Par ordre Chronologique 1918

Hélène parle des fausses croyances de M. Colburn Bonne nuit, mon cher mari. Ta vraie et bien-aimée, Hélène.1

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 13 Février 1918, Washington, USA.

C’est moi ta vraie et bien-aimée Hélène.

Eh bien, mon cher, je vois que tu as passé une agréable soirée et j’ai écouté avec intérêt ta conversation sur les Colburns et je peux t’assurer que ce que tu as dit sur sa croyances et son avenir probable est exact. Il est déplorable qu’il ait de telles croyances et elles sont la principale cause de ton incapacité et de celle des esprits à l’atteindre pour le convaincre de la vérité. J’étais au bureau cet après-midi et j’ai entendu la conversation et j’étais tellement désolé qu’il ait des croyances aussi absurdes et totalement injustifiables. Sa mère était également présente et cela l’a beaucoup perturbée lorsqu’elle l’a entendu exprimer ses idées sur Dieu, le bien et le mal et ainsi faire preuve d’un manque total de connaissance ou d’expérience de l’Amour. Bien sûr, elle sait quelles étaient ses croyances ou plutôt son manque de croyances et espérait que, d’une certaine manière, il pourrait être convaincu de ses erreurs, mais elle n’avait jamais entendu ses croyances se concrétiser de cette manière.

Un jour, je t’écrirai à son sujet, sur ses croyances et à la grande lutte qu’il aura tôt ou tard pour se débarrasser de ces croyances erronées et se mettre sur le chemin du Royaume. Je crains qu’il ne doive beaucoup souffrir avant de faire ce progrès et une des raisons, parmi d’autres, sera qu’il croit que ces mêmes luttes seront nécessaires pour lui donner la force et lui permettre de jouir du bonheur lorsqu’il l’aura obtenu. Il connaît très peu l’Amour du Père et ce que cet Amour apporte comme moyen pour soulager l’âme de la souffrance et comment il peut renforcer l’âme et lui donner la capacité de jouir du bonheur. Le mal est une malédiction et ne peut en aucun cas être considéré comme une bénédiction déguisée ou autre.

J’ai entendu ce que le père et la sœur du docteur ont écrit et il doit tenir compte de leurs conseils car l’état du docteur doit être tel qu’ils lui ont dit sinon ils n’auraient pas écrit comme ils l’ont fait. Le docteur Campbell l’examinera et viendra te voir pour te prescrire ce qui sera bénéfique au docteur. Je vois, ce soir, que ton rhume t’inquiète et je n’écrirai donc pas plus longtemps. Va te coucher et dormir.

Aime-moi et prie le Père et croie toutes les réalités que nous t’avons dites et tu ne seras pas déçu.

  1. Ce message ne figure pas dans les volumes publiés. Il a été diffusé par la F.C.N.B. (Fédération des Eglises de la Nouvelle Naissance) dans sa lettre d’information de l’hiver 2014. Pour plus d’informations sur les deux principales églises liées à la diffusion des messages de James Padgett, consulter ce lien.