Par ordre Chronologique 1919
La grand-mère de M. Padgett écrit sur l’importance de connaître le chemin au Ciel Céleste
Anne Rollins - reçu par James Padgett le 12 Mars 1919, Washington, USA.
Je veux seulement écrire quelques lignes. Je ne vais pas écrire un long message mais un très court. Tu es maintenant en état de recevoir nos messages, et je voudrais écrire sur l’importance de connaître le chemin vers le Royaume Céleste. Ce sujet a déjà été traité, mais je souhaite préciser ce que tu as reçu. IL t’a été dit que la seule façon d’obtenir ce Royaume est par l’Amour Divin entrant dans ton âme, la changeant en une chose Divine, qui participe de l’Essence même du Père. Eh bien, c’est une explication correcte de l’opération de cet Amour sur l’âme, mais pour obtenir cet Amour, il doit y avoir une supplication sincère de la part du chercheur, un simple désir mental pour l’afflux de l’Amour ne suffira pas.
C’est une question qui concerne l’âme seule et l’esprit n’est pas impliqué sauf, comme tu pourrais le dire, pour commencer les aspirations et la prière de l’âme. Aussi longtemps que tu te contentes d’aspirer à cet Amour, que tu as un simple désir mental pour son afflux, l’Amour ne viendra pas, parce qu’il ne répond jamais au simple mental et doit toujours être recherché par les désirs de l’âme. Beaucoup d’hommes ont le désir intellectuel pour l’Amour de Dieu et ils se reposent sur cela. Iis croient qu’ils ont l’Amour et qu’il n’y a rien d’autre à faire pour eux, mais ils se trompent. Au lieu de posséder cet amour, ils n’ont éveillé que l’amour naturel et, en quelque sorte, n’ont que commencé la marche vers le but de l’âme purifiée, comme les premiers parents avant la chute. Ils ne connaîtront donc pas la transformation qui vient avec la possession de l’Amour Divin.
Ce n’est pas facile que ces désirs possèdent l’âme, les hommes ne doivent pas se contenter de ces simples désirs mentaux, car ils ne bénéficieront pas de tels désirs, si ce n’est que je pourrais dire que leur amour naturel sera purifié. Les désirs de l’âme viennent seulement d’une réalisation que cet Amour attend d’être accordé, que l’âme doit devenir active et sérieuse dans son effort pour que cet Amour vienne en elle ; alors la transformation peut avoir lieu.
Tu vois à quel point il est absolument impossible au dévot de l’église de faire l’expérience de cet Amour ou d’avoir les aspirations de l’âme qui ne sont pas éveillées par l’observance des sacrements de l’église et par les devoirs qu’elle leur impose, même s’ils peuvent être très zélés dans leur participation aux offices de l’église et dans le respect strict de ses exigences de faire les choses qu’elle prescrit. C’est avec eux tous un processus mental mais l’âme n’est pas affectée. Ils peuvent penser que leurs désirs viennent de l’âme, et qu’une réponse viendra, mais en cela ils se trompent et l’âme est morte. Ce n’est que lorsque les désirs de l’âme se mettent en activité que les prières de l’adorateur sont exaucées.
Ainsi, tu peux voir qu’un homme peut être apparemment dévot et rempli de zèle pour son église et les enseignements de son credo, et pourtant il ne sera pas avantagé en ce qui concerne le progrès de l’âme.
Ne laisse pas tes désirs être uniquement intellectuels, mais essaie de mettre en pratique les désirs de l’âme, ne sois pas satisfait jusqu’à ce qu’une réponse vienne, et elle viendra certainement, et tu sauras que l’Amour est présent, en train d’œuvre, transformant le pouvoir sur l’âme. C’est tout ce que je désire dire ce soir. Je suis heureuse que tu sois maintenant en condition de recevoir nos messages et j’espère que ton excellente condition perdurera. Avec tout mon amour je vais te souhaiter une bonne nuit.
Ta propre grand-mère adorée, Anne Rollins. 1
Ce message est publié dans le Volume 1 à la page 341 et dans Volume III à la page 146. Pour plus de détails, vous pouvez consulter, en anglais, cette page.↩