Révélations

13ème Révélation : Matthieu a écrit sur le divorce

Jésus - reçu par Dr Samuels le 3 et 6 Janvier 1955, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Je vais écrire ce message en relation avec l’un des parties les plus énigmatiques de l’Évangile de Matthieu, que Matthieu est censé avoir écrit, et à laquelle sont confrontés tous les étudiants du Nouveau Testament, cela concerne le divorce.

Tout ce que je peux dire, c’est que Matthieu a bien écrit ce texte sur le divorce, avec cependant certaines différences qui lui donnent un sens et une interprétation tout à fait différentes. En premier lieu, le divorce lui-même, bien qu’il ne soit pas mauvais, constate simplement un état de fait qui résulte d’une mauvaise relation entre deux âmes qui souffrent de l’influence de mauvais esprits ou des mauvais désirs qui assaillent ces âmes ; cela entraîne une inharmonie entre elles si bien qu’elles ne peuvent plus supporter la compagnie d’une autre personne et qu’elles désirent se séparer. Un tel acte de divorce, comme je l’ai dit, constate simplement cette inharmonie d’âme comme une réalité, mais il n’apporte pas de solution à la mauvaise relation constatée dans le mariage qui est en proie à des difficultés causées par les actions des âmes maléfiques. La solution n’est pas le divorce, mais la suppression du mal qui afflige les âmes, et ce mal ne peut être enlevé que si les personnes en question font beaucoup d’efforts, exercent leur amour naturel, ou, mieux encore, laissent l’Amour Divin entrer dans leurs âmes de partenaires du mariage, provoquant ainsi l’élimination des fléaux qui touchent leurs âmes. Et, avec l’élimination de ces maux, les âmes regagnent leur pureté primitive et l’harmonie est retrouvée dans le mariage.

C’est pour cette raison que je n’approuve pas le divorce, alors que Moïse a dû le tolérer parce que l’Amour Divin était inconnu à l’époque de Moïse ; il fallait donc fermer les yeux sur une situation qui découle de la dureté du cœur des hommes. En me référant à la Loi de Moïse, je fais référence ici à l’usage, de la lettre de divorce, par l’homme plutôt que par la femme, qui, à cette époque, était soumise, dans le domaine conjugal, à la domination de l’homme qui fut, plus souvent que la femme, l’agresseur. Lorsque je suis venu en Palestine pour commencer mon ministère, il fut possible, pour l’humanité, de recevoir l’Amour Divin à travers l’Esprit Saint, et les hommes qui avaient foi dans ma doctrine que le Royaume de Dieu était à portée de main, pouvaient, en appliquant mes enseignements, recevoir l’Amour Divin et obtenir cette transformation de leur âme. La transformation de la condition de leur âme d’un état critique à celle d’Ange pur, par le biais de l’amour naturel et de l’Amour Divin envers le conjoint du mariage, annulerait alors la nécessité du divorce. À tout le moins, l’Amour Divin, agissant dans l’âme du mortel, serait susceptible de libérer ces âmes du mal au point de rendre le mariage harmonieux.

Lorsque j’ai alors parlé du divorce d’une manière qui montrait que la séparation d’une femme et le mariage d’une autre amenait l’homme à commettre l’adultère et que l’homme qui épousait la femme ainsi mise de côté commettait également l’adultère, je voulais mettre l’accent sur une situation pécheresse pour une condition d’âme par ailleurs parfaite. Dans la nation Juive de l’époque, l’acte de divorce était un mal nécessaire, et je n’avais aucune intention de décréter que le divorce, tel qu’il avait été permis par la Loi de Moïse, devait être éliminé, parce que les conditions affectant le mari et la femme étaient encore pires à mon époque qu’à l’époque de Moïse. Et je n’ai jamais envisagé que ma parole serait utilisée, ultérieurement, par les Chrétiens, comme une loi absolue ; j’ai simplement indiqué un idéal.

Par ailleurs, je n’ai jamais dit qu’une femme devrait être divorcée sur le motif de l’adultère, comme l’exprime le Nouveau Testament, parce que cette phrase « à l’exception de l’adultère » fut insérée, plus tard, par un écrivain qui, conformément aux vues ultérieures, avait une attitude très sévère envers les pécheurs matrimoniaux. Cette attitude ne représente pas mes vraies idées sur le sujet, car ma véritable attitude envers la femme adultère est très clairement démontrée par le passage dans Jean qui cite mes propos tenus aux Juifs qui ont amené une femme fautive devant moi. Mes propos furent qu’elle devait être pardonnée parce qu’aucun accusateur, et ceci incluait l’époux offensé, était sans péché.

Tous les pécheurs, s’ils se repentent de leurs péchés en toute bonne foi, peuvent venir devant le Père Céleste en ayant confiance dans son amour et sa miséricorde, et cela inclut non seulement le voleur et le meurtrier mais également la femme adultère. Donc, vous voyez comment des écrivains bien intentionnés, mais qui n’avaient aucune conception de mes réels enseignements, ont donné une interprétation tout à fait différente de mes paroles et m’ont attribué des paroles que je n’ai jamais prononcées. C’est cette profanation de mes enseignements qui a infligé un indicible malheur à l’humanité pour des centaines d’années et a causé de terribles années de torture dans les enfers à ces auteurs pour leurs insertions bien intentionnées.

Je tiens à préciser que le divorce est recevable lorsqu’il met fin à un état de fornication aux yeux de Dieu même si un mariage est observé par l’homme et lorsque les deux partenaires se sont mariés pour diverses considérations sauf l’amour, lequel est la seule vraie justification du mariage. Lorsqu’il y a des enfants, le divorce entre ces couples provoque simplement plus d’enfer sur terre pour les parents et les enfants et c’est l’une des plus grandes causes de malheur sur terre. Par conséquent, les couples, dans toutes les conditions, doivent chercher une solution pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Ceci est tout à fait possible par l’exercice de leur amour naturel et la purification de leur âme. Cependant, et comme je l’ai dit antérieurement, cela peut être résolu plus efficacement en reconnaissant que Dieu est notre Père Céleste et qu’Il veut aider les mortels à condition que ces mortels se tournent vers lui et sollicitent son aide avec tout le sérieux de leurs âmes. La transmission de l’Amour Divin dans leurs âmes peut alors s’effectuer et permettre l’élimination conséquente du mal de ces âmes et leur transformation dans l’Essence Divine.

Dans cette phase la plus importante de l’existence de l’homme, comme dans toutes les autres, l’Amour Divin apportera la paix, le bonheur et l’harmonie et ceci se traduira par l’évitement des terribles enfers réservés aux hommes dont l’âme est endommagée par ses mauvais désirs et inclinaisons.

Reçu 6 Janvier 1955 :

Je vais continuer avec le Nouveau Testament, sur ses vérités, ses mensonges et vous parler de l’Amour Divin dans l’un des passages concernant le jeune homme riche qui est venu vers moi et m’a demandé comment il pourrait obtenir le salut de son âme. La façon dont le Nouveau Testament décrit cette rencontre amène le lecteur à supposer que mon grand message à l’humanité n’était rien de plus que les dix commandements, car plusieurs de ces plus importants commandements, concernant l’amour de Dieu pour l’homme, sont complètement omis, et seul ceux qui traitent des relations humaines sont donnés. Lorsque le jeune homme m’a déclaré qu’il avait obéi à tous ces commandements, et qu’il souhaitait savoir à quoi d’autre il devait obéir ou ce qu’il devait faire d’autre pour mériter le salut, je lui ai dit de donner tous ses biens, de devenir pauvre et de me suivre.

Eh bien, cela fait une très belle histoire dans le Nouveau Testament et elle est celle qui est généralement lue avec intérêt et acceptée par tous ceux qui comprennent que les dix commandements, donnés par Moïse aux enfants d’Israël, étaient, en réalité, les lois de Dieu concernant le code moral. Cependant, ils ne réalisent pas que si la communication de ces enseignements était simplement le but de ma venue, alors, il n’y avait pas besoin de Jésus parce que Moïse avait déjà donné ces commandements et je ne pouvais rien faire d’autre si ce n’est que confirmer ce que Moïse avaient déjà proclamé.

En fait, j’ai effectivement enseigné les lois de Moïse car elles conduisent au pur, mais non divin, état angélique qui peut être atteint par l’obéissance à ce code moral, cependant, comme vous le savez, ma mission n’était pas d’enseigner la loi, mais la grâce. C’est à dire la libération du péché, non par obéissance à la Loi, mais par le biais de la transformation de l’âme par l’Amour Divin transmis, dans cette Âme, par l’Esprit Saint. C’est précisément ce que j’ai enseigné au jeune garçon riche qui m’est apparu afin d’apprendre le chemin du Salut, car l’amour de l’homme pour l’homme et l’amour pour le Père ne conduisent pas vers le salut dans le sens qu’ils donnent à l’homme l’immortalité et l’Union avec le Père. J’ai donc enseigné au jeune homme le nouvel évangile de la grâce et de l’Amour Divin, qui était supérieur à l’amour pour Dieu révérant Dieu de la manière prescrite, comme on peut le trouver dans les trois premiers commandements de Moïse. Les écrivains postérieurs de l’Évangile, lors de leur copies et recopies, ne pouvaient pas comprendre mes allusions et à mon enseignement de l’Amour Divin supérieur aux lois de l’Amour pour Dieu, qui était, comme on pourrait le dire, une partie même de leur être. Ils ont alors progressivement éliminé toutes les références à cet enseignement, ainsi qu’aux commandements de Moïse nécessitant l’amour de l’homme à Dieu, car l’un ne pouvait pas aller sans l’autre, et ont permis aux Évangiles de traiter simplement la relation d’homme à homme et du détournement du péché par les possessions matérielles et leur désirs. Et c’est ainsi, qu’une fois de plus, mes enseignements ont été annulés par ces copistes dans l’aspect le plus important de ma mission – l’annonce de la bonne nouvelle du renouvellement du don de l’Amour Divin – et la diminution résultante de la capacité de l’homme de comprendre ma véritable mission.

Une des choses, cependant, que nous devrions garder à l’esprit, dans la lecture du passage dans Marc et Luc, est qu’il n’y a absolument aucune référence à l’expiation, par le biais du versement de mon sang sur la Croix, comme moyen du Salut, lorsque la question fut directement posée par le jeune homme riche. Je pointe vers cette omission comme une preuve positive que la conception entière de l’expiation déléguée est bien une conception tardive et n’a jamais fait partie des écrits originaux de mes disciples. Elle fut une réflexion qui a pris forme, après coup, lorsque les enseignements de la Nouvelle Naissance ont été supprimés et qu’une nouvelle conception du Salut a été introduite de façon à concilier les anciens Juifs, et il m’a été attribué le sacrifice qui nettoie les péchés de l’humanité par l’effusion de mon sang. Vous savez que j’ai, antérieurement et longuement, traité ce sujet, tout comme mes disciples l’ont fait dans leur message par l’intermédiaire de M. Padgett. Cependant, j’ai jugé approprié d’y revenir à nouveau, dans le cadre d’un certain incident relaté dans le Nouveau Testament, afin de mettre l’accent sur son caractère mensonger.

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.