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10ème Sermon – L’amour humain est un préalable indispensable à une appréciation de l’Amour Divin
Jésus - reçu par Dr Samuels le 18 Février 1958, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Dans mon neuvième sermon, j’ai écrit sur le Nouveau Cœur, et comment, lors de longues périodes de temps enregistrées dans l’Ancien Testament, les hommes sont devenus conscients que si l’homme se tournait vers Dieu, Il les aiderait à devenir comme son propre cœur, ce qui, pour eux, signifiait une âme libre du mal et imprégnée avec un sens de la vertu, de la justice et de la miséricorde l’un envers l’autre. J’ai montré comment cela s’est produit au temps du prophète Samuel avec l’onction de Saul, et comment, dans les derniers temps, les prophètes étaient convaincus que, au fil du temps, Dieu répandrait son esprit sur ses enfants et leur donnerait un cœur nouveau, dans lequel l’âme serait sans mal et sans péché et lumineuse avec la pureté de la justice, de l’amour et de la miséricorde.
Maintenant, dans mon dernier sermon, j’ai aussi mentionné spécifiquement Ézéchiel et Jérémie, parce qu’ils ont été ces prophètes qui ont fait le principal usage du terme, le Nouveau Cœur, ou le cœur de chair, en ce sens que la purification de l’âme n’était pas disponible pour l’homme lorsque l’homme a cherché l’aide de Dieu pour l’obtenir. En fait, le message reçu par les prophètes disait que le jour viendrait où l’homme serait prêt à recevoir son aide, et que Dieu a promis Son Aide quand ce jour viendrait.
Mais lorsque, dans ma jeunesse, j’ai étudié l’Ancien Testament avec l’Amour du Père déjà rayonnant et en croissance régulière dans mon âme, j’ai trouvé que cette purification de l’âme humaine n’était disponible à l’humanité que par l’obéissance à ses ordres que l’on trouve dans les Dix Commandements donnés à Moïse et que la promesse du Nouveau Cœur, le cœur de chair, dans laquelle l’esprit de Dieu devait être répandu sur l’humanité, devait signifier quelque chose au-delà de ce qui était alors disponible pour l’humanité. Et j’ai trouvé, avec le Père Lui-même comme mon mentor, que la Voie vers la divinité de l’âme n’était pas par le biais de sacrifices ou rituels basés sur la crainte, ni dans le développement de l’amour humain, mais en accomplissant Sa Volonté d’obtenir Son Amour à travers la prière sincère pour Lui.
Et j’ai trouvé que, aux côtés du concept de Dieu présenté comme celui qui exulte dans le sang de ses ennemis, ou comme celui qui punit un croyant s’il ne se pas conforme exactement aux rituels des nombreuses offrandes que Dieu n’a jamais ordonnées à Moïse d’effectuer, il y avait une croissante compréhension de Dieu comme un Père qui aime ses enfants, qui exulte dans la bonté, la miséricorde et la justice, et vers Lequel ses enfants peuvent venir et purifier leur âme de leur souillure. Et j’ai vu, sur la base des écrits inspirés dans l’Ancien Testament, que Dieu était un Dieu de l’Amour Divin et de la Miséricorde, et que le Nouveau Cœur promis par Dieu à l’homme était une âme remplie de Son Amour, qui permettrait non seulement de purifier l’âme mais de faire de celle-ci une nouvelle âme, immortelle en sa possession de l’Amour du Père. Et l’Amour du Père dans mon âme m’a dit que le Nouveau Cœur, qui, jusqu’au moment de ma venue, pouvait seulement signifier une âme purifiée, signifie que l’âme de l’humanité pourrait maintenant être transformée en une âme divine, remplie de l’Essence du Père, l’Amour Divin, et que moi, Jésus de Nazareth, fils de Joseph et Marie, je possédais dans mon âme, l’Amour du Père et que j’étais à cet égard, divin. De cette façon, j’ai réalisé que j’étais l’Oint, le Messie, par l’intermédiaire duquel le Salut devait être donné à l’humanité, et que, en moi, le Nouveau Cœur de l’Ancien Testament avait été accompli.
Maintenant afin que l’humanité connaisse et apprécie l’Amour et la Miséricorde du Père dans l’octroi de Son Essence Divine pour la vie éternelle de Ses Enfants avec un bonheur croissant pour eux tout au long des temps éternels, l’humanité doit développer une compréhension de ce qu’était cet Amour et sa capacité d’éliminer le mal. La seule façon que cela pouvait être fait, c’était par le biais de l’enregistrement de l’histoire de l’amour humain, car c’est avec cela que l’homme avait été doté à sa création et c’était quelque chose qu’il pouvait comprendre.
Le message d’amour dans l’Ancien Testament est donc celui de l’amour humain, avec la promesse de ce Grand Amour avec lequel j’ai été envoyé afin de le mettre à la disposition de l’humanité. Mais l’histoire de ce Grand Amour, interrompu par ma mort et mal compris par ceux qui ont suivi mes apôtres, n’a été entièrement dévoilée qu’aux âmes dans le monde des esprits. Et celles qui ont accepté ce message comme vrai sont venues vers la Gloire du Père et vivent avec lui dans les Cieux Célestes, des enfants rachetés du Père et des anges divins de l’Amour Divin. Mais ces âmes qui vivent dans le monde matériel, et beaucoup de celles qui ont vécu dans le monde matériel, depuis le jour où j’ai proclamé le message de l’Amour Divin à l’humanité, n’entendent pas le message que j’ai proclamé et cherchent leur chemin vers Dieu à travers le développement de leur amour humain. Or cet amour ne saurait conduire aux Cieux Célestes et vers l’âme divine, mais seulement vers les Cieux Spirituels de l’âme purifiée, mais toujours humaine.
Maintenant le développement de l’amour humain dans l’Ancien Testament est un récit pour lequel de nombreux volumes pourraient être écrits, et je ne peux pas, dans ces sermons, écrire plus que les lignes directrices dans l’attente d’un développement ultérieur. Cependant, déjà en Abraham, l’homme selon le cœur de Dieu, l’amour humain resplendit. Son amour pour son fils Isaac, rompant avec la pratique des sacrifices humains, habituelle en son époque pour apaiser les divinités de la colère dans lesquelles l’humanité croyait alors ; sa plaidoirie envers Dieu afin que la Sodome pécheresse soit épargnée ; ses propositions à Lot, le fils de son frère, pour un règlement pacifique de leur différend sur le bétail ; son sauvetage de ce même Lot de la captivité lorsque Sodome a été prise par les chefs de clan en maraude, révèlent l’amour qu’Abraham avait pour son prochain et pour son Dieu, des centaines d’années avant que le premier commandement de Moïse ne soit donné au peuple comme un commandement obligatoire de Jéhovah.
Et les écrivains de l’Ancien Testament sont préoccupés avec Jacob, fils d’Isaac, le terrassier de puits, et comment Jacob est devenu prince d’Israël après ses années turbulentes de tromperie et de ruse. Depuis le détournement du droit d’aînesse et la bénédiction de son frère, on découvre un Jacob différent, une personne qui montre son chagrin quand son fils tue les hommes du peuple de Hamor et de Sichem, qui voulaient se marier avec Dinah, après qu’ils l’aient souillée. Et Jacob, plusieurs années après avoir trompé son frère, ne cherche pas à fuir ou à combattre Esaü, mais décide d’une restitution sous la forme d’un don. Et Esaü, quand il a vu son frère cadet, courut à sa rencontre, l’étreignit et tomba à son cou et l’embrassa, et ils pleurèrent.
Et c’est le genre d’amour humain, entre le père, le frère et le fils, que l’hommepouvait comprendre et devait d’abord comprendre avant de pouvoir comprendre l’amour que le Père Céleste a pour ses enfants.
Dans mon prochain sermon, je continuerai avec le développement de l’amour humain dans l’Ancien Testament.
Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.