Révélations

23ème Révélation. Jésus explique le onzième commandement

Jésus - reçu par Dr Samuels le 16 Juillet 1955, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Je suis ici ce soir pour continuer mes messages sur les vérités de l’Évangile, et plus particulièrement avec Jean au sujet du commandement que j’ai donné à mes disciples et concernant l’obéissance à ce commandement qu’apporterait ce qui a été appelé le Consolateur ; en Jean 14, j’ai dit, comme il est rapporté dans le Nouveau Testament :

« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. »

« Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »

Et cette déclaration signifiait que, en tant que Messie, je donnais un commandement qui devait être placé avec et surtout au-dessus des dix commandements de Moïse ; et ce commandement était la Loi de l’Amour de Dieu.

J’ai dit à mes disciples qu’ils devaient s’aimer les uns les autres, non pas simplement dans le sens où ils devaient s’aimer eux-mêmes, mais toute l’humanité, parce que « les uns les autres » était un terme qui ne désignait pas seulement le cercle des disciples, mais tous les peuples. Cet amour devait inclure les êtres humains, qui les maltraitaient, et ils devaient aimer leurs ennemis tout autant que leurs amis.

Et que l’amour qu’ils devaient faire connaître à l’humanité n’était pas l’amour naturel donné à tous les hommes lors de leur création par Dieu, mais l’Amour Divin que Dieu avait reconféré à l’humanité avec ma venue ; et cet Amour pouvait être obtenu par mes disciples s’ils croyaient qu’il était disponible et qu’il pourrait être convoyé dans leur âme par le biais de l’action de l’Esprit Saint.

Tel était le sens de cette phrase très importante, « Comme que je vous ai aimé. » Car cela signifiait que j’avais aimé mes disciples avec l’Amour Divin que Dieu avait implanté dans mon âme à cause de mes désirs pour Son Amour et que mon amour pour mes disciples et, j’ajouterais, pour toute l’humanité, fut l’Amour Divin qui était en mon âme et que j’avais obtenu du Père, afin que mes disciples et toute l’humanité, obtiennent, par la prière au Père, le même Amour Divin dans leurs âmes que celui qui avait rempli la mienne. Et cet Amour Divin était l’Amour avec lequel mes disciples devaient s’aimer les uns les autres et l’humanité tout entière.

Ce fut le seul commandement que j’ai donné à mes disciples, aucun autre, car je ne leur ai pas commandé de boire ou de manger du pain en ma mémoire, parce qu’un tel acte ne pourrait avoir aucun mérite dans l’apport de l’Amour Divin dans leurs cœurs et ne pourrait être qu’un acte de vénération que je ne pouvais pas avoir souhaité imposer à mes disciples ; et ceci indépendamment du fait que je pensais que la mort pourrait ou non être proche. Mais j’ai dit, au contraire,

« et je prierai le Père et il vous donnera un autre consolateur, qui pourra être avec vous pour toujours. »

Et même si je n’ai pas dit pas cela avec autant de mots, ou en ces termes exacts, je voulais simplement dire que, comme je l’ai toujours fait, je prierais Dieu pour que leurs âmes s’ouvrent à l’Amour Divin, ce qui correspond à ce que l’auteur entendait par le Consolateur ; et que cet Amour continuerait d’être transporté, de plus en plus abondamment, dans l’âme de mes disciples, pendant toute l’éternité. Je ne voulais pas dire que je prierais le Père pour qu’il envoie son Amour Divin à mes disciples, simplement à cause de mes prières, mais je voulais dire que les âmes des disciples devaient avoir un désir intense pour l’Amour du Père afin qu’il puisse entrer dans les âmes qui étaient dans cet état de le recevoir.

J’ai aussi dit,

« si un homme m’aime, il observera mon message ; si vous gardez mon commandement et que vous demeurez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père et demeuré dans Son Amour »,

ce qui était une autre façon de dire que ces disciples qui croyaient que j’étais le Messie et m’aimaient, croiraient que mon âme était immortelle grâce à l’Amour Divin et prieraient le Père pour son Amour comme le chemin vers l’Union et la Réconciliation avec Lui et pour l’immortalité. C’est le message que j’ai enseigné et que j’ai demandé à mes disciples et à mes auditeurs de respecter c’est à dire de prier. Le résultat serait qu’ils seraient comblés avec le même amour comme je le fus et que nous pourrions donc avoir un amour mutuel les uns pour les autres de la même manière que j’ai prié le Père et reçu plus de son amour, J’ai aimé Dieu de plus en plus, et Son Amour pour moi est dans mon cœur.

Ces écrits de Jean sont corrects, en ce qu’ils montrent que l’Amour était le grand sujet de mes enseignements, mais ils n’expliquent pas la Nature Divine de l’Amour du Père envers Ses enfants, ou le fait que je fus rempli de son Amour Divin et ai cherché que mes disciples l’obtiennent aussi, par le biais du seul chemin possible – à travers la prière. Cela n’explique pas que cet amour avec lequel mes disciples devaient aimer était quelque chose de plus que l’amour ordinaire que les humains ont les uns pour les autres, ou la nature particulière de mon amour pour eux et pour l’humanité. Mais, si ces interprétations sont ajoutées, alors le sens réel de ces passages de l’Évangile sont rendus manifestes.

Je vous ai écrit ce soir sur ce sujet en raison de votre désir d’obtenir la confirmation quant aux vérités de certaines parties de l’Évangile de Jean qui avaient besoin d’explications, et parce que vous avez senti qu’elles étaient très près de, se elles ne la possédaient pas encore, la vérité. Je reviendrai pour vous communiquer plus d’informations sur les Évangiles qui traitaient, initialement, de mes enseignements de l’Amour Divin avant qu’ils ne soient modifiés voire mutilés au point d’être méconnaissables.

Je pense avoir assez écrit assez pour ce soir, et je vais donc vous dire, ainsi qu’au Docteur, bonne nuit et avec mon amour et ma bénédiction pour vous deux, je vais terminer et me signer votre ami et frère aîné,

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.