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16ème Sermon – L’Amour du Roi David pour ses enfants rebelles

Jésus - reçu par Dr Samuels le 1 Août 1958, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Oui, je suis ici, une fois de plus, pour continuer mon histoire de David, le roi, comme un homme dont les pulsions innées étaient bonnes, en ce que, la foi en Dieu, la bonté et la générosité se trouvaient dans son cœur.

J’ai essayé de montrer que David, dans sa conduite envers Saul, Jonathan et Abigaïl, la femme de Nabal, a révélé un cœur où la patience et la retenue ont été bien mise en évidence. Par ses bonnes actions, David a gagné un respect et une popularité qui ont contribué à lui conférer l’allégeance des centaines et plus tard de milliers d’hommes, toutes le conduisant vers son accession au trône de Juda et finalement, à la royauté de toute la nation Hébraïque.

Ses problèmes internes, comme Roi, s’expliquent par son comportement pécheur envers Bethsabée et son mari, Urie. Des mauvaises conditions furent ainsi attirées vers David et vers ceux autour de lui ; comme David s’est rebellé contre la Loi de Dieu, de même ses fils et officiers se sont rebellés contre la parole de David. Ainsi Absalom, son fils par une fille de la famille royale de Guéshur, à Aram, c’est-à-dire, un district voisin en Syrie, conçut le projet d’évincer son père et devenir roi. Parce qu’il appartenait à la royauté des deux côtés de sa famille, il se considérait comme supérieur aux autres fils de David, son père; et, en effet, il s’est lui-même vengé d’Amnon, son demi-frère, pour avoir profané sa sœur Tamar. Il s’est alors enfuit à Guéshur et y vécut pendant trois ans chez un oncle. David, qui aimait tendrement ses enfants, fut très peiné sur ce meurtre et aussi parce qu’il se languissait d’Absalom, qui était séduisant et fringant et lui rappelait, à certains égards, sa propre jeunesse.

Absalon, qui était tenu informé de l’état d’esprit de David, réussit à enrôler son oncle, Joab, dans le but de le ramener à Jérusalem ; et cela a réussi, cependant David, avec son sens de la justice, a refusé de voir le visage d’Absalom. Cela dura un certain temps jusqu’à ce que le fils du roi perde patience et, en mettant le feu aux champs d’orge de Joab, le contraignit d’intercéder pour lui auprès de David ; David céda et embrassa son fils en signe de pardon.

Parce que David avait beaucoup souffert dans ce conflit, et il s’était rendu compte que l’absence d’Absalom ne pouvait pas ramener Amnon à la vie. Mais il n’a pas, ou n’a pas souhaité comprendre qu’Absalom cherchait à revenir en Judée pour fomenter la guerre civile contre son père, et ce fut un autre coup dur pour lui quand il apprit que son fils avait soulevé la rébellion contre lui depuis Hébron et marchait vers Jérusalem avec de nombreux soldats.

Mais David avait foi dans le Père et il a agi dans cette foi. Comme à l’époque de la persécution de Saül, il a estimé que la meilleure politique consistait à s’enfuir et se réfugier dans un lieu où il pourrait rassembler ses fidèles serviteurs et avoir le temps de se préparer pour la bataille. Cependant, même dans ce moment critique, quand les choses sont plus sombres que les nuages d’orage, David n’est pas resté indifférent au bien-être de ceux qui le suivaient. Sa préoccupation pour les six cents Gittites, les Philistins de Gath, qui sont devenus ses partisans, est un exemple de sa bonté de cœur. David a alors déclaré à lttai le leader, « Pourquoi viens-tu avec nous ? Retourne, et reste avec Absalom, car tu es étranger, et un exilé de ton pays et tu ne devrais pas te risquer, ni risquer ton peuple dans les errances auxquelles nous sommes confrontés. Retourne donc et reprend tes frères avec toi en bonté et en vérité. » - 2 Samuel 15 : 19-20.

Et Ittaï, avec la foi en ce Dieu qui l’a rendu indésirable dans son propre pays, et fidèle à son nouveau roi qu’il avait rencontré, répondit, « L’Éternel est vivant et mon Seigneur le roi est vivant ! Au lieu où sera mon Seigneur le roi, soit pour mourir, soit pour vivre, là aussi sera ton serviteur. » Et David dit à Ittaï : « Va et franchi le ruisseau. » - 2 Samuel 15 : 21-23. Et Ittaï passa, avec tous ses gens et tous les enfants qui étaient avec lui.… Et toute la région de Jérusalem pleura alors que le roi et le peuple franchirent le Cédron vers le Mont des oliviers, sur la route vers le Nord vers la terre d’Israël.

Les prêtres sont également venus, Tsadok et les Lévites, portant l’arche de l’Alliance de Dieu, pour l’emmener dans l’expédition depuis Jérusalem, afin d’avoir Jéhovah, le Seigneur, éternellement avec eux, comme ils le pensaient. Mais David savait qu’il était inutile de chercher Dieu dans un temple. En effet, Dieu pouvait être atteint, avec la prière, n’importe où et il avait la foi que Dieu répondrait à sa prière, soit en le délivrant de la main de son ennemi ou, comme il le pensait, à le rejeter. Dans les deux cas, David accepterait la décision de Dieu. Et le roi dit à Zadok :

« Rapporte l’arche de Dieu dans la ville. Si je trouve grâce aux yeux de l’Éternel, il me ramènera, et il me fera voir l’arche et sa demeure. Mais s’il dit : Je ne prends point plaisir en toi ! Me voici, qu’Il me fasse ce qui lui semblera bon.…» - 2 Samuel 15 : 25-26.

Tsadok et les prêtres ramenèrent donc l’Arche de Dieu à Jérusalem. Et David monta sur le Mont des oliviers et pleura avec la tête couverte et les pieds nus ; et ceux qui étaient avec lui firent de même. Il instruit Huschaï, l’Arkien, son ami, de rester à Jérusalem et de faire semblant de servir Absalom, afin de réduire à néant le mauvais conseiller d’Ahitophel, qui avait conspiré avec son fils contre lui. Et David demanda à Huschaï de transmettre toutes les informations aux prêtres, Tsadok et Ablathar, qui lui transmettraient toutes les informations en retour. Ainsi Huschaï pourrait accueillir Absalom comme roi, pour servir le fils comme il avait servi le père.

Je vais m’arrêter maintenant, mais je continuerai avec ce sujet dans mon prochain sermon.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.