Par ordre Chronologique 1920-1922
Immortalité par St. Luc – L’auteur du troisième Évangile du Nouveau Testament
St Luc - reçu par James Padgett le 17 Avril 1922 1, Washington, USA.
Je voudrais partager quelques réflexions sur la question de l’immortalité au sujet de laquelle vous avez beaucoup réfléchi au cours des derniers jours.
J’étais avec vous, aujourd’hui, lorsque vous avez écouté les discours du prédicateur sur le sujet de l’immortalité et j’ai remarqué que vous avez réalisé qu’il n’avait pas une véritable idée sur le sujet et j’ai pensé que vous voudriez bien l’informer de votre connaissance du sujet. Eh bien, je comprends ce que vous avez ressenti à ce sujet et je partage votre désir et espoir d’avoir la possibilité de converser avec lui sur ce sujet et de lui donner votre conception de la vérité.
Ce sujet fut l’objet de nombreux sermons et théories prêchés par les prédicateurs et par d’autres, et cependant, pas un seul d’entre eux a la vraie compréhension de ce que l’immortalité est. Ils ne la comprennent que dans le sens de la continuation de la vie, et, en outre, essaient, par des arguments et inférences, de l’annexer à l’idée d’infinité – ce qui est la continuation de la vie ainsi établie et qu’elle ne peut jamais prendre fin – et en cela ils satisfont leurs désirs et leurs souhaits. Mais, voyez-vous, cette inférence n’est que la simple expression des désirs des prédicateurs – qu’ils n’ont aucun vrai fondement sur lequel fonder leurs conclusions, et, en ce qui concerne les choses ordinaires de la vie, ils ne seraient pas disposés à risquer les choses importantes de la vie sur une base non mieux établie d’où ils pourraient tirer des conclusions qui pourraient les amener à agir.
Non, les hommes ne savent pas vraiment ce que l’immortalité est et, tous les arguments, qu’ils peuvent mettre en avant pour établir la véritable immortalité, ne suffisent pas à convaincre l’esprit clair, calme et sans préjugés quant à sa réelle existence.
Comme il est dit dans le message que vous avez reçu de Jésus 2, l’immortalité peut provenir uniquement de ce qui est immortel, et tous les arguments qui tendent simplement à montrer qu’une chose doit être immortelle à cause des désirs ou des intentions de Dieu, ne suffisent pas.
Tous les faits qui peuvent être établis comme prémisses, ne suffisent pas à prouver logiquement la conclusion souhaitée à établir et les hommes ne peuvent dépendre de cette méthode de raisonnement.
Il est totalement impossible que l’immortalité dérive d’autre chose que de ce qui est immortel en soi, et tenter de le faire par l’usage d’arguments ou d’inférences, par l’exercice des facultés de raisonnement, est une simple perte de temps.
Comme il a été dit, Dieu seul est immortel, et cela signifie que la Qualité et la Nature même de Lui-même c’est l’Immortalité, et, s’il était possible pour Lui d’avoir des qualités qui ne sont pas de nature à participer à l’immortalité, alors ces qualités ne seraient pas Immortelles, mais sujettes au changement et à la dissolution. Parmi les Qualités de Son être, la plus grande et importante, c’est celle de l’Amour et sans Dieu il ne pourrait pas exister. Son existence serait inférieure à celle d’un Dieu ; et c’est un fait que cette grande Qualité de l’Amour doit être immortelle et, dans tout ce que cette Qualité peut entrer et participer, cette chose est nécessairement immortelle, et en aucune autre manière elle ne pourrait devenir Immortelle. Alors cet Amour de Dieu apporte l’immortalité dans le vrai sens du terme et quand il entre dans l’âme de l’homme et le possède, cette âme devient immortelle, et d’aucune autre manière ne peut acquérir l’immortalité.
Toutes les choses de la création de Dieu ne sont pas immortelles. Après un temps plus ou moins long, après avoir accompli le but de leur création, leur existence n’est plus nécessaire, elles sont alors dissoutes dans les éléments dont elles étaient composées. Pour cette raison le corps physique de l’homme n’est pas immortel, car, après une courte vie sur terre, il se dissout et n’est plus. Son corps-esprit est principalement de ce caractère évanescent, et il se peut que, dans le cadre de l’éternité, il aura effectué sa mission et cessera d’exister. Nous n’en avons aucune connaissance, ni ne nous sommes assurés du contraire, car il dépend de la continuelle existence de l’âme pour poursuivre son existence. Toutes les âmes ne recevront pas une partie de l’Amour Divin du Père, qui est la seule chose qui possède en elle-même cette immortalité ; et il se peut donc que dans un certain temps, dans l’avenir, cette âme sans l’amour pourra cesser d’exister et ne deviendra plus une créature du Père.
Cependant, nous savons que tout ce qui possède l’Amour Divin en lui est nécessairement immortel et ne peut pas plus mourir que cet amour lui-même ; et, par conséquent, doit être immortel. Donc lorsque les hommes parlent ou enseignent que tous les hommes sont immortels, ils parlent de ce qu’ils ne savent pas – seulement Dieu lui-même connaît ce fait – et, par le simple exercice de la raison, les hommes se justifient en disant que de tels hommes ou âmes qui n’obtiennent pas l’Amour Divin ne sont pas immortels.
Maintenant, alors que cette question de l’immortalité de l’homme est mise en doute et n’a jamais été démontrée comme étant un fait, nous savons que cette partie de l’humanité dont les âmes ont reçu cette immortalité, l’Amour Divin, est immortelle et ne pourra jamais cesser d’exister. Le grand confort et bénédictions pour ces âmes, apportés par cette possession, est de savoir qu’ils sont immortels parce qu’ils possèdent cette qualité ou la nature de Dieu qui est immortelle, et que ce dernier ne peut jamais avoir une fin, pas plus que ne le peuvent tout ce qui ceux dans lequel cet amour immortel est entré, et trouvé une résidence, ne peuvent connaître une fin.
Les arguments des prédicateurs sont forts et, suite au fonctionnement ordinaire des esprits des hommes et à leur pouvoir de raisonnement, ils peuvent convaincre les hommes que l’immortalité est un fait avéré pour l’humanité tout entière. Cependant, et par suite d’une analyse correcte, lorsque la véritable règle de recherche de l’immortalité est appliquée, il apparaîtra que les arguments ne sont pas concluants – l’espoir est plus fort que les faits, et les hommes n’ont pas l’assurance que leur immortalité tend ses bras désirés de certitude.
Eh bien, j’ai pensé écrire ce court message sur la question à propos de laquelle vous et le prédicateur ont médité, dans l’espoir qu’il ne peut pas dépendre de la force de son argumentation pour l’établissement du fait de l’immortalité, mais verrait et deviendrait convaincu que la seule façon de s’assurer et d’acquérir la véritable immortalité est en cherchant à obtenir l’Amour Divin et d’avoir ainsi son âme transformée en l’Essence même et en la nature de Dieu dans l’Amour.
Je suis heureux d’avoir pu vous écrire à nouveau, et que votre état de santé soit meilleur qu’il n’a été et qu’il ait permis à cette communication de prendre place. Priez davantage le Père et ayez la foi, et vous obtiendrez cette condition que nous désirons tellement. Je n’écrirai pas plus. Bonne nuit.
Votre frère en Christ, Luc.
La date de ce message est seulement connue par référence au document manuscrit original. Il est le dernier message connu à ce jour de James Padgett.↩ Il y a deux autres messages de Jésus, un message de Gottfried Leibnitz et un message de Henry Ward Beecher sur l’immortalité.
Auteur | Titre du message | Date du message |
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Jésus | Le sens de l’immortalité | 28 Mai 1915 |
Henry Ward Beecher | L’immortalité | 05 Juillet 1915 |
Gottfried Leibnitz | l’immortalité et l’incertitude de l’obtenir même dans le monde spirituel | 04 Juin 1917 |
Jésus | L’immortalité | 02 Juin 1920↩ |