Par ordre Chronologique 1918

Jésus conforte M. Padgett au sujet du soudain passage de sa fille dans le monde des esprits et l’amour qui existe maintenant entre eux et le grand amour de son âme sœur qui est son épouse

Jésus - reçu par James Padgett le 8 Juillet 1918, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Je suis ici et je vais écrire quelques lignes dans l’espoir de vous remonter le moral et de vous fortifier. Il ne faut pas regarder les choses avec un tel découragement. Je comprends combien il est naturel pour vous de voir le côté obscur des conditions qui ont surgi en raison de la mort de votre fille et normalement vous devriez éprouver le réconfort lié à la connaissance que vous avez du monde spirituel et de la condition réelle de vos êtres chers. Comme il vous l’a été dit, elle est maintenant plus heureuse et plus vivante à la réalité de l’existence qu’elle ne l’a jamais été, et elle ne retournerait pas à sa vie terrestre si cela était possible.

Bien que vous puissiez parfois penser au bonheur que vous et elle auriez pu avoir si elle était encore avec vous, en chair et en os, et regretter qu’elle vous l’ait été enlevée, de telles pensées naissent simplement de vos désirs qui sont de nature purement terrestre car, lorsque vous pensez à sa condition actuelle, vous réaliserez certainement qu’il ne peut y avoir de comparaison entre le bonheur qu’elle pourrait avoir et celui qu’elle possède en réalité. Et je sais que vous l’aimez tellement que cette connaissance de votre part est suffisante, non seulement pour effacer ces regrets, mais aussi pour vous permettre de vous réjouir qu’elle soit maintenant dans le monde des esprits, libérée des maux et des soucis associés à une existence sur terre. Ne pensez donc pas à ces plaisirs possibles qui pourraient être les vôtres si elle était vivante et avec vous. Elle est avec vous – plus proche que vous ne l’imaginez et elle vous aime d’un amour plus grand qu’elle ne l’a jamais fait sur terre. Elle progresse maintenant et l’amour coule dans son âme, et elle réalise que c’est la seule chose qui peut lui apporter joie et paix. Elle viendra bientôt vous écrire car elle est impatiente de le faire.

Elle est ici ce soir, et elle a été avec vous durant la journée alors que votre cœur se dévouait avec tant d’amour pour elle et que vous l’avez appelée. Elle était heureuse que vous la vouliez tant avec vous et a répondu comme un jeune esprit dans lequel la possession du grand amour accomplirait le premier éveil de la connaissance. Alors ne pleurez pas pour elle, mais réalisez qu’elle est avec vous, qu’elle est heureuse et qu’elle veut que vous soyez heureux. Elle sera beaucoup avec vous et vous reconnaîtrez consciemment sa présence et sentirez le bénéfice de son amour.

Vous devez aussi savoir que beaucoup d’entre nous sont avec vous, et surtout votre belle âme-sœur qui vous aime comme aucun autre esprit ne peut vous aimer, qu’elle essaie de vous réconforter et de vous aider. Ne vous laissez donc pas abattre par la solitude ou le découragement. Souvenez-vous de la grande œuvre qui vous attend, et que toutes vos énergies doivent maintenant être mobilisées pour accomplir cette œuvre. Alors que vous avez d’autres personnes sur terre que vous devez aimer et que vous aimez, vous ne devez pas permettre que cet amour interfère avec votre travail ou l’accumulation des moyens qui sont nécessaires pour accomplir le travail comme nous l’avons prévu jusqu’ici.

Je sais que vous avez été déçu par divers détails et qu’il vous semble presque impossible de vous retrouver dans l’état dans lequel je vous ai écrit, mais vous ne devez pas perdre la foi, car vous la retrouverez et, après un certain temps, lorsque vous serez en meilleure condition physique et mentale, vous commencerez le plan et le succès viendra à vous. Ne laissez aucune ambition ou espoir pour les choses du monde prendre la place ou même s’associer à votre ambition d’accomplir le travail que vous avez entrepris avec nous pour l’accomplir. Ayez foi et courage, et alors vous pourrez agir. Je n’écrirai pas plus ce soir. Vous avez mon amour, mon aide et mes prières, et vous devez, vous-même, prier davantage le Père. Bonne nuit.

Votre frère et ami, Jésus.