Les messages non datés
Mary dit que la visite que Leslie a fait dans le monde spirituel fut une des plus belles choses de sa vie
Mary Kennedy - reçu par James Padgett, Washington, USA.
C’est moi, Mary Kennedy.
Laissez-moi vous écrire car je sais que ma communication sera plus intéressante que les autres que vous avez reçues ce soir, tout comme l’amour pour l’amant est plus fascinant que la guerre pour l’homme pacifique.
Eh bien, je suis l’aimée de l’amant et je lui dirai que je suis si heureuse de pouvoir lui écrire ce soir. Je progresse dans le développement de mon âme et je suis heureuse au-delà de toute compréhension ; et plus je reçois de ce Grand Amour, plus mon amour pour lui augmente, comme je le lui ai déjà dit.
J’aimerais lui parler de la dernière fois qu’il m’a accompagnée dans le monde des esprits, mais il est trop tard maintenant, et Hélène dit que vous êtes trop fatigué pour recevoir ce soir mon message. Je devrai donc attendre, mais je dirai que ce fut l’une des nuits les plus heureuses de ma vie et j’espère que, d’ici peu, je vivrai à nouveau cette expérience, et qu’il aura un vague souvenir de la joie qu’il éprouvera.
Je suis souvent avec lui, comme il le sait, et je partage l’exaltation spirituelle qui lui vient parfois, je prie aussi avec lui chaque soir et j’essaie de mêler mon amour à l’autre Amour qui lui vient.
Je sais que, parfois, il peut être un peu fatigué de m’entendre parler de mon amour, mais si seulement il savait ce que cela signifie pour moi et que rien dans tout l’univers n’apporte un tel bonheur, si ce n’est l’Amour du Père, il ne se lasserait pas de m’entendre dire combien je l’aime ou combien il m’est cher.
Beaucoup d’esprits sont ici ce soir qui s’intéressent à lui, et surtout sa mère qui ne semble jamais se lasser de l’assister, dans ses moments de méditation et lorsqu’il peut sembler un peu découragé, en jetant autour de lui son amour et ses efforts pour l’aider. Nous sommes tous tellement intéressés par le développement de son âme et par les bienfaits qu’il apporte aux mortels et aux esprits, car il doit savoir que lorsqu’il parle aux mortels de ces vérités du Père qui sont venues à lui, il y a beaucoup d’esprits présents qui tirent beaucoup de profit de ce qu’il dit. Et j’ai une sorte d’orgueil, qui n’est pas contre nature, qu’il a été donné à mon âme-sœur le pouvoir de faire un tel travail et qu’il y ait tant d’âmes reconnaissantes dans ce monde des esprits qui ressentent l’effet du bien qu’il leur fait.
Malgré qu’il sache tout cela, j’ai senti que je devais aussi le lui dire car il réalisera que je ne lui dis que ce qui est vrai et que ma joie est ce que serait la sienne s’il pouvait voir et comprendre les conditions qui l’entourent.
Il faut que je vienne bientôt écrire ma lettre. Hélène dit qu’elle attend de lui écrire également, et nous serons très heureuses de pouvoir le faire lorsque l’occasion se présentera.
Avec tout mon amour pour lui et mes salutations, je lui souhaite une bonne nuit, son âme-sœur.