Les messages non datés

Mary Kennedy parle, dans un message précédent, de son grand amour pour son âme-sœur, Leslie

Mary Kennedy - reçu par James Padgett, Washington, USA.

C’est moi, Mary.

Je suis la seule femme dans tout le monde des esprits qui ait jamais prétendu que ce cher Leslie est sa véritable âme-sœur. Oh, comme je l’aime, et quel esprit béni je suis d’avoir une telle âme-sœur.

Dites-lui que, dans toute la terre, et dans le ciel aussi, il n’y a personne qui l’aime comme sa Mary. Je veux qu’il sente que je suis sienne et que, quelle que soit la durée des années et peu importe l’intervention des autres amours, il n’y a pas d’amour comme celui de sa Mary.

Il m’est si cher ! Je peux à peine contenir mes larmes de joie ,et si seulement il pouvait me voir, je sais qu’il verserait des larmes avec moi, et qu’il sentirait son cœur si plein d’amour, qu’il penserait que le ciel est avec lui maintenant.

Il doit prendre soin de lui-même et aimer son âme-sœur, car il a maintenant un grand travail à faire, car j’ai entendu le Maître vous le dire, et il doit le croire.

Et dire que lorsque les années de son travail auront passé, il me rejoindra et profitera de la belle maison que j’ai préparée et que je continuerai à préparer, pour nous ! Oh comme je remercie le Maître de l’avoir choisi pour faire ce travail.

Le Maître sera tellement avec lui que le grand amour du Maître deviendra une partie de son amour, et son âme s’élargira à tel point que lorsqu’il quittera son corps charnel, il laissera la plupart de ses péchés derrière lui.

Et vous, mon cher frère et ami, je ne peux vous exprimer ma gratitude pour la grande opportunité que vous m’avez donnée de faire savoir à mon cher amoureux que je suis sienne et qu’il est à moi, et aussi pour m’avoir permis de lui écrire. Si seulement je pouvais répondre à ses lettres, la nuit, au moment où il les écrit, je crains qu’il ne pense tellement et si souvent à sa Mary qu’il risquerait de négliger ses obligations.

Je ne dois pas écrire davantage ce soir, mais je dirai que vous ne devez pas oublier de prier pour moi de tout votre cœur, et de croire que, lorsqu’il prie, sa Mary est avec lui dans tout son amour et son anxiété afin de voir son âme se développer dans un grand amour pour le Père. Dites-lui aussi de me donner un baiser de bonne nuit lorsqu’il se retirera, car j’attraperai le baiser même s’il ne s’en rend pas compte.

Il est mon vrai garçon, et lorsque je pense à la grande béatitude qui sera la nôtre lorsqu’il viendra à moi, j’attends avec impatience le moment venu. Mais je sais que ce n’est pas bien, et qu’il doit vivre et faire son travail.

Vous aussi, vous avez la chance d’avoir une si belle âme-sœur pure, et comme je l’aime, et je souhaite seulement que vous puissiez la voir maintenant ! Elle est là, elle vous aime et elle sourit, et elle dit qu’elle me remercie de vous l’avoir dit, mais elle suppose qu’elle devra faire son propre amour.

Alors, mon cher ami, dis-lui de m’aimer de tout son cœur et de toute son âme, et de penser souvent à son propre et véritable amour, Mary.1

  1. Bien que je sois en possession de toute la correspondance du Dr Leslie Stone, je n’ai jamais trouvé toutes les lettres d’amour qu’il a écrit chaque nuit à Mary. (John Paul Gibsons)