Messages Divers

Yom Kippour, Jour de Repentance, Jean le Baptiste, Première Observance, Dernier samedi de Septembre

Jésus - reçu par Dr Samuels Août 1963, Washington, DC, USA.

Au sujet des fêtes à observer par l’Église de la Nouvelle Naissance, il ne s’agit pas d’instituer de nouveaux jours de fête, mais de clarifier la signification de ceux que nous possédons et de réinterpréter, à la lumière de l’Amour Divin, ceux que nous voulons conserver pour la célébration. Il y a aussi une question de dates, au sujet desquelles je propose d’exprimer mes pensées et mes désirs.

Quatre grandes fêtes Hébraïques ont lieu au mois de Tishri, (septembre-octobre) soit le début de la nouvelle année civile : Rosh Hashanah, Yom Kippour, Sukkot et Simhot Torah. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de commencer mes sermons sur les jours de fête par votre saison d’automne. Rosh Hashanah a été observée dès l’Antiquité, comme le montre l’Exode, chapitre 23, versets 16-33, avec la joie du cœur et un esprit de fête, parce qu’une nouvelle année avait été accordée à l’homme, par la grâce de Dieu, le créateur de l’Univers. Les allées et venues des mois et des saisons n’ont jamais été considérées par les Juifs comme un simple événement physique mais comme l’expression de la main de Dieu, la succession des jours représentait la force en mouvement. Après Yom Kippour, que je traiterai en détail à la fin, il y a Soukkot, ou fête des Tabernacles, ou Fête des Cabanes, comme elle était également appelée, qui survient à la fin septembre ou au début octobre, et qui représente la récolte, en particulier l’huile et le vin, qui permettait aux Juifs de se réjouir de l’assurance des dons de Dieu et de la protection qu’Il leur offrait pour la saison plus défavorable qui allait arriver.

La repentance de Yom Kippour et de Jean, pour les Hébreux, le jour de jeûne annuel et jour d’expiation pour les péchés de la nation Hébraïque, a eu lieu lors de la fête de Yom Kippour, lorsque les prêtres offraient des sacrifices comme expiation pour eux-mêmes, le clergé et le peuple entier. Le 10ème jour du septième mois sacré, ou premier mois civil, 5 jours avant la fête des Tabernacles, Israël célébrait sa réconciliation avec Dieu. (Lévitique, chapitre 16, versets 23-26 et 32, et Nombres, chapitre 29, versets 7-11). Tous les travaux étaient interdits et toute la nation était tenue d’observer un jeûne strict.

Ce jour-là, le grand prêtre déposait sa robe officielle et revêtait le simple vêtement blanc d’un prêtre. Il sacrifiait un taureau en sacrifice d’expiation pour lui-même et pour le clergé, et un bouc en sacrifice d’expiation pour le peuple, en répandant un peu de sang du Kapporah, ou propitiatoire, sur lui et sur le sol devant l’autel. Alors le souverain sacrificateur prenait le bouc destiné à Azazel, posait les deux mains sur sa tête, et le chargeait de toutes les transgressions d’Israël. Ainsi accablé des péchés de la nation, il était poussé dans le désert. Le peuple offrait aussi un bélier en holocauste (Lévitique, chapitre 16, versets 8-10-16). En ce jour est récité le Yiskor (en Hébreu, « il se souviendra »), la prière commémorative pour les morts dans les synagogues.

Bien que ce jour ne soit pas nommément mentionné dans le Nouveau Testament et qu’il soit sous-entendu une fois dans les Actes des Apôtres, chapitre 27, verset 9, simplement comme « le jeûne », l’auteur des Hébreux, censé être Paul, voyait dans ses analogies rituelles la rédemption du Christ, comme la doctrine s’est développée vers la fin du premier siècle.

Selon cet auteur, cette fête était considérée comme une sorte d’expiation accomplie par le Messie pour les péchés du monde entier. (Hébreux, chapitre 9, versets 7-10). Le grand prêtre de l’Ancien Testament qui est entré dans le Saint des Saints avec le sang des offrandes pour le péché, est une représentation imprécise du Christ qui, par la vertu supposée de son propre sang versé, est entré dans le Saint des Saints du Ciel pour présenter à son Père son sang comme le prix de la rédemption des hommes (Hébreux, chapitre 9, verset 12). Le grand prêtre devait expier, année après année, ses propres péchés et ceux de toute la nation, mais le Christ, en tant que soi-disant grand prêtre du Nouveau Testament, a expié, non pour lui-même mais pour les hommes, et ce à jamais (Hébreux, Chapitre 9, versets 11). De plus, a déclaré l’auteur, la chair du sacrifice pour le péché était brûlée à l’extérieur de la ville et le Messie a donc aussi souffert à l’extérieur de la porte de Jérusalem.

Je peux seulement dire qu’il est révoltat de trouver des affirmations selon lesquelles le sang d’un être humain, quelle que soit sa piété ou sa condition d’âme, pourrait être considéré comme étant présenté dans la sphère purement spirituelle de la Demeure Céleste de Dieu, et à Dieu lui-même, comme le prix que Dieu a exigé pour racheter l’âme des hommes, sur terre et dans le monde des esprits, de leurs transgressions, plutôt que de tourner leur âme vers Dieu et de chercher l’amour du Père, en les aidant à transformer le mal et la haine des âmes en de nouvelles âmes remplies de bonté et d’amour. Soyez assuré que l’épître aux Hébreux n’a pas été écrite par Paul, qui est entré dans le monde des esprits bien des années avant que cette épître n’ait été écrite, mais par un partisan Grec du tournant Hellénistique que le Christianisme avait pris après la destruction de Jérusalem par Titus.

Mon intérêt pour le Yom Kippour n’est donc pas dans le sacrifice des animaux comme moyen d’expier les péchés individuels ou nationaux, et encore moins dans l’interprétation de l’Église, qui me révolte, faisant de moi une victime perpétuelle dans un rituel sanguinaire, que je tiens maintenant à rejeter de la façon la plus véhémente comme je l’ai fait dans le passé lors de mes messages à travers M. Padgett. Je ne m’intéresse pas non plus à un rite ou à une cérémonie qui prétend permettre la conciliation de Dieu et l’homme, mais permettez-moi de répéter que mon intérêt pour le Yom Kippour réside dans l’état d’esprit et de cœur de l’homme qui le pousse à se détourner des péchés et des transgressions et à rechercher Dieu et la justice par le repentir et l’exercice de l’amour naturel, comme on le peut le trouver parmi les Juifs, les Chrétiens comme parmi toutes les personnes ; mieux encore, par le déversement de l’Amour du Père sur ceux qui Le cherchent en prière ardente.

Les Juifs dans leur temple et leurs synagogues, ce jour-là, se frappaient la poitrine dans leur liturgie, confessant les maux qu’ils avaient faits ou auraient pu faire pendant l’année et suppliant Dieu de leur pardonner leurs péchés car, contrit par la connaissance de leurs fautes, ils s’efforçaient de ne pas répéter ces maux car ils savaient qu’ils étaient mauvais et constituaient une accusation devant le trône de leur Dieu juste. Les plus pieux étudièrent la Torah et les prophètes, et développèrent des sectes mettant l’accent sur la repentance et la pureté du péché. Et quand Jean-Baptiste est apparu en Palestine, sa mission a consisté en un appel à la repentance, à un détour du péché dans le cœur et dans l’esprit, pour rendre l’âme plus disposée à chercher la nouvelle alliance de l’Amour du Père, qui serait rendue disponible pour l’humanité avec ma venue. Les Chrétiens de l’église primitive étaient très conscients de l’importance de Jean-Baptiste en tant que Précurseur de la Nouvelle Naissance, transformant l’humanité en un repentir pour la vraie rédemption et ils ont observé trois fêtes en son honneur : sa naissance, le 24 juin, sa décapitation, le 29 août et la Conception du Précurseur, le 24 Septembre. Compte tenu de sa mission, annonçant que le Royaume, ou la Nouvelle Naissance, était à portée de main, et aussi de sa fermeté dans l’accomplissement de la Volonté du Père, je ne peux concevoir une fête pour notre Église de la Nouvelle Naissance sans en inclure une qui reconnaisse dûment Jean-Baptiste comme faisant partie du plan de Dieu dans la réalisation de l’Amour Divin pour le genre humain. Et comme le dernier de ses jours fériés est aussi dans Tishri, et proche du Jour Hébreu des Expiations, je voudrais proclamer un jour férié en ce mois qui combine à la fois le Yom Kippour et le précurseur Jean, à savoir le dernier Samedi de Septembre.

Il n’est pas nécessaire de jeûner à l’occasion de cette fête, car je ne veux pas revenir à la dispensation Hébraïque, mais ce jour devrait être un temps consacré à la reconnaissance que Dieu, toujours aimant et miséricordieux envers ses créatures, a fourni un jour d’expiation pour réorienter l’âme loin des choses éphémères de la chair. Le bonheur dans le monde des esprits, la demeure permanente de l’âme, se trouve dans une âme purifiée pour un foyer au Paradis tel que le connaissaient les Hébreux, et dans une âme divine, remplie de l’Amour de Dieu, dans un foyer dans les Cieux célestes, dont je suis le Maître.

Maintenant, en passant en revue le cycle des jours de fête de Tishri et en comparant les attitudes Hébraïques et Chrétiennes, je constate que le jour de l’An de votre calendrier est civil et basé sur le Janus romain à deux têtes, il n’y a aucun sentiment de nature religieuse qui y est attaché ; aucun sentiment que, à travers le développement et le changement cosmique, Dieu est le moteur principal de l’événement. Ce passage suscite une émotion dans le cœur de l’Hébreu, particulièrement s’il vit sur sa propre terre, Israël, et un désir de la part de ceux de la diaspora, mais cela ne s’étend pas aux terres ou aux peuples païens, qui peuvent ressentir l’amour de leur terre d’une toute autre manière. Et, je ne voudrais donc pas leur imposer une attitude qui serait en fait une attitude étrangère, et j’élimine donc la Rosh Hashanah de la liste des fêtes que doit observer l’Église de la Nouvelle Naissance, et ceci inclura aussi les Tabernacles, pratiquement pour les mêmes considérations, ainsi que la fête de Purim en Février, qui est seulement nationaliste et concerne la zone limitée de – la scène historique Hébraïque.

Quant à la fête de Simhat Torah, ou Réjouissance dans la Loi (23ème jour de Tishri, septembre-octobre), je pense aussi que l’observance de cette fête purement Hébraïque ne peut guère être considérée comme appropriée pour les peuples dont les sentiments religieux proviennent de sources entièrement distinctes de l’Hébreu, et qui tiennent simplement pour acquis les livres de la Bible traitant des lois régissant la conduite humaine, ils considèrent cela comme un héritage accompli et ne peuvent être touchés par un fait auquel ils sont étrangers. Il convient aussi de noter que les Juifs ont été témoins de la formation, du développement et de la perfection de ces livres à partir des Dix Commandements, les ont vécus dans la vie réelle, à travers les essais et les erreurs de leur croissance spirituelle et leur clairvoyance, de la lente et douloureuse progression du Pentateuque, imprégné du sang, de la culture et de la civilisation du peuple jusqu’au Deutéronome, de la réforme de Josias et de l’amour de Jérémie pour cette œuvre humanitaire. Je ne vois pas comment une approche intellectuelle, et même respectueuse, de cette fête peut rendre justice à nos membres païens, et ils seront beaucoup plus nombreux que les Juifs, ou à la fête elle-même. Je suggérerais qu’un soir par semaine, quand cela convient, soit réservé à l’étude des lois hébraïques, non pour une raison doctrinale, mais pour comprendre l’esprit humaniste des Hébreux, pour qui le respect de la vie comme don de Dieu et la justice sociale et individuelle étaient l’essence de notre intuition religieuse.1

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.2

  1. L’influence du médium est évidente sur ces messages, et cela a été confirmé dans ce message.

  2. Le message originel en anglais est accessible par l’intermédiaire de ce lien.