Messages Divers

Chavouot – Pentecôte, Quatrième Célébration, Dimanche le plus proche du 50ème jour après le 2ème Samedi d’Avril

Jésus - reçu par Dr Samuels Août 1963, Washington, DC, USA.

Le commandement que j’ai donné à mes disciples lors de la Cène (dernier repas avant Pâques), de manifester, les uns envers les autres, l’Amour Divin avec lequel j’ai aimé l’humanité et mes disciples, et que mon amour est plus fort grâce au flux constant de l’Amour du Père en mon âme au cours des siècles, s’est accompli lors du congé de Chavouot, ou Pentecôte. Le terme Hébreu signifiait la fête des Semaines, (comme on le trouve dans Exode, chapitre 34, verset 22, ainsi que dans Lévitique, chapitre 25, verset 15-22, et Deutéronome, chapitre 16, verset 9-12), parce qu’à partir du deuxième jour de la semaine pascale, ou du 16 avril de Nissan, (Mars à Avril) sept semaines furent comptées, et, le lendemain, la fête était alors célébrée. Elle était aussi appelée la fête de la moisson (comme je le vois dans l’Exode, chapitre 23, verset 16), parce qu’elle avait lieu après la moisson du blé et était considérée comme un jour d’action de grâce. Les offrandes à Dieu étaient les deux premiers pains au levain cuits à partir de cette moisson de blé et ainsi Chavouot était aussi connue, parmi les anciens Hébreux, comme « la fête des premiers fruits » (Nombres, chapitre 28, versets 26-31). Selon la vieille tradition Hébraïque (Exode, chapitre 29, versets 1-2), Chaovuot coïncidait avec le jour où Moïse introduisit les Dix Commandements au peuple du mont Sinaï, le 50ème jour après son départ d’Égypte. Pour le Juif, une moisson ne pouvait avoir de signification que comme une manifestation des dons et de la bonté de Dieu à Ses enfants, et le pain qui soutient la vie dans la chair était d’autant plus apprécié que les Dix Commandements et le code moral que les Juifs vivaient dans les livres ultérieurs de la loi, appelés le Pentateuque, sont progressivement devenus le pain de l’esprit en action, comme le pain de la vie spirituelle qui nourrissait le Juif en quête de justice éthique et morale devant le Seigneur et comme son banc à Son Banquet au Paradis.

Ce don des enseignements moraux aux Hébreux, pour les aider à vivre dans la justice et à garder l’alliance entre Dieu et Abraham, devient le don de l’Amour de Dieu et l’accomplissement de la prophétie de Jérémie sur le Nouveau Cœur, la Nouvelle Alliance entre Dieu et Son peuple, que, comme Messie de Dieu, je fis parvenir en Israël et aux hommes pour la première fois.

Ce don, que les Églises d’aujourd’hui ne comprennent pas, est néanmoins célébré par les Chrétiens comme la descente de l’Esprit Saint, ou Esprit, et est appelé Pentecôte. Il a lieu le septième dimanche après Pâques et a été appelé, en anglais, Whitsunday, or White Sunday (Dimanche blanc), un mot dérivé des vêtements blancs portés par les candidats au baptême ce jour-là. L’Église de la Nouvelle Naissance célébrera Pentecôte le dimanche le plus proche du 50e jour après le deuxième samedi soir d’Avril.

Les Églises d’aujourd’hui croient que l’Esprit Saint est la troisième partie de la Trinité, qui a été donnée à l’homme le 50ème jour après la Résurrection. Il a divers noms, tels que l’Esprit de Dieu, l’Esprit du Seigneur, l’Esprit du Christ, l’Esprit de Vérité, l’Esprit de Gloire, le Paraclet, l’Avocat, le Consolateur ou le Fortifiant. Pour le Catholique, en particulier, c’est une personne divine, qui accorde le pardon des péchés des hommes et lui donne la justification et la sanctification ainsi qu’une nouvelle vie spirituelle, afin qu’ils deviennent des enfants adoptés de Dieu par la justice. (Romains, chapitre 8, versets 14-17 ; Galates, chapitre 4, verset 5 ; et Éphésiens, chapitre 1, verset 5). C’est cet Esprit Saint qui donne à Jésus l’Union avec Dieu, et qui donne aussi des pouvoirs transitoires et extraordinaires à certaines personnes, comme nous le voyons chez Elizabeth (Saint Luc, chapitre 1, verset 41), Zacharie (Saint Luc, chapitre 1, verset 67), et Siméon (Saint Luc, chapitre 2, verset 26).

Selon le Christianisme, les fruits de l’Esprit Saint sont l’amour, la joie, la paix, la bonté, la bonté, la fidélité, la douceur, la continence, la charité, ainsi que la résurrection du corps pour sa participation à la gloire éternelle (Galates, chapitre 6, verset 8 ; et Romains, chapitre 8, verset 11). La filiation n’a lieu que par la rédemption du corps (Romains, chapitre 8, versets 23-24).

Dès le début, les écrivains du Nouveau Testament ont eu de la difficulté à comprendre ce qu’était l’Esprit Saint. Le deuxième chapitre des Actes des apôtres nous dit qu’au matin de la Pentecôte, lorsque les disciples de Jésus, venus de plusieurs pays différents, étaient réunis tous ensemble pour célébrer les solennités du jour, il vint soudain un bruit du ciel comme un violent souffle de vent, remplissant toute la maison où ils étaient assis. Ils virent des langues comme des flammes qui se posaient sur la tête de chacun et ils étaient tous remplis de l’Esprit Saint, commençant à parler, non pas en araméen, mais dans leurs propres langues, Égyptien, Latin, Grec, Hébreu et bien d’autres langues, et tous louaient le Seigneur. Certains passants pensaient que ces gens étaient ivres, mais Pierre, selon le récit, se leva et déclara que ce phénomène était l’accomplissement de la prophétie de Joël.

Dans les derniers jours, dit le Seigneur, je répandrai alors mon esprit sur toute chair…

Pierre avait raison en ce sens qu’il s’agissait d’une prophétie de Joël, inspirée par le Nouveau Cœur de Jérémie, mais Pierre, d’après l’histoire, ne semblait pas connaître la signification du Nouveau Cœur, car, lorsque les autres disciples demandèrent : « Frères, que devons-nous faire ? » Au lieu de leur demander de prier pour l’afflux de l’Amour du Père, comme je l’avais enseigné, Pierre est censé avoir insisté sur le baptême : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour la rémission de vos péchés, alors vous recevrez le don de l’Esprit Saint » (Actes 2:38).

Ceci, bien sûr, faisait directement référence à Jean-Baptiste et à l’amour naturel. C’était totalement erroné et cela montre à quel point mes nouveaux enseignements, en tant que Christ, ont été éliminés pour se conformer aux anciens concepts de l’amour naturel, du salut par le rituel et de la notion païenne de la divinité trinité, au lieu de prêcher la « Bonne Nouvelle » que l’Esprit de Dieu est l’Amour Divin, qui avait d’abord été déversé sur moi, le Messie, et était maintenant disponible pour l’humanité entière.

En fait, cette histoire a été écrite bien des années après l’événement de la Pentecôte, lorsque l’Amour du Père a été répandu sur ceux qui avaient cherché cet Amour sans savoir exactement ce que j’avais prêché et ce qui allait suivre, car, jusque-là, l’Amour leur était inconnu en tant que fait vécu, et même les personnes qui l’avaient reçu à Emmaüs ne comprenaient pas le vrai sens de ce qui était venu dans leur âme. Les disciples qui m’étaient restés fidèles après la crucifixion, et qui après mes apparitions pleuraient sincèrement de m’avoir perdu, et qui m’avaient aimé de tout cœur comme leur Rabbin, étaient remplis d’une douleur et d’un amour qui a préparé leur âme à recevoir l’Amour du Père lorsqu’il fut répandu sur eux. Et comme il est arrivé avec un grand afflux et une grande brûlure dans leur cœur, et comme ils étaient très confus et excités par ce phénomène qu’ils étaient capables d’expliquer, ils ont rapporté des faits contradictoires que les auteurs ultérieurs ont cherché à organiser, d’une certaine manière, en un récit cohérent.

Lorsque l’histoire, après avoir été écrite et révisée de nombreuses fois, fut finalement acceptée, le principe fondamental de l’Amour Divin, et l’Agapé complémentaire, ou fête communautaire dans les églises, avait été obscurci et le vrai sens perdu, en faveur de l’Esprit Saint comme troisième partie de la divine trinité, qui entre dans l’âme, apportant, à celui qui y croit, certains bienfaits et avantages de nature mystico-morale. Or, l’Esprit Saint n’entre pas dans l’âme, mais seulement certains des dons de la foi religieuse et de la confiance en Dieu qui sont, bien sûr, très évidents, comme le courage, la bonté, la douceur, la patience, la paix, la charité et la pureté de l’amour dans le sens naturel. Et, en effet, les effets du séjour de la grâce de Dieu, ou Amour Divin, apporteront, dans l’âme, la vie éternelle ; cependant le Chrétien avait, et a encore, beaucoup de notions fausses et singulières concernant l’Esprit Saint. Ce n’est pas, comme on le pense, une personne divine, mais simplement l’attribut de Dieu qui apporte l’Amour dans l’âme de celui qui le cherche dans la prière, afin qu’il n’y ait qu’un seul Dieu, le Père, et non le concept trinitaire qui est une doctrine fondamentale dans le Christianisme d’aujourd’hui.

De plus, il n’a jamais conféré des pouvoirs extraordinaires à des personnes telles qu’Elizabeth, Zacharie ou Siméon, comme décrit dans l’Évangile de Luc, car l’Amour Divin n’a été donné à personne avant ou lors de ma naissance, et, en outre, il ne peut jamais provoquer la résurrection du corps dans la vie éternelle, comme indiqué au chapitre 6, verset 8, et au chapitre 8, verset 11, de l’Épître aux Romains. Il ne fait pas non de ceux qui l’ont reçu des « enfants adoptifs de Dieu », comme les Églises interprètent l’épître aux Romains, chapitre 8, versets 14-17, car cela signifie que bien qu’elles acceptent, de Paul, que le corps soit ainsi devenu le Temple de Dieu (I Corinthiens, chapitre 3, verset 16) et que les croyants deviennent les héritiers du Royaume et aient les privilèges de fils (Romains, chapitre 8, verset 14-17), elles soutiennent que moi seul, Jésus, pouvait être le fils de Dieu dans le vrai sens du terme, en tant que membre de la famille divine, et elles ne peuvent pas concevoir que ceux qui le reçoivent, reçoivent réellement l’Essence de Dieu dans leur âme, comme je l’ai reçue de Dieu pour la rendre disponible aux hommes.

L’Amour Divin a donc été mal compris au moment de son effusion à l’humanité à la Pentecôte, et il est encore mal compris à l’heure actuelle. Cependant, nous, dans l’Église de la Nouvelle Naissance, nous savons avec certitude et avec l’autorité de Jésus lui-même, que c’est l’Amour Divin du Père qui a été répandu sur l’humanité à la Pentecôte par l’œuvre de cet Esprit Saint de Dieu, et que le séjour de cet Amour dans l’âme, en portions suffisantes, transformera cette âme d’humaine en une âme divine et Unie avec moi, et ce fut ma prière comme l’a écrit Jean, chapitre 17, verset 21 : « Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. »

Bref, la Pentecôte est la fête la plus importante de l’Église de la Nouvelle Naissance, et nous l’observerons avec respect.1

Jésus de la Bible et Maître des Cieux Célestes.[2](#f2

  1. L’influence du médium est évidente sur ces messages, et cela se confirme dans ce message.

  2. Le message originel en anglais est accessible par l’intermédiaire de ce lien.