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15ème Sermon – La patience du roi David

Jésus - reçu par Dr Samuels le 28 Juillet 1958, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Les sermons que je vous communique sur David, le roi, sont importants parce qu’ils montrent aux lecteurs que la guerre et l’épée ne sont pas uniquement ce qui caractérise le plus grand des rois Hébreux, mais qu’il y avait une facette de son comportement qui révèle son amour humain, qui s’est exprimé dans sa bonté, sa sympathie et sa patience.

Pour cela, alors que nous nous tournons vers cette époque, lorsque David fut contraint de fuir la colère de Saül et de vivre comme un hors-la-loi dans le désert avec une bande de plusieurs centaines d’hommes, nous voyons que David ne put se maintenir que par la rapidité d’action, soit en fuyant ou en attaquant, soit en se procurant, dans de nombreux cas, de la nourriture par une sorte d’accord conclu entre David et les éleveurs de moutons de la région, selon lequel les hors-la-loi ne feraient pas de raids et ne tueraient pas les animaux ou les bergers.

Maintenant les écritures rapportent comment, une fois, David a appris que Nabal, un riche éleveur de moutons de Maon, avec qui David avait conclu un accord, tua certaines de ses brebis afin de nourrir les tondeurs et obtenir un profit lors de la vente de la laine. Alors David a envoyé certains de ses hommes se procurer de la nourriture. Mais Nabal refusa, car il avait entendu que Saül n’était pas loin du Carmel, où son bétail pâturait et pensa que si Saül apprenait qu’il avait fourni de la nourriture aux fugitifs, Saül, dans sa colère, pourrait marcher contre lui et ses biens.

David, bien sûr, dépendait de ces arrangements pour se nourrir, et s’il permettait à Nabal de le casser, lui et ses hommes ne pourraient subsister, ainsi, sans se soucier de Saül et ses troupes, David marcha rapidement contre Nabal.

Et David dit à ses hommes: « Que chacun de vous ceigne son épée ! » - 1 Samuel 25 : 13. Et ils ceignirent chacun leur épée. David aussi ceignit son épée, et environ quatre cents hommes montèrent à sa suite.

Un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, femme de Nabal, en disant :

Voici, David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître Nabal qui les a rudoyés. Et pourtant ces gens ont été bons pour nous ; ils ne nous ont fait aucun outrage, et rien ne nous a été enlevé tout le temps que nous avons été avec eux, lorsque nous étions dans les champs, ils nous ont, nuit et jour, servi de muraille, tout le temps que nous avons été avec eux, faisant paître les troupeaux. Sache maintenant et vois ce que tu as à faire, car la perte de notre maître et de toute sa maison est résolue, et il est si méchant qu’on n’ose lui parler. - 1 Samuel 25 : 14-17

Alors Abigail, sans consulter Nabal, qui était en état d’ébriété, prépara une quantité considérable de provisions, les chargea sur des ânes et les conduisit pour intercepter David avant qu’il n’atteigne la maison de Nabal. Et lorsqu’elle le rencontra, elle se prosterna devant David, lui présenta les provisions en l’implorant afin qu’il ne cherche pas la vengeance.

Elle dit :

A moi la faute, mon seigneur ! Entends les paroles de ta servante. Ne prête mon Seigneur, je te prie, aucune attention à Nabal, car il est comme son nom l’indique. Mais le mien est l’iniquité, car je n’ai pas vu le jeune homme que tu as envoyé…. Regarde, c’est l’Éternel qui t’a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main. Alors, maintenant, pardonne l’intrusion de ta servante, car le Seigneur te fera sûrement une maison établie, et le mal ne sera pas trouvé en toi…. Étant donné que le Seigneur a traité avec toi, que la violence contre Nabal et sa maison ne soit pas retenue contre toi. - 1 Samuel 25 : 24-31

Et David répondit :

Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui t’a envoyé ce jour pour me rencontrer ; sois bénie pour ta discrétion et sois bénie que tu m’aies préservé, en ce jour, de cette violence et de chercher vengeance de ma propre main…… Va en paix dans ta maison ; vois, j’ai écouté ta voix et j’ai accepté ta personne. - 1 Samuel 25 : 32-35

Et David épargna Nabal et sa maison, bien qu’il était très en colère, cependant il ne fut pas insensible au plaidoyer de la miséricorde, parce qu’elle fut faite par celle qui a pris sur elle l’erreur de son mari et lui montra une profondeur de noblesse du cœur et de courage qui a touché une corde sensible en lui. Sa bonté de cœur fut appréciée, car si David n’avait pas eu une certaine noblesse d’âme, ses requêtes seraient passées, en vain, au-dessus de lui. Et il a également considéré sa venue comme un signe du Père qu’il ne devrait pas se venger de sa propre main de Nabal ; et il a retenu son épée, car il était conscient de ce qu’il considérait être la Volonté de Dieu. En raison de sa noblesse d’âme, il sut que Dieu l’avait envoyée, car il savait que cette noblesse d’âme venait uniquement du Père. Parce que David avait la compréhension du cœur qui lui avait révélée que le Père était générosité, et cet amour, cette bonté et miséricorde et tout ce qui était noble, était Lui ; et elles sont venues à l’homme par Lui.

Et bien que Nabal ne fut pas puni par Dieu, cependant ses actions envers David et d’autres ont favorisé, comme elles le font toujours, la création, en lui, de mauvaises conditions, car la condition d’âme chez l’homme attire les esprits d’une condition d’âme semblable ; et le mal dans l’âme de Nabal a attiré sur lui les mauvais esprits qui ont contribué à tisser de mauvaises conditions pour lui. Et il craignait les réactions de David et Saül, et aussi tout ce qui pourrait s’abattre sur lui et ses propres serviteurs qui pourraient trembler de peur que ses faits et gestes causent leur mort aux mains de l’un ou l’autre de ces guerriers. Et, dix jours plus tard, Nabal a succombé, car sa peur a produit, à son âge, une crise cardiaque. Et David pensa que c’était la punition de Dieu, et il fut heureux qu’il ait retenu sa main.

Et David pensa aussi que c’était un signe de Dieu qu’il devait prendre cette noble veuve comme sa femme, ce qu’il fit. Abigail était heureuse, dans la mesure où elle pouvait voir la générosité de cœur de David et elle l’aimait pour cela. Maintenant Abigail apporta avec elle sa richesse et propriété et elle a contribué à donner, à David, un nouveau prestige en Judée. Et sa patience lui permit de développer en lui des conditions favorables, et le Père fut satisfait de l’âme de David.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.