Par ordre Chronologique 1920-1922
Que s’est-il réellement passé lors de la crucifixion de Jésus ?
Samuel - reçu par James Padgett le 27 Mars 1921 1, Washington, USA.
Je voudrais écrire quelques lignes ce soir, car je ne vous ai pas écrit depuis longtemps et je désire vous décrire la scène qui vous a été présentée ce soir, à l’église, par les paroles et la musique.
J’étais présent lors de la crucifixion de Jésus et j’ai vu tout ce qui s’est passé et le déploiement merveilleux des forces de la nature qui vous ont été présentées, ce soir, dans le drame de la crucifixion. Eh bien, comme vous ne le savez peut-être pas, plusieurs des scènes qui ont été vigoureusement présentées à votre imagination ne se sont en fait jamais déroulées. Le drame fut la production de l’esprit oriental qui fut si souvent employé pour dépeindre les choses qui ont seulement eu leur origine dans de telles imaginations orientales.
Lorsque Jésus a été crucifié il n’y avait pas beaucoup de personnes présentes parce qu’il était considéré comme un malfaiteur commun, payant les pénalités qui découlaient de la violation de la loi dont il a été chargé. Bien entendu il y avait des soldats, un grand nombre de membres du Sanhédrin Juif ainsi que la présence des disciples, mais il n’y avait pas une foule inusuelle pour observer cette exécution. Il ne fut pas le seul crucifié à ce moment là et les deux autres deux ont été considérés comme les Juifs les considéraient – violeurs de leurs lois et la punition était d’être accroché sur la croix. Les mots qu’il est censé avoir prononcés, in extremis, au dernier moment, il ne les a pas prononcés et aucune parole qu’il aurait pu prononcer n’aurait pu être entendue par l’un de ses disciples, car ils étaient tenus à l’écart de la scène immédiate de son exécution. C’est seulement après qu’il fut déclaré mort, et déclaré prêt à être détaché de la Croix, que ses disciples furent autorisés à approcher son corps et de le retirer de l’arbre. Les autres, qui étaient engagés dans l’exécution n’ont entendu aucune de ses paroles, comme je l’ai dit, ses disciples ne pouvaient rien entendre et donc ne purent rapporter aucune de ses paroles. Autant que connu, il est mort bravement, c’est à dire sans crainte, ou doute, quant au futur comme le firent les autres qui ont souffert du même destin.
Les mots qu’il est censé avoir prononcés, ne furent pas prononcés, et il n’a pas appelé le Père à l’aide, ou demandé que la coupe amère s’éloigne de lui, et tous les rapports de ce qu’il a dit ou fait à ce moment-là ne sont pas vrais, mais simplement l’expression de l’imagination de ceux qui ont ultérieurement écrit sur lui. Il n’y a eu aucune rupture soudaine d’éléments naturels, ou de choses matérielles, et les récits d’ouverture des tombes et des corps qui s’en sont élevés, qui ont été vus dans la ville et avec lesquels des propos ont été échangés sont purement de la fiction et n’ont en réalité aucun fondement. Je sais que les Chrétiens d’aujourd’hui ne seront pas prêts à recevoir ces rapports comme vrais, en raison des longues années de croyance en ces faits qui ont été rapportés pendant des siècles. Il est difficile de comprendre pourquoi les hommes veulent croire en ces représentations des faits qui ne se sont jamais produits, car, en eux-mêmes, ils n’ont aucun sens, sauf de rendre dramatique, et impressionnant, pour l’humanité, les circonstances merveilleuses qu’ils affirment ont entouré la mort de Jésus. S’ils réfléchissaient seulement, ils se rendraient compte que la mort de Jésus, accompagnée de tous les environnements effrayants décrits dans la bible, n’a pas permis d’un iota d’aider à sauver une âme humaine ou à enseigner à cette âme le chemin vrai vers le Royaume du Père. C’est sa vie qui a eu un effet, pas sa mort; et plus tôt les hommes apprendront la Vérité, mieux ils apprendront qu’aucune mort de Jésus ne pourra les sauver d’eux-mêmes, ou leur montrer le chemin vers le Royaume Céleste.
Je sais que les hommes ne voudront pas croire ce que j’ai écrit, et continueront dans leur croyance en toutes ces circonstances tragiques qui ont entouré la mort de Jésus. Et je suppose que cette croyance restera avec eux pendant longtemps encore. Mais ce que j’ai dit est vrai, et aucun homme, par aucun fonctionnement possible des lois de Dieu, ne trouvera un espoir ou une assurance d’immortalité dans ces faits. Vous pouvez me demander comment je sais que Jésus n’a prononcé aucune parole à l’heure de sa mort. Je peux répondre en disant que c’est ce que lui-même m’a dit.
Il n’était pas présent ce soir, dans aucune des églises, où sa mort sur la croix fut célébrée, et ne le sera pas jusqu’à ce que la période du grand culte et de son adoration par les églises n’ait cessée. Ce culte est très désagréable pour lui et à un point tel qu’il ne désire pas y assister, et, par conséquent, il reste chez lui dans les hautes Sphères Célestes. Il veut que les hommes adorent seulement le Vrai Père qu’il vénère et ainsi reçoivent la vraie bénédiction du Père.
Et bien, je vois que vous êtes fatigué et je n’écrirai pas plus. Avec tout mon amour je vais vous dire bonne nuit.
Votre frère en Christ, Samuel.
Note : Liens vers d’autres messages relatifs à la crucifixion de Jésus :
Auteur | Titre du message | Date du message |
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St Luc | Explique la dématérialisation du corps terrestre de Jésus | 24 Octobre 1915 |
Joseph d’Arimathie | Joseph d’Arimathie décrit ce qui s’est passé après que le corps de Jésus a été placé dans le tombeau | 16 Mars 1916 |
Elohiam | Un membre du Sanhédrin et juge au procès de Jésus expose les raisons qui ont conduit, à l’époque, à la condamnation du Maître | 22 Janvier 1917 |
Un post-scriptum à ce message indique que le service de Pâques mentionné ci-dessus s’est déroulé en l’année 1921, et Pâques, cette année là, fut le 27 Mars. Bien sûr il est aussi possible qu’il ait attendu un service le vendredi Saint.↩