se punit dans sa propre conscience et ceci est une loi existant dans le monde des esprits.

C’est pourquoi David a dit : « Voici, mon fils, qui est sorti de mes entrailles, en veut à ma vie. A plus forte raison ce Benjamite ! Laissez-le, et qu’il maudisse, car l’Éternel le lui a dit. Peut-être l’Éternel regardera-t-il mon affliction, et me fera-t-il du bien en retour des malédictions d’aujourd’hui.…» - 2 Samuel 16 : 11-12.

Et donc, comme David et ses hommes poursuivaient leur retraite, Schimeï les a accompagnés le long de la colline et il a continué à lui jeter des pierres et de la saleté tout en le maudissant alors qu’il marchait.

Lorsque Absalom fut vaincu dans la forêt d’Ephraïm, en Jordanie, à seulement quelques milles au sud de la ville natale d’Elisée, le Prophète, et que David revint victorieux à Juda, ce même Schimeï s’empressa de rejoindre Guilgal, à l’ouest du Jourdain, pour rencontrer David. Et il est venu avec un millier d’hommes de Benjamin et les membres de la maison de Saül ; et il est tombé devant le roi, suppliant : « Que mon seigneur ne tienne pas compte de mon iniquité, qu’il oublie que ton serviteur l’a offensé le jour où le roi mon seigneur sortait de Jérusalem, et que le roi n’y ait point égard ! Car ton serviteur reconnaît qu’il a péché. Et voici, je viens aujourd’hui le premier de toute la maison de Joseph à la rencontre du roi mon seigneur et demander son pardon. »

Mais Abischaï dit à David : « Schimeï ne doit-il pas mourir pour avoir maudit l’oint de l’Éternel ?…» - 2 Samuel 19 : 19-21.

Mais si David épargna la vie de Schimeï lors de sa grande détresse et amertume lorsque Schimeï lui jetait des pierres et le maudissait, combien plus David était enclin à épargner la vie de ce même homme dans un moment de victoire, qu’il a, dans sa foi sincère, attribué au Seigneur ? Et David répondit : « Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja, et pourquoi vous montrez-vous aujourd’hui mes adversaires ? Aujourd’hui ferait-on mourir un homme en Israël ? » Et David dit à Schimeï : « Tu ne mourras pas. » - 2 Samuel 19 : 22-23. Et ici, une fois encore, nous trouvons le noble cœur de David, avec un sentiment de pardon et de patience, qui n’a aucun égal en son temps de la part d’un homme qui agissait selon les conditions barbares dictées par son siècle.

Maintenant, avant de poursuivre avec David, je voudrais vous parler de la phrase, « qu’ai-je à faire avec toi, fils de Sarvia ? » qui a été extraite de l’histoire dans l’Ancien Testament et placée par les auteurs du Nouveau Testament dans ma bouche comme suit : « Qu’ai-je à faire avec toi, femme ? Mon heure n’est pas encore venue. » - Jean 2 : 4. C’est ce que je suis censé avoir déclaré lors du festin des noces de Cana, selon Saint Jean, l’évangéliste. Inutile de dire que je n’ai pas transformé l’eau en vin, car je n’étais pas Dionysos, le dieu de la vigne, et je ne me suis jamais adressé à ma mère en l’appelant « femme ». La phrase a été écrite dans ce récit car elle m’associe avec le roi David, mon ancêtre datant de mille ans et avec l’Alliance Davidique, dont je suis l’accomplissement.

Les auteurs du Nouveau Testament ont causé beaucoup d’inquiétude, à l’église primitive, en raison de leur usage du mot « femme », au lieu de l’expression Marie, ou mère. Beaucoup d’auteurs ont tenté de justifier ce mot, parce qu’il semble irrespectueux à l’oreille. Eh bien, je tiens à répéter que je ne l’ai jamais dit, ni accompli le miracle connecté avec elle. Le mot « femme » a été utilisé afin de mettre en parallèle la construction de l’Ancien Testament « fils de Sarvia », c’est à dire, en n’utilisant pas le nom ou la relation. Car vous devez savoir qu’Abishal et Joab étaient neveux de David par sa sœur Tserouya et il est rapporté que David s’est exprimé en n’utilisant pas leur nom ou ne les appelant pas neveux, l’auteur du Nouveau Testament n’a donc pas utilisé le nom de Marie ou nommé la relation « mère ». Je suis heureux d’expliquer cela en ce moment, et les Chrétiens qui lisent ceci peuvent peut-être réaliser que ces mots viennent en fait de Jésus de la Bible et sont la vérité.

Je ne veux pas parler plus sur ces événements relatifs à la rébellion contre David qui expriment la cruauté de l’époque, ainsi que sur les complots et des batailles, cependant je veux mentionner Huschaï, ami de David, qui est resté à Jérusalem pour déjouer Ahitophel, conseiller du roi, qui conspirait avec Absalom. Je veux aussi mentionner Jonathan, neveu de David et d’Achimaats, fils du prêtre Tsadok, qui se cacha dans un puits à Bahurim, pour échapper aux scouts d’Absalom afin de donner à David les plans de son fils rebelle ; ainsi que la femme qui a couvert le puits avec le maïs - moulu pour déjouer les poursuivants ; et Shobi, l’Ammonite et le vieux patriarche Barzillaï, de Galaad, qui ont apporté de la nourriture et des équipements pour nourrir David et ses hommes à Mahanaïm.

La bataille décisive eut lieu dans la région boisée d’Éphraïm, dans ce qui est aujourd’hui la Jordanie, et les hommes d’Absalom ne purent rivaliser avec les hommes vaillants de David. L’Armée d’Absalom était commandée par Amasa ben lthra, un Israélite, qui souilla la tante de Joab et la nièce de David. Lui et un autre rebelle, ben Saba Bichri, furent tués. Pendant ce temps, l’amour de David pour Absalom était intact. Son premier commandement à ses généraux fut : « Par Amour de moi, doucement avec le jeune Absalom ! » - 2 Samuel 18 : 5. Et ce fut un commandement donné publiquement, afin que le peuple tout comme les soldats comprennent les désirs du roi.

Car si David fut assez miséricordieux pour épargner la vie de Schimeï, qui était un ennemi ouvert et de la maison battue de Saül, pourquoi n’épargnerait-il pas la vie de son propre fils, stupide et ambitieux comme il l’était ? Et David voulait punir son fils, mais ne souhaitait pas sa mort. Et il pensait qu’Absalom pourrait voir la lumière après sa défaite, et il était prêt à lui pardonner son effraction, tout comme le père de l’enfant prodigue, dont j’ai enseigné la parabole dans ma mission comme le Messie. Car là où il y a amour, il y a la miséricorde, tout comme le Père Céleste est tout miséricordieux parce qu’il aime Ses Enfants d’un Amour qui surpasse la connaissance de l’humanité, même lorsque ces enfants conçoivent le mal et contribuent à la douleur du Père. Et ainsi, David, dans sa tristesse et son angoisse pour son fils égaré, montrait que la miséricorde et l’amour faisaient de lui un homme de Dieu.

Car le fait est que la sécurité d’Absalom signifiait plus à David que le Royaume. Quand les informateurs sont venus rendre au roi la nouvelle de la bataille, ses premiers mots ne furent pas : « Ai j’ai gagné la journée ? Suis-je toujours roi ? » Mais ses premiers mots d’interrogation, montrant l’anxiété qu’il éprouvait pour son fils, furent : « Est-ce-que le jeune homme, Absalon, est vivant ? » - 2 Samuel 18 : 29.

Et quand il apprit la mort d’Absalom, le roi fut ému et il monta dans la chambre qui se trouvait au-dessus de la porte, à l’entrée de la ville, et il a pleura, criant : « O mon fils Absalom, mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis-je mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils ! » - 2 Samuel 18 : 33.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.