Messages Divers
La naissance et la jeunesse de Jésus comme révélés par Marie, mère de Jésus 1
Marie - reçu par Dr Samuels 1963, Washington, DC, USA.
C’est moi, Marie.
Un temps considérable s’est écoulé, comme les mortels comptent le temps, depuis que je vous ai écrit, et ce fut très limité. Je ne communiquerais pas avec vous sans avoir d’abord reçu l’approbation de mon fils, qui a donné à l’humanité pour la première fois un compte rendu de l’amour naturel et des précurseurs de l’Amour Divin qui ont finalement conduit à l’accomplissement de la promesse du Père en la personne de mon fils Jésus.
Depuis l’époque où notre Armée Céleste a exulté dans les opportunités de délivrer à la terre des messages sérieux, par l’intermédiaire de M. Padgett, à qui j’ai écrit, comme beaucoup d’autres de nos esprits de haut niveau, il a été possible de poursuivre nos instructions à travers vous. Mon fils s’est engagé à compléter la compréhension fondamentale de l’Amour Divin avec une étude des écrits religieux des Juifs pour montrer comment cela s’est enfin accompli et comment ce fut mon fils, le Messie, qui a atteint cet état d’âme qui lui a permis de réaliser qu’il avait hérité de cette mission et que quelque chose de Dieu, Lui-même, avait infiltré son âme, la rendant consubstantielle, c’est à dire de même nature, à celle du Père.
Cette évolution de l’âme de mon fils, qui est très importante à réaliser pour l’humanité pour pouvoir comprendre ce qui lui a permis d’être le Messie de Dieu, est le but actuel des écrits de mon fils. Il espère expliquer que ce n’est pas seulement l’Ancien Testament qui fut l’arrière-plan pour le développement de son âme, mais aussi le Talmud, dont quelques exemplaires étaient disponibles de son temps, ainsi que des écrits non canoniques des temps juste avant sa venue, qui montreront l’esprit de Jésus, sa pensée, sa compréhension, sa perspicacité et l’intuition qui ont soulevé son cœur et son âme vers le Père, notre Dieu d’Israël, qui a déversé Son Amour Sacré sur mon enfant et fait de lui, en ce temps, Son vrai et seul fils engendré et qui a donc mis en lumière la vie éternelle pour Ses créatures.
La plus grande partie de ce que le Nouveau Testament dit sur moi est faux. Je me suis mariée légalement à Joseph, mon mari, qui était un jeune homme, et non pas le décrépit, vieillard impuissant, comme décrit par les écrivains qui cherchent à faire de moi une vierge et la mère d’un fils dont le père n’a pas de corps ou d’esprit, mais qui a seulement une âme complète remplie d’Amour Divin et de Miséricorde, même lors de la mort d’êtres chers dont les corps ne peuvent plus fonctionner ou maintenir la vie telle qu’elle se trouve sur la terre. Non, je fus l’épouse et la mère de huit enfants en chair et en os, mon premier-né étant Jeshua ou Jeshu, selon la différence de langage ou de prononciation entre le nord et le centre de la Palestine, tout comme la différence de langage dans les différentes parties de votre propre pays. Il est né exactement comme les autres bébés, et ni lui, ni Joseph, ni moi, n’ont eu la moindre idée de ce que sa carrière allait être; et ceci est vrai et tout à fait contraire à ce qui est dit dans les Écritures.
Jésus, dans son enfance, était sérieux, studieux, pieux, et buvait avidement à la source de l’instruction religieuse et de la connaissance des exigences de Dieu pour une vie juste par l’obéissance à ses lois et par amour pour Lui. Il a appris qu’un jour un Messie viendrait pour apporter le salut au peuple Juif; et il ne s’est plus défait de cette pensée parce qu’il croyait dans les écrits de Jérémie et des prophètes, ainsi que les préceptes des rabbins. Cette pensée s’est imposée en lui en dépit des idées contradictoires qui se sont affrontées, ont fusionné dans l’atmosphère religieuse palestinienne et ont rendu beaucoup de Juifs confus, particulièrement dans le nord du pays, en propageant l’idée que le Messie serait un patriote qui conduirait son pays à la libération de Rome.
Un certain temps s’est écoulé avant que Jeshu montre des signes d’un amour différent de l’amour qu’il témoignait à moi et son père, ou à ses jeunes frères et sœurs. Il était gentil et doux, mais possédait un certain mysticisme – une relation avec les collines et le ciel, une façon de regarder les nuages lointains en s’abreuvant d’eux, un amour du ciel bleu vif, une manière intense de chérir les mots des enseignants religieux – qui le séparaient de nous.
Il a commencé à être de plus en plus différent ; il parlait de plus en plus de Dieu et de Son Amour qui, il nous a fait remarquer, fut prouvé par nos Écritures, et, à l’âge de 20 ans, il se demandait s’il pouvait l’être. Ce que nous n’avons pas comprit. Nous pensions avoir mis au monde un Juif pieux typique de la secte Hassidique – des gens qui préféraient se laisser égorger plutôt que de remettre en cause leurs croyances religieuses. Nos autres enfants, comme Jude et Jacob, étaient plus enclins à rejeter les Romains; ils étaient très patriotiques, comme beaucoup de jeunes garçons de cette région. (Voir le commentaire à la fin)
Jeshu a exprimé son amour pour sa famille en travaillant dur pour eux et en aidant mon mari. Il était respectueux, obéissant, protecteur pour les enfants plus jeunes, cherchant à vivre une vie de dévouement à sa famille afin d’éviter les péchés de commission et d’omission comme compris par notre communauté et notre religion. Il était aussi patriotique, mais possédait une patience qui contrastait avec l’énergie et l’impatience de ses jeunes frères. Ils ne pouvaient pas comprendre comment le Dieu d’Israël pouvait permettre les cruautés que les Romains pratiquaient dans nos pays – des meurtres, des flagellations, des impôts impossibles, toutes sortes de règles, de restrictions et de violations qu’ils ont commises et ont été sanctionnées par les grands prêtres Juifs et les Sadducéens.
Mon fils Jeshu conseillait la paix et la patience, car il disait que notre Dieu nous délivrerait de nos ennemis comme dans les jours de Moïse, et qu’un chef se manifesterait pour délivrer le peuple.
Jeshu a commencé à parler, comme si il était un leader. Mes fils l’écoutaient et étaient prêts à le suivre, car ils voyaient en lui une foi en Dieu qu’ils ne remarquaient nulle part dans les hauts lieux à Jérusalem, ni dans les jeunes exaltés de la Galilée, ni parmi les pratiques des agriculteurs et les commerçants, ni même dans les rabbins et les Pharisiens du pays.
Cependant, lorsqu’il a commencé à parler de la relation personnelle avec Dieu, comme ayant, en lui, la qualité d’âme de Dieu, alors nous avons pensé qu’il était fou, parce que, selon notre formation et connaissance, un tel état de fait était absolument impossible, et ne pouvait provenir que d’un esprit dont les études religieuses avait dérangé sa mentalité. Nous ne pouvions simplement pas comprendre la vérité que nous ne possédions pas. Seulement lui pouvait comprendre ce qu’il ressentait et, quand il a finalement quitté notre maison pour libérer son peuple, nous avons pensé qu’il était un chef Zélote qui était parti combattre Rome bien que nous soyons perplexes devant cette idée parce qu’il n’était pas belligérant, mais parlait de paix avec Rome grâce à l’amour de Dieu dans l’âme de l’homme. Ainsi nous avons pensé qu’il était dérangé d’esprit.
Mes filles Léa et Rachel, bien que dans leur cœur elles l’aimaient tendrement, ne voulaient rien savoir de l’idéalisme de leur frère, mais restaient fermes dans la vieille tradition de la loi et de la Torah. Mon mari, Joseph, qui n’a compris, qu’à un faible degré seulement, l’âme de Jeshu, lorsque Pilate lui a livré son corps pour l’enterrement, se sentait maudit d’avoir eu un tel fils. Il pleura amèrement quand il a commencé à réaliser la dignité d’âme et le sacrifice jusqu’à la mort de notre fils, non pas comme un sacrifice de sang comme la plupart des païens croient, mais comme le sacrifice de sa vie pour mener à bien sa mission – la prédication de l’Amour Divin de Dieu dans le cœur de l’homme. Il s’est opposé aux grands prêtres qui craignaient ces enseignements peu orthodoxes et la réponse romaine à toute mention de messianité qu’ils interprétaient comme : « l’onction de Dieu d’un roi des Juifs », particulièrement parce que les Romains le voyaient comme un rebelle contre César.
Comme moi, et nous tous ici dans les Cieux Célestes comprenons maintenant, l’amour de Jeshu pour sa famille était un amour naturel, purifié. Il devint plus tard Divin par la prière; cependant lorsque la conviction qu’il était le Messie est venue à lui, il nous a dit qu’il devait participer à l’activité de son Père de proclamer la bonne nouvelle de Son Amour, et que c’était le but de sa vie.
Son amour naturel, qui, en tant que un jeune homme l’aurait amené vers des pensées d’amour et le mariage, s’est approfondi dans l’Amour Divin et, absorbé par lui, il a développé un sentiment merveilleux de dévouement filial et fraternel qui l’a fait sentir comme le frère le plus cher pour tous les hommes et les femmes – toute l’humanité – en tenant loin de lui la pensée des femmes et de la vie de famille. Il aimait tout le monde avec un amour qui se manifestait par la bonté, en service, en aidant les autres, dans la cicatrisation des plaies des maladies, pour soulager la douleur en témoignant de la sympathie et du confort pour les déprimés, les éplorés, les cœurs brisés et les impuissants.
Il a apporté l’espoir et enseigné le salut à des milliers. Même quand ils ne comprenaient pas, il y avait une sincérité, une foi absolue et la conviction dans la vie éternelle de l’âme qui parlait au cœur des gens, sinon à leur esprit, et beaucoup pensaient qu’il était la lumière pour le peuple Juif qui montrerait le chemin vers Dieu et la paix, dans ce monde et dans le prochain.
Jeshu a montré cette foi, conviction et amour jusqu’à la fin, sur la croix à Golgotha; ce fut un courage et une patience au-delà des capacités humaines. Et, finalement, au pied de la croix, j’ai compris quelque chose de ce qu’il avait dit et qui était dans son âme, même juste avant la fin, quand j’ai regretté celui que je considérais comme un bon fils, mourant parce qu’il montrait et manifestait un chemin religieux différent qui défiait la puissance Romaine.
Comme nous nous trompions moi, ma famille et mon mari ! Nous avons compris, oui, après sa mort, lorsque la douleur, le chagrin et l’amour ont apporté une partie de l’Amour Divin dans nos âmes. Joseph prêchait loin de la maison; Jacob a fondé la secte de Jérusalem; Jude et Thomas sont devenus ses apôtres. Je vous dis ces choses parce qu’elles sont maintenant demandées, parce que maintenant j’en ai la possibilité créée pour moi par les forces spirituelles. Je tiens à vous dire très sincèrement que je ne pouvais rien voir de différent dans l’amour de Jeshu comme un enfant, ni même durant son adolescence, parce qu’il n’y avait rien en moi qui me permette de le distinguer quoi que ce soit au-delà, sauf l’amour d’une mère. Nous n’avons pas eu une Bar Mitzvah formelle à 13 ans, car ce n’était pas commun à notre époque, mais un développement ultérieur; néanmoins il aimait échanger sur les Écritures avec les anciens religieux.
Son Amour Divin l’avait conduit à se tourner vers Dieu, à penser à Dieu, à désirer la présence de Dieu; à prier, à éviter de commettre des péchés, à intégrer dans son caractère les vertus de bonté, d’humilité, de service et de considération des autres afin de ne pas blesser leurs sentiments qui étaient pour lui de la plus haute importance. Ce fut aussi ces qualités de fermeté, de foi, de conviction, de courage, de force et de haute résolution qui lui ont permis de faire face à la mort et de l’affronter avec tranquillité, patience et unité avec l’Amour de Dieu qui dépasse toute imagination. Tel fut mon fils Jeshu sur terre.
Quant à moi, je vous parle maintenant comme un esprit qui était autrefois la mère de filles, ainsi que de fils. Et je peux pénétrer dans vos cœurs et voir les luttes, les douleurs, le courage et la foi qui vous anime. Vous savez que, à la suite de cette grande tragédie dans nos vies, qui a donné lieu à la turbulence, à la persécution, et, éventuellement, au déchirement de notre sainte religion, que mon fils n’a jamais cherché à détruire mais d’accomplir sa promesse, ma vie à la maison fut brisée. Mon mari est parti prêcher des missions pour calmer son cœur angoissé et proclamer ce pourquoi son fils avait donné sa vie, et mes fils ont suivi cet exemple et ont rencontré la mort dans leurs missions.
Je vous parle en tant que mère qui a connu la douleur, les troubles et la tragédie, et qui les a éprouvés alors qu’elle était le moins en mesure de les rencontrer et de les surmonter – sans l’Amour du Père pour consoler, pour panser, pour guérir, pour fortifier, quand il aurait été de la plus haute importance. Et c’est seulement plus tard que mon amour pour mon fils s’est approfondi dans l’Amour Divin et m’a donné le courage, la sérénité, l’amour pour les autres, et la certitude de la vie éternelle avec Dieu et m’a permis de faire face à la vie et à la mort avec la paix et l’amour dans mon âme, et la prière à Lui pour Son Amour et Sa Miséricorde.
Gardez la foi en Dieu, soyez ouverts à Son Amour, et vous surmonterez avec confiance et, effectivement, tranquillité d’esprit, optimisme et bonheur, les circonstances qui semblent troubler l’accomplissement de vos années. Et je répandrai sur vous – ceux qui sentent mon amour maternel et ma guidance – tout mon amour, et je vous bénis, vous et vos enfants.
Votre amie la plus chère, Marie, Mère de Jésus et Esprit Céleste.
Ce message a été légèrement corrigé par Judas par un message délivré le 14 Décembre 2001.↩