Par ordre Chronologique 1919

Rodgers cherche de l’aide et fut attiré vers M. Padgett lors de sa participation à la séance spirite

John Rogers - reçu par James Padgett le 23 Mars 1919, Washington, USA.

Laissez-moi écrire une ligne, John D. Rogers. J’étais avec vous à la réunion et j’ai vu que vous êtes médiumnique, et j’ai senti le besoin de communiquer avec vous pour une courte période.

Je suis l’un des esprits qui assistent fréquemment aux réunions du médium (Mme Kates) qui a parlé ce soir et qui transmet à certaines personnes les messages de leurs proches J’étais également très désireux de communiquer, mais je n’en ai pas eu l’occasion. Je suis un homme qui était connu de plusieurs des personnes présentes et qui aurait été reconnu si mon nom avait été mentionné et j’aurais été reçu avec empressement.

Je suis très malheureux dans ma condition et mon environnement actuels et je veux connaître le moyen de sortir de l’obscurité et du malheur. Je sais que mes amis qui étaient présents pensent que je suis un esprit heureux et que je peux venir à eux et les aider dans leurs affaires mondaines, mais le fait est que je ne peux pas, et qu’ils peuvent m’aider plus que je ne peux les aider ; et je souhaite qu’ils le fassent. Il est terrible d’être laissé dans l’état où je suis, sans lumière ou sans moyen d’entrer dans la lumière, laissé à moi-même.

Je ne sais jamais quand demander de l’aide, car quelque chose se présente toujours qui entrave mes efforts, et je suis relégué à mon horrible condition d’obscurité dans laquelle je suis depuis que je suis venu à la vie spirituelle. C’est une erreur pour les médiums de croire ou d’enseigner que nous sommes tous dans un état heureux lorsque nous venons dans le monde des esprits, car tel n’est pas le cas. Beaucoup d’esprits viennent voir leurs proches et, dans le but de les soulager de toute crainte quant à leur état, leur disent qu’ils sont heureux, alors qu’ils ne le sont pas.

Eh bien, je suis venu avec vous, espérant que vous pourriez m’aider un peu, ne serait-ce que par votre sympathie et vos bonnes pensées, qui font tant de bien aux esprits qui sont dans ma condition. Et je crois que vous prierez pour me soulager. Je n’étais pas un homme très bon lors de ma vie terrestre et je paie maintenant le prix de mes mauvaises pensées et de mes mauvaises actions.

Mes amis pensaient que j’étais bon, mais en cela ils se trompaient, et beaucoup d’hommes qui se considèrent comme bons, comme le font généralement les hommes, trouveront dans le dépôt de leur mémoire les registres de nombreuses pensées et actions qu’ils avaient oubliées, mais qui, lorsqu’il entrera dans la vie spirituelle, viendront sur lui dans toute leur nudité et leur horreur, pour être expiées de la manière que les lois de Dieu exigent. Je ne suis pas Chrétien, bien que, lors de ma vie terrestre, j’ai adhéré aux croyances de mon église et je me suis considéré comme un très bon membre de l’église. J’étais certain que je serais parmi les rachetés lorsque je viendrais à rencontrer le grand révélateur des réalités telles qu’elles sont, je veux dire la mort.

Non, la vérité ne peut pas être cachée par la croyance, ni par rien d’autre que la vérité elle-même. Nous devons tous faire face à la grande révélation et, lorsqu’elle viendra, elle ne nous montrera pas que nous sommes libres de péché et de souillure, comme je le pensais lorsque j’étais sur terre. Je dois en payer le prix, et la grande loi fonctionnera dans mon cas aussi certainement que le soleil se lèvera sur votre monde demain matin.

J’ai vu de tels esprits, mais seulement comme vous voyez des fantômes comme vous le croyez. Je n’ai jamais eu de conversation avec eux, et je ne sais pas s’ils peuvent me faire du bien ou s’ils veulent m’aider. Mais pourquoi le demandez-vous ?

Eh bien, je vois un esprit, et il est extrêmement beau et brillant. Il vient à moi et me dit qu’il va m’aider si je crois seulement ce qu’il me dit et si je suis ses conseils. Je vais avec lui et je fais de mon mieux pour suivre ses conseils. Il me dit que je trouverai un soulagement et de la lumière. Je dois y aller, je vous souhaite une bonne nuit.

Votre ami, John D. Rogers.