Par ordre Chronologique 1919
Hélène commente le sermon du prédicateur sur la Nouvelle Pensée
Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 11 Mai 1919, Washington, USA.
C’est moi, ta vraie et bien-aimée Hélène.
Eh bien, mon cher, je vois que tu es heureux ce soir, et je le suis aussi, car je t’ai entendue lire les messages et j’ai vu l’effet qu’ils ont eu sur ton âme et qu’ils t’ont fait aimer davantage le Père et moi. Tu ne dois pas cesser d’aimer comme tu le fais ce soir car il n’y a pas d’autre bonheur qui puisse fournir le lieu (la paix) que cet amour t’apporte.
J’étais avec toi ce soir à la réunion et j’ai entendu le prédicateur (Glaze) parler de la source de la plus grande joie, et j’étais désolée qu’il ne connaisse pas cette source. Il parlait d’un bonheur qui lui venait d’une connaissance qu’il pensait avoir de Dieu, et il était sérieux, mais il ne se rendait pas compte de la vraie joie ni de sa source. Sa joie est celle qui vient d’un grand degré de purification de son amour naturel, qui doit nécessairement lui apporter un bonheur accru, et je suis heureuse qu’il ait parlé comme il l’a fait, mais tellement désolée qu’il n’ait pas expérimenté l’Amour Vrai qui est la seule source de la plus grande joie.
Eh bien, un jour ou l’autre, les hommes sauront ce que signifie la source, et comme elle est différente de la simple purification de l’amour naturel, et ils apprendront en plus comment obtenir cet Amour Divin et le conserver comme la plus grande chose dans tout l’univers.
Le sermon du prédicateur fut très bénéfique pour beaucoup de ceux qui l’ont écouté et il a suscité beaucoup de recherches de leur âme, et une meilleure condition de vie et une expérience qui les rend très heureux. Je te conseillerais d’assister, de temps à autre, à ses réunions, car l’influence est bonne et tu auras peut-être l’occasion de lui parler des vérités supérieures.
Il y avait un certain nombre d’esprits présents avec toi, désireux d’entendre et d’apprendre quelque chose qui pourrait les rendre plus heureux et les éclairer sur le vrai chemin, mais certaines choses qu’il a dites n’ont pas apporté l’aide attendue. Il a trop mis l’accent sur la nécessité de faire de la vie sur terre le grand objet de leurs efforts et de leurs aspirations, et il a plutôt écarté la pensée que, dans la vie spirituelle, il y a des cieux et des conditions à désirer et à apprécier. Pourtant, comme je le dis, sa prédication fera du bien ; car plus les hommes deviendront meilleurs dans leurs pensées et leurs aspirations, même s’il s’agit d’une simple purification de leur amour naturel, mieux ce sera pour eux, et ils auront tendance à rendre la vie sur terre meilleure et plus en harmonie avec les lois de la création humaine.
Je suis si heureuse de pouvoir t’écrire de nouveau, de te parler de mon amour et de t’assurer des vérités qui t’ont déjà été révélées. Je n’écrirai pas plus ce soir. Nous t’aimons tous, et avec mon amour, je te souhaite une bonne nuit.
Ta vraie et bien-aimée, Hélène.