Par ordre Chronologique 1918
Auguste Comte, un philosophe français qui n’est pas intéressé par l’Amour Divin du Père mais désire placer sa foi dans la raison et les investigations
Auguste Comte - reçu par James Padgett le 1 Février 1918, Washington, USA.
Je suis Auguste Comte. 1
Je ne suis pas un de ces esprits qui viennent à vous pour parler de la Nouvelle Naissance et de l’Amour Divin et des Sphères Célestes, mais simplement un esprit qui croit en ce que l’on peut apprendre en observant et exerçant ses facultés de raison. Je suis dans la vie spirituelle depuis de nombreuses années et je suis dans une sphère de lumière, j’éprouve beaucoup de bonheur et je profite de la vie d’un enquêteur de la vérité.
Lors de ma vie sur terre, je fus connu comme un libre penseur et par certains comme un agnostique et par conséquent, je n’étais pas très populaire, sauf parmi ceux qui pensaient comme moi et qui étaient considérés comme mes disciples dans mes croyances et doctrines concernant les buts de la création de l’homme, ses fonctions et ses devoirs sur terre. J’ai cru et enseigné que le grand devoir et l’objet de sa création étaient l’exercice des bonnes actions et l’offrande de la plus grande aide à l’humanité dans sa vie sur terre. Que l’humanitarisme était la grande et vitale religion de l’homme sur terre, et que le seul dieu à adorer était le dieu de la bonté et de l’aide humaines, et que tous les autres dieux étaient les simples créatures de la superstition et sans existence réelle et sans avantage pour l’humanité. Il y avait un certain nombre de personnes qui croyaient et vivaient dans cette croyance et qui s’efforçaient de la faire guider et contrôler dans leur vie comme je l’ai fait, et il y en a beaucoup sur terre qui croient et font de cette croyance leur religion.
Je ne conteste pas l’existence future de l’âme, ou le fait que l’homme doit avoir une progression continue pendant l’éternité, et finalement atteindre une condition de bonheur et de perfection qui rendrait inutile l’application des doctrines de l’humanitarisme qui était si nécessaire alors qu’ils étaient des mortels. J’ai découvert, depuis mon arrivée dans le monde des esprits, que mes croyances et mes enseignements sont remplis de vérité et qu’ils m’ont apporté de grands bienfaits, à moi et à un grand nombre d’autres qui ont appliqué, au mieux de leurs capacités, la règle d’or de faire aux autres ce qu’ils voudraient que les autres fassent pour eux. Beaucoup de mes associés de vie sont avec moi ici, et nous avons une congrégation d’âmes relativement joyeuses, engagées dans le travail d’aider les nouveaux arrivants dans le monde des esprits, qui ne connaissent pas leur destin ou ce qui est devant eux, dans la manière de vivre ou de penser.
Lorsque je suis arrivé en ce monde, je suis entré dans les plans des ténèbres et ai traversé certaines souffrances, et j’ai dû faire de sérieux efforts, afin de faire progresser hors de cette condition, par l’exercice des pensées de bienveillance et en aidant ces esprits qui étaient en difficulté. Mon affranchissement de tout ce qui faisait partie du péché a déterminé mon progrès et, pendant longtemps, j’ai progressé très lentement vers les plans supérieurs de la pensée et de la condition de pureté. Mais j’ai réalisé que je pouvais devenir une personne meilleure que celle que j’avais été sur terre si toutefois je pouvais me débarrasser de ce qui entravait cette meilleure partie de moi de se développer. Afin de pouvoir progresser, j’ai donc lutté pour me débarrasser de ce qui freinait mon développement et m’empêchait d’être mon propre maître. J’ai découvert que ces choses nocives, qui étaient en réalité les créations de mes désirs et appétits animaux de ma vie comme mortel, ne faisaient pas réellement partie de moi et que je n’étais pas un vrai philosophe en leur permettant de me décevoir et d’exister comme étant une partie indésirable en moi-même. J’ai alors lutté pour les chasser de mes connaissances et souvenirs et, alors que je réussissais dans ces efforts, j’ai remarqué que je progressais dans la lumière et la vérité et en harmonie avec ce qui était pur et bon.
Je n’ai pas demandé l’aide d’un médiateur pour me sauver de ma condition de ténèbres d’une manière mystérieuse, je n’ai pas prié Dieu de m’arracher à mon environnement en exerçant, à ma place, son pouvoir omnipotent. J’ai été aidé par d’autres esprits qui avaient progressé plus que moi, mais cette aide consistait en les conseils et Encouragements qu’ils me prodiguaient lorsque je percevais leur apparences lumineuses et leurs conditions plus heureuses. J’ai ainsi compris qu’il m’était également possible de progresser, comme ils me l’avaient affirmé, et que par leurs bonnes pensées et leurs efforts pour aider autrui, ils avaient eu le courage de laisser tomber ce qui les retenaient dans les ténèbres et ce qui était cause de souffrance dans la vie. Oui, leurs conseils et leur influence m’ont beaucoup aidé à m’aider moi-même. Je me suis rendu compte que, malgré l’aide des autres, le succès dans l’effort et l’avancement dépendaient principalement de moi.
Ainsi, en tant qu’esprit qui a vécu l’expérience dont j’ai témoigné, je conseillerais à tous les hommes de s’examiner, de découvrir quelle est la cause de leur condition d’obscurité et de malheur et finalement de chercher les moyens de se débarrasser de cette cause. Si, honnêtement ils sont prêts à faire un effort, ils réussiront et deviendront des hommes meilleurs et plus heureux.
Il ne fait aucun doute que les tentations des appétits et des désirs animaux d’accumuler ces choses qui leur apportent l’égoïsme, le manque de charité et de sympathie humaine, les empêcheront de progresser dans le développement de la meilleure partie d’eux-mêmes, les feront stagner et retarderont leur avancement. Ayant cette connaissance, les hommes devraient déployer toutes leurs énergies pour freiner ces appétits et remplacer ces désirs par des désirs d’aider et de servir leurs semblables, de laisser leur sympathie et leur amour s’exprimer dans des œuvres actives d’aide pour leurs frères, car tous les hommes sont frères, même dans la vie mortelle et même si, pour beaucoup, ce n’est pas apparent. Dans la vie spirituelle cette vérité se révélera pour tous, car, lorsque chaque esprit se développe, c’est un esprit entier qui se développe et un bonheur plus universel en découle.
Eh bien, j’ai écrit longtemps ce soir et comme c’est la première fois que j’essaie de communiquer avec un mortel, je suis un peu fatigué comme disent les mortels, et je vais arrêter. Lorsque j’étais sur terre, je fus connu sous le nom d’Auguste Comte et j’ai vécu en France. Je n’ai pas de nom ici et je n’en ai pas besoin.
Eh bien, j’ai entendu ce que vous avez dit et je suis un peu surpris d’entendre vos affirmations, mais je n’ai aucune fierté vis à vis d’une connaissance supérieure ou exclusive et bien que je doute que vous puissiez démontrer ce que vous dites, je suis prêt à faire l’expérience, de l’aborder avec un esprit ouvert et impartial, avec seulement l’espoir que vous puissiez me montrer une voie meilleure que celle que je viens de suivre.
Je n’ai jamais vu ni parlé avec les esprits des Cieux Célestes, bien que j’aie été informé de leur existence. Lors de ma vie terrestre je n’ai pas cru aux fantômes et je n’ai donc pas non plus cru en ces Esprits Célestes. J’ai pensé qu’ils étaient simplement les créations des imaginations déformées des esprits qui me parlaient de l’existence de ces êtres Célestes. Vous ne devez pas être surpris lorsque j’attribue à certains esprits des imaginations déformées, car il y en a beaucoup tout comme il y a des mortels sur terre qui ont des imaginations déformées. Le fait d’être dans le corps ne limite pas les imaginations déformées et les esprits malades à la seule vie terrestre. Oui, je suis prêt à rencontrer votre esprit Céleste.
Il vient alors à moi un bel esprit lumineux, comme je n’en ai jamais vu auparavant, qui dit avoir répondu à votre appel et être prêt à me montrer, avec amour, la voie la plus facile et la meilleure pour le développement, et cela ne dépend que de moi d’apprendre cette voie ou non ; mais si je veux, il me l’enseignera. Eh bien, je suis surpris, j’avoue ! J’irai avec lui et j’apprendrai tout ce qu’il peut m’apprendre. Je reviendrai vers vous.
Je vous souhaite une bonne nuit.
Auguste Comte.
Isidore Auguste Marie François Xavier Comte (19 Janvier 1798 – 5 Septembre 1857), plus connu sous le nom d’Auguste Comte, fut un philosophe français. Il a été l’un des fondateurs de la discipline de la sociologie et de la doctrine du positivisme. Il est parfois considéré comme le premier philosophe de la science au sens moderne du terme. Influencé par l’utopiste socialiste Henri Saint-Simon, Auguste Comte a développé la philosophie positive pour tenter de remédier au malaise social de la Révolution française, appelant à une nouvelle doctrine sociale fondée sur les sciences. Auguste Comte a exercé une influence majeure sur la pensée du XIXe siècle, influençant le travail de penseurs sociaux tels que Karl Marx, John Stuart Mill et George Eliot. Son concept de sociologie et d’évolutionnisme social a donné le ton aux premiers théoriciens et anthropologues sociaux tels que Harriet Martineau et Herbert Spencer, qui ont évolué vers une sociologie académique moderne présentée par Émile Durkheim comme une recherche sociale pratique et objective. Les théories sociales d’Auguste Comte ont culminé dans la « Religion de l’Humanité », qui a influencé le développement des organisations religieuses humanistes et les organisations humanistes séculières au 19ème siècle. Auguste Comte a également inventé le mot altruisme. (Source : Wikipédia)↩