Révélations

5ème Révélation : Pourquoi Jésus n’a pas été accepté comme le Messie

Jésus - reçu par Dr Samuels le 14 Juin et 5 Novembre 1955, Washington, USA.

Je souhaite continuer avec les vérités du Nouveau Testament et parler de mes enseignements dans le Temple de Jérusalem, à l’automne avant ma mort, car ce fut la première fois que j’ai eu l’occasion de me présenter, comme étant le Messie, devant les principaux sacrificateurs, les dirigeants et les personnes les plus éduquées, en matière de religion, parmi le peuple Hébreu. J’ai expliqué que ma mission était de proclamer la nouvelle alliance entre le Père Céleste et le peuple d’Israël, que l’Amour Divin du Père était maintenant disponible et pouvait être obtenu par tous ceux qui pourraient le demander par le biais fervent de leur âme. Je leur également dit que j’étais le signe visible de Sa présence, parce que, dans mon âme, la nature et l’essence du Père étaient présentes sous la forme de l’Amour Divin, et que mon âme était de cette Nature et Essence du Père et par conséquent immortelle.

Mais, pour les dirigeants Hébreux, ma proclamation a semblé fausse parce qu’Isaïe avait prophétisé que personne ne savait d’où le Messie viendrait; alors que j’étais bien connu – comme étant Jésus de Nazareth, car ils identifiaient un homme non pas selon sa ville natale mais selon le lieu où il a vécu la majeure partie de sa vie et à laquelle il était associé ; ainsi Jérusalem était considérée comme la ville du « Grand Roi David », plutôt que Bethléem, où il était né. Le Nouveau Testament infère que les dirigeants Hébreux ne savaient pas que j’étais né à Bethléem – et que par conséquent la prophétie d’Isaïe, relative à l’origine inconnue du Messie, m’était applicable. Cependant le fait est que, non seulement ils savaient d’où je venais, mais ils connaissaient également mon père, Joseph, membre du Sanhédrin, et que lui aussi était originaire de Bethléem.

Ce type d’argument, cependant, montrait la mauvaise foi et le recours à la technicité et la détermination des prêtres pour ne pas me reconnaître comme étant le Messie. Cette reconnaissance, ils pensaient, perturberait leur position élevée en tant que chefs religieux de la nation, ce à quoi ils ne voulaient pas renoncer. Ces détails techniques étaient un subterfuge, une façon de mettre en avant leur manière de débattre de questions qui étaient chères à leur cœur, mettant l’accent sur des distinctions intellectuelles à couper les cheveux en quatre et résultant d’interprétations subtiles de la loi, lesquelles étaient étrangères aux questions de base et de clairvoyance spirituelle grâce à la recherche de la vérité par l’intermédiaire de leur âme.

Et ainsi, répondant à leurs objections scripturaires dans leurs propres termes, j’ai proclamé qu’il n’était pas vrai qu’ils ne savaient pas d’où je venais, ou qui était mon père, puisqu’ils ont fait référence à Joseph comme mon père, qu’ils connaissaient bien. J’ai fait référence à Dieu, mon Père céleste, qu’ils ne connaissaient pas, pas plus qu’ils ne connaissaient d’où je venais en tant qu’âme Divine, ni comment ou quand j’avais été créé. La référence des Rabbins à mon père Joseph ont, plus tard, été éliminées des Évangiles, la mention de mes parents terrestres était une épine dans le pied des révisionnistes des Évangiles qui étaient déterminés à faire de moi un homme-Dieu, né d’une vierge et étant la deuxième personne de la supposée Trinité, ce qui, bien sûr, n’a, en réalité, aucun fondement.

Je leur ai également dit que, s’ils connaissaient le Père, ils pouvaient me connaître, moi, son fils, comme étant son envoyé et me reconnaître comme étant le Messie, et citant Isaïe, tout comme les dirigeants Hébreux, j’ai cité les paroles de mon Père ; Prêtez l’oreille, et venez à moi, Écoutez, et votre âme vivra : Je traiterai avec vous une alliance éternelle, Pour rendre durables mes faveurs envers David.… Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, Comme chef et dominateur des peuples.

Et ce que j’ai dit était connu par tous ceux qui avaient reçu une instruction concernant le Père Céleste, ils savaient alors qu’Il avait choisi pour eux un Messie dans la lignée de David. Ils devaient donc m’accepter comme leur Messie, comme étant celui qui permettrait à leur âme de vivre, en mettant à leur disposition le don de l’immortalité dans l’Amour Divin du Père, accompagné par la puissance de guérison et par les miracles que j’avais effectués par le Père et ainsi attesté de la vérité de ma mission.

Et je les ai de plus informé que, s’ils voulaient affirmer la vérité de mes paroles, ils devaient essayer de tester mes enseignements proclamant que l’Amour du Père est maintenant disponible et de se tourner, en prière et de manière fervente, vers le Père afin de le recevoir. Ils pourraient ainsi vérifier, si leur attitude était sincère, si l’Amour du Père, véhiculé par le Saint-Esprit pourrait brûler et briller dans leur âme et, que, par ce signe, ils se rendraient compte que son Amour y était présent.

J’ai également dit que ces enseignements n’étaient pas les miens, mais ceux du Père – que j’avais été envoyé par Lui pour le proclamer aux enfants d’Israël, et que, ayant été envoyé par Lui, je ne faisais rien de moi-même, mais tout ce que j’avais fait je l’avais fait par le Père – c’est-à-dire par le pouvoir que j’ai reçu du Père. Je n’ai pas dit que je pouvais le faire, que j’avais vu le Père le faire ou que l’imitais, comme l’indique l’Évangile, car cela me donnerait un pouvoir égal à celui du Père, ce qui est un blasphème, car aucun mortel ou esprit, ne pourra jamais, de toute l’éternité, avoir un pouvoir égal à celui du Père. Cette la révision a été faite plusieurs années plus tard, en conformité avec la fausse doctrine, développée au début de la période Grecque du Christianisme, après ma mort, afin de me rendre co-égal au Père. Je voudrais dire que, si une telle absurdité fut admise pour un moment, elle se prête à sa propre destruction et prouve sa propre fausseté, parce que, n’ayant jamais vu le Père Céleste donner sa vie pour ses brebis, Israël, alors moi, Jésus, je ne pourrais le faire au sens où cela est compris dans le Nouveau Testament, c’est à dire que mon sang versé et mon sacrifice sur la Croix sont la source de rémission des péchés.

J’ai cité les Psaumes et le Prophète Samuel sur l’Alliance Davidique, disant : J’élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j’affermirai son règne. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume, Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils.

Donc s’ils connaissaient le Père et honoraient Sa parole, ils savaient aussi que je proclamais le salut éternel de l’âme par le biais de Son Amour, qui a été mis en évidence dans mon âme et témoigne de Sa Puissance par mon intermédiaire. J’ai également témoigné que, alors qu’ils ne connaissaient pas le Père, Je le connaissais en effet et était envoyé par lui – et j’ai dit que Dieu était mon témoignage de la vérité de ma mission – une mission dans laquelle je m’étais engagé pour Sa gloire, et non pour la mienne.

J’ai également expliqué que je n’avais pas brisé la Loi de Moïse au sujet du Sabbat lorsque j’ai guéri et réuni les enfants du père ce jour-là, parce que si la circoncision était supérieure au Sabbat, acte qui permettait à un membre du corps d’être restauré, combien plus important que le Sabbat était cet acte qui permettait au corps tout entier d’être restauré ?

C’est pourquoi j’ai dit qu’en refusant de me reconnaître comme le Messie, simplement parce que j’avais exercé mon pouvoir de guérison le jour du Sabbat, ils ne faisaient qu’utiliser un subterfuge pour me refuser leur reconnaissance et pour cacher leur propre violation de la Loi mosaïque – faisant un membre du corps plus important que le corps lui-même et c’était eux, pas moi, qui étaient coupables de transgression. J’ai ajouté qu’alors même que le Père savait et était en moi pour m’avoir accordé le don de Son Amour en répondant aux aspirations de mon âme et de ma prière, cet Amour était Sa nature et Son essence, et même que je connaissais le Père et étais de la même manière en Lui.

Je n’ai jamais dit que j’étais le Bon Pasteur, parce que cela faisait référence au Père. Cette déclaration a été insérée plusieurs années après ma mort, afin de m’élever pour être égal à Dieu. Au lieu de cela, j’ai dit que le Père est le Bon Berger – la bergerie étant le Royaume des Cieux et que j’étais la porte à travers laquelle les moutons entraient dans la bergerie et dans la présence et la connaissance du Berger, et que le portier qui ouvre la porte est le Père. Le Père donne la vie éternelle à Ses Brebis, et je suis le chemin, la porte, par laquelle les brebis peuvent entrer dans la bergerie de la vie éternelle. Dans les Psaumes, il a été souligné que le Bon Berger, Dieu, utiliserait David ou, mieux, un rejeton de David, comme un assistant pour guider les moutons vers la bergerie.

Je pense en avoir assez dit assez sur ce sujet en expliquant beaucoup de choses qui sont restées obscures dans le Nouveau Testament. Je vous donne ma bénédiction ainsi qu’au Docteur et à tous mes disciples qui font le travail du Père, je vais arrêter et signer moi-même,

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.

Note : Concernant sa vie, sa naissance et sa mission, Jésus s’est également exprimé dans les messages suivants :

Auteur Titre du message Date du message
Jésus La condition du monde au temps des enseignements de Jésus 24 Mai 1915
Jésus Description de la naissance et de la vie de Jésus jusqu’à l’époque de son ministère public 07 Juin 1915
Jésus Description de la naissance et de la vie de Jésus jusqu’à l’époque de son ministère public (suite) 08 Juin 1915
Jésus Jésus n’est jamais allé en Inde et (ou) en Grèce pour étudier leurs philosophies comme certains le pensent 29 Juin 1915
Jésus Jésus se réfère à la prophétie sur la fin du monde (Matthieu 24) 20 Mai 1918
Jésus 4ème Révélation : Jésus annonce Sa Messianité 25 Mai 1955