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14ème Sermon – La foi inébranlable de David dans le Père
Jésus - reçu par Dr Samuels le 22 Juillet 1958, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Dans d’innombrables histoires et commentaires sur David, son courage dans la bataille, son pouvoir de direction, son habileté à étendre les frontières de la nation Hébraïque et, inévitablement, ses péchés avec Bethsabée et son mari Urie, sont les thèmes qui sont constamment mis en avant. Ils sont, peut-être, justifiés et fondés à estimer les qualités de l’homme et à juger de son personnage, et, je dois aussi ajouter, du point de vue religieux, sa foi inébranlable dans le Père et, bien entendu, ceci est vrai. Cependant, je veux aussi vous dire que David était un homme de chaleur personnelle et qu’il a fait preuve de gentillesse et sympathie, non pas comme une obligation qui était due à Dieu, mais qui venait de son cœur et qu’il se sentait comme un être humain.
C’est pourquoi David avait une profonde affection pour Jonathan, car il sentait en lui un ami fidèle et éprouvait de la sympathie pour le jeune homme dont le père était irascible et parfois incontrôlable dans ses crises de colère. Ils agissaient ensemble dans les sports virils de la journée, convenant au fils du monarque et à son écuyer, et se sont finalement appréciés l’un et l’autre dans les incursions et la chasse. Le malheur de Jonathan en tant que fils du Roi Saul, qui se serait sacrifié pour maintenir un serment, comme cela s’est produit dans les temps anciens à l’époque des Juges, a été atténué par son amitié pour David. C’est pourquoi on ne devrait pas être surpris de remarquer qu’il a agi pour sauver son ami de la persécution de l’homme qui n’était pas assez souvent comme un père pour lui.
Ainsi Jonathan fit alliance avec David, « Si je dois vivre encore, veuille user envers moi de la bonté de l’Éternel; et si je meurs, ne retire jamais ta bonté envers ma maison. » - 1 Samuel 20 : 14-15. Parce que David et Jonathan savaient, dans leur âme, que la bonté de l’humanité venait de Dieu, et que, comme la loi de Moïse le proclame, « Aime ton prochain comme toi-même. » Et ainsi ils ont compris que l’Amour du Père agissait à travers l’amour que l’homme témoigne pour l’homme, mais ils n’avaient, naturellement, aucune idée que l’Amour Divin était différent de l’amour que Moïse avait proclamé : l’amour pour Dieu et pour son semblable. Ils ont reconnu qu’une âme pouvait être purifiée, mais qu’elle ne pourrait jamais devenir divine par l’Amour du Père car cet amour n’était pas connu et ne pourrait pas être acquis par l’humanité jusqu’à ce que, en tant que Messie de Dieu, je vienne en possession de cet amour et proclame sa disponibilité à l’humanité.
Jonathan venait pour consoler David quand il devait vivre comme un hors-la-loi dans le désert et dans différentes places fortes, aussi David versa des larmes amères lorsqu’il apprit la mort de Jonathan et celle de son père, dans l’affrontement du mont Gilboa. Et il se lamentait :
Comment Jonathan a-t-il succombé sur tes collines ?
Je suis dans la douleur à cause de toi, Jonathan, mon frère !
Tu faisais tout mon plaisir ; Ton amour pour moi, était admirable,
Plus noble que l’amour des femmes. Comment des héros sont-ils tombés ?
Et leurs armes de guerre détruites. - 2 Samuel 1 : 25-27
En ce qui concerne la mort de Saul, David a estimé qu’il s’agissait d’une punition de Dieu et la justification de son propre comportement éthique, car il ne lui avait pas été permis de détruire l’oint de Dieu sur Israël, bien qu’il ait été déterminé à le tuer. En effet, alors qu’il était un fugitif, David a pu pénétrer dans le camp de Saul et prendre sa lance alors que le roi dormait. Et quand Abischaï, le frère de Joab, était prêt à le tuer, David l’en a empêché :
Ne le détruis pas, car qui pourrait impunément porter la main sur l’oint de l’Éternel ?
L’Éternel est vivant ! C’est à l’Éternel seul à le frapper,
Soit que son jour vienne et qu’il meure,
Soit qu’il descende sur un champ de bataille et qu’il y périsse.
Loin de moi, par l’Éternel ! de porter la main sur l’oint de l’Éternel ! - 1 Samuel 26 : 9-11
Voilà sa foi en Dieu était telle qu’il ne pouvait pas s’engager dans ce qu’il ressentait serait un crime contre le représentant de Dieu. Certes, ce n’est pas la plus haute éthique, car l’âme pure ne peut pas prendre la vie, même comme indiqué dans les dix commandements de Moïse, car c’est une loi de Dieu, et il n’y a aucune haine ou pensée de vengeance dans l’âme pure, peu importe qui soit la personne qui blesse ou transgresse. Oui, cette foi en Dieu a agi avec une grande force en David, reléguant la punition au Père. David a réussi à retirer la haine et la vengeance de lui-même et fut capable d’observer la Loi de Dieu : « Tu ne tueras point. » Ainsi la lamentation de David pour Saül ne fut pas une exultation devant la défaite de l’ennemi, ni ne fut une référence quelconque à l’hostilité et à la jalousie de Saül ; seulement l’expression de la tristesse que le dirigeant d’Israël ait péri avant ses ennemis.
David ne causa pas non plus la mort du porteur des mauvaises nouvelles au mont Gilboa, comme il est indiqué dans les seize premières lignes du Second Samuel, car cela est une insertion ultérieure d’un écrivain et n’avait aucun fondement. Ce n’est simplement que l’amplification de l’aversion de David pour le meurtre de quiconque tuant l’oint du Seigneur. Au contraire, les pensées de David étaient avec le fils de Jonathan, Meribaal, appelé Mephiboscheth, qui était paralysé des deux pieds, et la gentillesse de David à son égard est consignée dans les écritures.
Et David dit : « Reste-t-il encore quelqu’un de la maison de Saül, que je lui fasse du bien à cause de Jonathan ? … pour que j’use envers lui de la bonté de Dieu ? » - 2 Samuel 9 : 1-3 « et Meribaal, appelé Mephiboscheth, le fils de Jonathan, vint à David et tomba à ses pieds. » Et David dit : « Mephiboscheth » Et il a répondu : « Voici ton serviteur. » Et David lui dit : « Ne crains point, car je veux te faire du bien à cause de Jonathan, ton père. Je te rendrai toutes les terres de Saül, ton père, et tu mangeras toujours à ma table.…» - 2 Samuel 9 : 6-7. Et David l’a fait, finalement, restaurant au fils de Jonathan, tout ce qui appartenait à la maison de Saül. Je continuerai à parler de la bonté de cœur de David dans mon prochain sermon.
Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.