Révélations

24ème Révélation : Jésus explique les passages de La Prière et corrige plus de passages de l’Évangile de Jean

Jésus - reçu par Dr Samuels le 23 Juin 1955, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Je suis ici, une fois encore, pour écrire sur les vérités du Père, et je tiens à commenter la prière donnée, il y plusieurs années, à M. Padgett - la seule nécessaire pour obtenir l’Amour du Père ; et le Docteur doit vraiment être félicité pour sa perspicacité à percevoir toutes les implications de la Prière. Il faut aussi comprendre que lorsque j’ai écrit, « par la mort et le sacrifice de l’une de tes créatures », je faisais allusion à la coutume Hébraïque du pardon à travers le sacrifice des agneaux et des bœufs, qui était censée éliminer le péché. En ce moment-là je ne faisais pas référence à moi-même, me considérant comme l’égal de la divinité, car cette prière fut initialement donnée avant que toute croyance sur ma nature ne soit établie et ce n’est pas moi qui l’ai enseignée mais fut simplement insérée lorsqu’elle fut donnée à M. Padgett en ma qualité de Christ ressuscité et afin de signaler une fausse interprétation qui s’était développée au fil des années. Ainsi, il est entendu que, dans l’enseignement initial de la Prière, ces derniers mots rejetant ma personne comme étant une avec la  « divinité » n’apparaissaient pas.

J’ai simplement mentionné ceci afin d’expliquer toutes les questions qui pourraient surgir quant à comment telle une pensée, que l’on trouve nulle part dans mes enseignements dans les Évangiles, pouvait se trouver dans une prière censée contenir mes propos d’origine, au moins en substance.

Je sais que vous avez étudié l’Évangile de Jean, car c’est celui qui se préoccupe le plus de ma relation au Père, et dans lequel est contenu le matériel qui, lorsqu’il est correctement interprété, révèle l’Amour Divin comme la Substance qui m’a fait Messie et qui m’a permis de prendre cette position, même comme un mortel, qui m’exalte aux yeux de ceux qui comprenaient mes enseignements et reconnaissaient la relation particulière que j’ai eu avec le Père. Et c’est cet Amour Divin qui imprègne et remplit mon âme au moment de ma venue pour entreprendre mon ministère public.

Dans le même temps, comme vous le savez déjà, bon nombre des déclarations contenues dans l’Évangile de Jean n’ont jamais été écrites par Jean mais par les successeurs qui ont révisé et réécrit l’Évangile conformément à leur propre et moindre compréhension des vérités spirituelles et à la lumière de la doctrine transformée qui a progressivement remplacé les vérités, pour satisfaire aux conditions imposées par la moindre compréhension de ces vérités.

Je tiens à continuer ce soir avec le vrai sens des déclarations douteuses dans l’Évangile de Jean qui lui sont attribuées, mais qu’il n’a jamais écrites. Dans le chapitre 5 se trouve le verset, Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Maintenant, ce passage est très trompeur, car il insiste sur la pensée que Dieu impose Sa Volonté à l’humanité dans le monde des esprits et que, probablement, je le fais, de la même manière, dans le monde des esprits tout comme dans celui de la chair. Maintenant, rien ne peut être plus éloigné de la vérité que cette déclaration, car elle signifie que l’homme, que ce soit en tant que mortel ou dans le monde des esprits, est dénué de libre arbitre et est soumis à la Volonté du Père ainsi qu’à ma volonté ; et que, si c’était le cas, alors l’homme ne serait pas la plus grande des créations de Dieu mais une simple marionnette. Et, en outre, cela m’attribue un pouvoir que je ne possède pas, ni que j’oserais exercer si toutefois je le possédais, car je n’ai pas envie de contraindre l’homme à venir au Père, car une telle contrainte constituerait une violation des lois qui s’appliquent à la création de l’homme, et un tel désir serait un désir de violer les Lois de Dieu, ce qui est étranger à ma nature. Il faut souligner que l’homme a un libre arbitre, avec lequel il détermine ses actions sur terre et dans le monde des esprits, et aucun homme et même pas Dieu lui-même, ne peut empiéter sur ce libre arbitre sans violer les lois de la création de l’homme.

Quand l’écrivain a écrit ces mots, il était sous l’impression erronée que le destin ou la Volonté supérieure de Dieu, détermine si l’homme cherchera ou ne cherchera pas le Père; mais en fait le passage doit être interprété comme signifiant que le Père provoque l’âme morte, par le biais de Ses lois d’indemnisation qui, éventuellement, purifieront l’âme de ses péchés, afin d’hériter du plan de l’homme naturel parfait. Et si cette âme est ouverte aux enseignements des esprits Célestes et de leurs collaborateurs, alors cette âme, sur l’application de ces enseignements, peut être transformée en une âme Divine à travers la prière au Père Céleste. Dans cette façon, l’âme est non seulement réveillée de la mort - à savoir, l’ignorance de son existence - mais se rend compte de, et est le propriétaire, de l’immortalité.

Et c’est ce que l’on entend par l’âme morte que Dieu ressuscite des morts. Mais ce processus résulte de la volonté de l’homme et du désir de son âme et non de la Volonté de Dieu imposant son diktat à l’homme. Et cela vaut aussi pour les références qui m’identifient comme le Fils, comme l’auteur, dans sa croyance erronée, de me mettre sur un pied d’égalité avec le Père, et pour cela j’ai fait cette référence dans ma prière à M. Padgett. Mais la déclaration est fausse, car je ne force pas les gens à avoir foi en moi ou dans mon message, mais je cherche à donner le message de l’Amour du Père pour l’humanité tout entière et ensuite permettre à ceux qui ont entendu le message de choisir de leur plein gré, s’ils vont l’accepter ou le rejeter. Et ce choix est donné à l’homme mortel aussi bien qu’aux esprits.

L’humanité a le choix, que ce soit dans la chair, ou dans l’esprit, de décider de fuir les enfers grâce à l’obtention d’une suffisance de l’Amour Divin à travers la prière au Père et, éventuellement, d’atteindre les Cieux Célestes, ou de stagner dans les souffrances et les ténèbres pour être éventuellement purifié. Mais il s’agit d’un choix libre de l’homme, lui-même, et il n’y a aucune contrainte de la part du Père, pas plus qu’il n’y a quelque chose comme « le destin » qui décide de sa propre destinée ; et toute déclaration implicite ou explicite dans le Nouveau Testament, contraire à ce que je dis ici ce soir est fausse et condamnable, car elle empêche l’homme de faire son propre choix et l’amène à se résigner à des illusoires et impossibles spéculations.

Je pense que j’ai couvert le sujet du libre arbitre et du destin de l’homme, alors qu’il est rejeté de certains des écrits attribués à Jean. Mais le sujet revêt une grande importance dans la recherche par l’homme, de son plein gré, de l’Amour du Père, et je reviendrai bientôt pour souligner d’autres mensonges  dans Jean et dans d’autres Évangiles.

Alors, je vous remercie de m’avoir permis d’écrire ce soir et je terminerai en disant : je suis votre ami et frère aîné,

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.