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Les fêtes de Pâques et leur célébration commune le 2ème samedi soir et dimanche d’Avril

Jésus - reçu par Dr Samuels en Septembre et Octobre 1955, Août et Octobre 1962, Mai et Juin 1965, Washington, DC, USA.

Le premier jour férié de l’année sacrée était Pâques, le septième mois de l’année civile qui commençait au coucher du soleil du 14 Nissan, et se poursuivait les 15 et 16 (Mars – Avril). Elle célébrait la délivrance des Juifs de l’esclavage en Égypte par Moïse et exigeait la présence de tout homme de plus de 12 ans devant le sanctuaire du Seigneur. C’est pendant le repas de Pâques, avant mon arrestation par Pilate, que j’ai donné à mes disciples le Onzième. Commandement : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Je voulais dire que puisque j’aimais l’humanité, et surtout mes disciples, avec l’Amour qui m’est venu de l’Essence du Père, les disciples devaient chercher l’Amour Divin dans la prière au Père et s’aimer les uns les autres de cet Amour Divin. Ainsi, nous devions tous être un dans l’Amour du Père. C’était là le Commandement, qui devait être obéi par mes disciples et les lier, tout comme les Dix Commandements liaient tous les Juifs de l’époque, et même d’aujourd’hui, en tant que préceptes moraux donnés à l’humanité par Dieu à travers Moïse.

La fête Chrétienne de Pâques, qui fait référence à la semaine fatale à Jérusalem, à mon arrestation, à ma mort et à ma résurrection, est calculée un peu différemment de la méthode Juive – le premier dimanche après la première pleine lune suivant l’équinoxe de printemps et est donc une fête mobile qui peut être célébrée entre le 22 Mars et le 25 Avril. Depuis de nombreuses années, un système de simplification de la date a été recherché, en vain. Les Chrétiens Juifs du Moyen-Orient suivent la méthode Juive, commémorant ma mort le 15 de Nissan et ma résurrection le 17, quel que soit le jour de la semaine à laquelle correspond cette date. D’autres ont assigné Pâques à une date approximative : le premier dimanche d’avril, ou le dimanche le plus proche du 7 avril.

Je ne veux pas revenir au système Juif dans les civilisations et les époques qui n’utilisent plus la méthode Juive. Le système romain est aussi trop variable, aussi je suggère le 2ème samedi soir, et le dimanche, en Avril, pour la célébration fixe de Pâques.

Maintenant que la fête de Pâques (Juive) est vraiment identique, historiquement, à la fête de Pâques (Chrétienne), j’aimerais beaucoup célébrer les deux, ou une combinaison des deux, avec certaines variantes. Je veux célébrer la fête de Pâques parce qu’elle montre l’Amour et la Puissance du Père en faisant sortir de l’esclavage un peuple entier, plusieurs milliers, grâce à l’inspiration et au courage qu’Il donna à Son instrument, Moïse. Beaucoup des légendes concernant Moïse, il est vrai, ne sont que des histoires, mais le fait demeure que l’acte de Moïse de conduire le peuple d’Israël hors d’Égypte, après avoir forcé le consentement réticent du Pharaon, et les avoir guidé à des centaines de kilomètres, et durant de nombreuses années, vers le Mont Sinaï, où, au nom de Dieu, il donna les tablettes des Dix Commandements au peuple, avec Yahvé leur Dieu de justice, devient le grand Exode de la nation Hébraïque que seul le Père, à travers Moïse, a pu accompli. Et j’admire, encore aujourd’hui, la proximité de Moïse avec Dieu, sa foi et son courage, en obéissant fermement à Ses ordres. La Pâque est une fête ancienne, à laquelle j’ai participé, lorsque j’étais enfant, à Nazareth avec mes parents et mes frères et sœurs, et c’est pour moi un héritage sacré que je ne veux pas voir tomber dans l’oubli lors des célébrations de l’Église de la Nouvelle Naissance.

Quant à ma participation à la fête de Pâques, je ne veux pas me souvenir de la période malheureuse qui a commencé avec mon arrestation, mais j’ai déjà fait référence au Onzième Commandement de l’Amour Divin, qui est la Nouvelle Alliance, qui est primordial pour notre religion, et qui doit faire partie de notre célébration. Les versets qui apparaissent dans le Nouveau Testament doivent être prononcés par le chef du groupe Seder à la fin du repas, et la prière pour l’Amour du Père récitée par les personnes présentes.

Je veux aussi inclure dans cette fête le fait de la Résurrection, car c’est la puissance de l’Amour Divin qui a rendu cela possible et la manière dont cela s’est produit, et bien que cela ne se soit pas en accord avec le récit donné dans le Nouveau Testament, cela s’est produit, comme je l’ai écrit par le biais de Mr. Padgett, et je pense que les parties appropriées de ce sermon, en témoignage de la puissance et de la gloire du Père, de l’Amour Divin et du Messie de l’écrivain actuel, devraient être lues par le leader et les célébrants lors de la célébration annuelle de Pâques.

Le rôle joué par le Messie dans la célébration de cette fête lors de la Dernière Cène, en plus de la Résurrection, est donc l’événement marquant de l’époque et fait de Pâques une fête Judéo-Chrétienne, une fête unifiée et cohérente qui souligne le co-héritage de ces deux religions. Cette fête doit être observée par l’Église de la Nouvelle Naissance comme une grande manifestation de l’Amour de Dieu pour Ses enfants, non seulement en les libérant de l’esclavage dans la chair, mais en leur montrant le chemin pour se libérer du péché et de la parenté avec Lui dans leur âme par leurs prières pour l’Amour Divin, que le Messie a enseigné comme nouveau commandement au Seder de Pâques.

Voici les récits de Luc et de moi-même, publiés dans les Nouvelles Révélations de Jésus de Nazareth sur ce qui s’est passé au moment de ma crucifixion. Tout d’abord, le message écrit par Luc par l’intermédiaire de M. Padgett :

Je n’étais pas présent à la crucifixion et, bien sûr, je ne sais pas, personnellement, ce qu’est devenu le corps de Jésus, mais j’ai été informé par ceux qui étaient présents, que la description Biblique de son ensevelissement dans le tombeau de Joseph est exacte. Le corps a été enterré dans le tombeau de Joseph et a été laissé là par ceux qui l’ont placé ; le tombeau a alors été scellé et un garde posté devant pour empêcher quiconque de s’approcher et d’interférer avec le corps, parce que Jésus avait prédit que trois jours après il ressusciterait.

Après que le tombeau eut été scellé, Jésus s’est levé et, sans son corps de chair, est sorti du tombeau et est descendu dans les plus basses sphères où les esprits sombres vivaient dans leur ignorance et souffrances et il leur a prêché le ré-octroi du don de l’immortalité.

Le corps de chair, par la puissance que Jésus possédait, est devenu tellement spiritualisé, ou éthérisé, que ses éléments constitutifs ont été disséminés par Jésus dans l’atmosphère ambiante et il a seulement conservé le corps spirituel avec lequel il est apparu, par la suite, aux disciples et aux autres.

Lorsqu’il est apparu lors de la réunion des apôtres, où Thomas, le sceptique, était présent, il a rappelé sa forme, vous comprenez mieux si j’utilise ce genre d’expression, des éléments de la matière, si bien qu’en apparence le corps était ressemblant à un corps de chair et de sang comme celui placé dans la tombe, et avant qu’il ne dissémine, comme je l’ai dit, ces éléments.

La chair et le sang qui entourent la forme de l’esprit de l’homme, comme vous avez pu l’entendre, est en constante évolution dans l’obéissance de lois ordinaires de la nature telles que comprises par l’homme. Et alors Jésus, qui avait compris et avait le pouvoir de mettre en fonctionnement d’autres lois de la nature, a permis à ces autres lois d’être effectives, bien que la diffusion des éléments de chair et de sang avait eu lieu, et qu’il se soit seulement retrouvé avec la forme de l’esprit.

Cela, je le sais, est resté un grand mystère pour l’humanité depuis l’époque de la découverte de son absence par les gardes devant sa tombe. En raison de ce mystère et comme seule explication de cette disparition, les hommes ont cru, et enseigné, que son corps de chair et de sang était ressuscité d’entre les morts et que, par conséquent, le véritable corps de chair et de sang des mortels ressuscitera également le jour de la grande résurrection.

Mais aucun corps de chair et de sang n’est ressuscité, et la forme de l’esprit de Jésus n’est pas restée dans le tombeau après la dissémination des éléments du corps matériel, aucun tombeau ou autre lieu ne pouvant confiner l’esprit….

Je sais que cela est la véritable explication de la disparition du corps matériel de Jésus et, pour moi et pour d’autres personnes qui comprennent les lois de la nature – je veux dire cette nature qui est au-delà de l’entendement des hommes – cela n’est pas surprenant ou digne d’être considéré comme un mystère.

Voici d’autres écrits datés de septembre et Octobre 1955 que j’ai transmis à travers un autre membre de l’Église de la Nouvelle Naissance concernant ma véritable résurrection. Dans ceux-ci, j’explique mon travail dans la grotte de Joseph, que je suis monté dans le monde des esprits pour proclamer la disponibilité de l’Amour du Père par la prière et la possibilité de l’Union avec Lui, puis, de retour dans la grotte, comment j’ai matérialisé un corps ressemblant étroitement au mien avec des éléments tirés des éléments de l’univers.

J’ai plié soigneusement le linceul de lin qui avait recouvert mon corps, je l’ai placé dans un coin et je suis sorti de la grotte, la pierre bloquant son entrée ayant été roulée par l’esprit brillant envoyé dans ce but par le Père. C’est ainsi que je vis Marie Madeleine et les autres, comme mentionné dans les évangiles. L’ange mentionné dans l’évangile, je le répète, était un grand esprit envoyé pour rouler la pierre ; la force qu’il a démontrée dans cette tâche a été obtenue par la transmission de l’énergie communiquée par plusieurs esprits présents à ce moment là. Son corps d’esprit matérialisé, doté de cette puissance supplémentaire, fut capable de faire rouler la pierre. Il a utilisé le garde qu’il a mis en transe par suggestion, comme médium par lequel il a obtenu l’ectoplasme nécessaire pour réaliser la matérialisation. Non, il n’a pas été capable de se matérialiser en prélevant sur les éléments une forme matérielle telle que j’ai pu le faire lors de ma résurrection, et personne d’autre que moi ; pas même les esprits élevés de la Transfiguration, ne l’ont fait.

Je l’ai fait pour montrer que j’étais encore vivant même après ma mort par la crucifixion car, à cette étape de leur développement spirituel, la matérialisation fut la preuve, aux yeux de mes disciples, que j’étais le Messie. Cependant la véritable compréhension de ma mission Messianique ne leur est venue qu’à la Pentecôte, lorsque l’Amour Divin fut transmis dans leur âme, avec tant de force et d’abondance, qu’ils comprirent que j’étais venu apporter aux hommes la nature même du Père et que cela leur serait accessible par une prière sincère.

Plus tard, on a appelé cela recevoir l’Esprit Saint, à tort, bien sûr, puisque c’est l’Esprit Saint qui transmet l’Amour du Père dans l’âme de celui qui le cherche ; mais même cela a été relégué à une position secondaire devant la grande révélation du Christ ressuscité qui fut prêchée aux païens en remplacement de leur propre dieu.

Ceci donc est le fait glorieux de Pâques. Tout comme cela a montré l’amour et la puissance du Seigneur par un seul intermédiaire, Moïse, pour sauver tout un peuple de la destruction matérielle et de la mort spirituelle par l’esclavage, cela a aussi montré l’amour et la miséricorde du Père Céleste pour démontrer la victoire sur la mort matérielle en matérialisant, en moi, Son Messie, le défunt, et en montrant, par ma résurrection, le grand fait du Salut et de la Nouvelle Naissance.

La fête de Pâques est multiple, allant d’un bref spiritisme avec l’apparition invisible du prophète Élie, à un messianisme mystique avec les références à l’Afikomane sur le matzah brisé. Mais elle est essentiellement nationale et patriotique. Le chef de maison, à l’aide de la Haggadah (Narrative), un livre contenant le rituel, les prières et les chants de Pâques, pose au plus jeune garçon présent les célèbres « quatre questions » dont les réponses sont destinées à expliquer l’Exode d’Égypte et la victoire de la libération de l’esclavage dans le pays des Pharaons (Exode 13:8).

Le service met l’accent sur la foi religieuse absolue, dans la main ferme de Dieu, pour intervenir en faveur des enfants d’Israël, l’apparition de fléaux parmi les Égyptiens, allant jusqu’à la mort du premier-né, pour forcer le souverain à laisser librement partir les Hébreux. Cette terrible visite de l’ange de la mort, telle que l’entendaient les Hébreux, qui frappait les Égyptiens mais passait au-dessus des esclaves, devint le « Passage au dessus » (« Pass over » en anglais) de la fête, mais la célébration est vraiment un sacrifice à Dieu, dans l’amour, la gratitude et la joie, en souvenir de Sa délivrance de Son peuple.

La Pesah, c’est-à-dire l’agneau pascal, a été célébrée il y a plus de 31 siècles, en Égypte. L’Ancien Testament exige que, lorsque vos enfants vous demanderont : « Que voulez-vous dire par ce service ? », vous répondrez : « C’est le sacrifice pascal pour le Seigneur qui a frappé les Égyptiens et libéré les Israélites ».

Hormis une certaine pause qui a eu lieu plusieurs centaines d’années avant ma naissance, les Hébreux se sont rassemblés au fil des années pour raconter cette grande marche vers la liberté et la protection du Seigneur contre l’armée de Pharaon, dont les chars et les soldats ont péri dans les marées montantes du Nil (mer des roseaux). Cet exode sécurisé fut d’une nature si extraordinaire que les Hébreux de tous âges et de tous temps doivent avoir le sentiment qu’ils ont vécu personnellement cette délivrance. L’enseignement annuel est donné aux jeunes, illustré par l’histoire et embelli par la tradition.

C’est la fête de la Liberté que j’ai aimée et observée fidèlement durant ma vie, et j’ai choisi cette fête pour revenir à Jérusalem et pour y rencontrer la mort dans l’accomplissement de ma mission comme le Messie de Dieu.1

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.2

  1. L’influence du médium est évidente sur ces messages, et cela a été confirmé dans ce message.

  2. Le message originel en anglais est accessible par l’intermédiaire de ce lien.