Par ordre Chronologique 1918
Hélène Padgett éclaire M. Padgett sur la proximité des esprits et des mortels durant les jours de fête de la terre auxquels Jésus ne participe pas
Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 24 Décembre 1918, Washington, USA.
C’est moi, Hélène.
Eh bien, mon cher, je vois tu es très heureux maintenant, et j’apprécie l’influence différente exercée d’une part par les messages que tu as lus et d’autre part par le livre, lequel a pris beaucoup de ton temps avant que tu ne commences à lire nos textes. Les informations que tu as obtenues à partir du livre sont très précieuses d’un point de vue historique et elles peuvent te montrer combien les auteurs des articles ou plutôt les acteurs de l’histoire étaient totalement ignorants des vérités réelles du Christianisme et du véritable chemin du salut. Je ne te conseille pas cependant de lire ces articles, je sais qu’il est préférable que tu consacres moins de temps et de réflexion à ce que tu pourrais apprendre d’eux. Penser à ces choses interfère, dans une certaine mesure, avec ta perception des vérités, et affecte aussi ta condition pour le rapport, de sorte que les esprits ne peuvent pas communiquer aussi librement et avec autant de succès qu’ils le désirent, et de façon aussi importante que cela doit être fait.
Eh bien, ce soir, c’est la veille de Noël et tu es tout seul, et tu as pensé, comme je l’ai vu, aux moments où tu étions tous avec toi la veille de Noël, et tu anticipais le bonheur de nos enfants le lendemain. Il est vrai que nous avons eu des jours heureux dans un tel environnement et que nous étions tellement absorbés par nos êtres chers que rien ne troublait nos joies. Cependant, il n’est pas utile de penser à ces jours, car ils sont passés et ne peuvent jamais revenir, bien que tu puisses, avant de venir ici, avoir l’occasion de profiter des jours où tes petits-enfants pourront te procurer un bonheur semblable. Mais je ne serai pas avec toi comme tu le peux le penser – sans vraiment penser – et tu peux souhaiter que je le sois sans réaliser que je serai certainement avec toi et que j’écrirai dans ton bonheur. Comme je te l’ai dit, je ne t’abandonnerai pas dans ta solitude, ni lorsque tu auras envie de moi, aussi longtemps que tu resteras sur terre.
Demain, lorsque tu rendras visite à Harry, je serai là, tout comme Bébé, et je partagerai ton sentiment de joie, et essaierai de faire en sorte que tu réalises ma présence. Non, mon cher, je ne t’abandonnerai jamais, mais je t’aimerai toujours d’un amour plus grand que je n’ai jamais eu sur terre, et qui ne cesse de s’approfondir et de se purifier. Je sais que vous passerez tous un joyeux Noël, et si seulement tu pouvais réaliser la présence des esprits qui seront avec toi, ton bonheur serait grandement accru. Bébé dit qu’elle sera là et qu’elle t’aimera, toi, Harry et Hazel, avec tout son amour, et qu’elle essaiera de les aider à sentir que son amour est avec eux, et qu’elle appréciera l’occasion plus que si elle était avec vous dans le corps. Tu ferais mieux d’aller te coucher et de te lever tôt.
Eh bien, mon cher, ils n’attendent que toi que tu retrouves ta condition et, lorsque tu l’auras fait, il n’y aura aucun retard dans la communication des vérités. Le Maître a été avec toi un certain nombre de nuits, désireux d’écrire, mais pour les raisons que tu connais, il n’a pas pu, cependant il est patient et pense que tu réaliseras bientôt l’importance du travail et que tu feras ce qui est nécessaire pour réaliser la condition. Il n’est pas ici ce soir, ni dans les sphères inférieures, parce que, comme je te l’ai déjà dit, la grande adoration qui a lieu maintenant et qui continuera demain lui déplaît, et il est retourné dans sa Sphère Céleste, et il ne reviendra probablement pas vers toi avant que l’adoration ait cessé.
Non, pas ce soir. Il est avec toi tous les soirs comme il l’a promis, il prie avec toi et essaie de t’aider et, lorsque tu pries sérieusement le Père, il est heureux et rend grâce. Ainsi, sachant cela, tu devrais essayer de prier plus sincèrement et avec plus de foi. Il reviendra bientôt, et je suis si heureuse de t’entendre dire que tu crois qu’il est avec toi comme il l’a promis. Garde ta foi et ton espérance, et tu ne seras pas déçu, car l’amour viendra dans ton âme en plus grande abondance et tu seras en meilleure condition pour faire le travail.
Oui, nous l’espérons tous. Mais tu dois faire l’effort car tant de choses dépendent de toi. Tu auras l’aide de ton ami qui te conseille, et il est très impatient de faire sa part du travail. Il n’est pas ici maintenant car, lors de sa dernière venue, il a dit qu’il ne reviendrait pas à moins qu’il ait des raisons de te conseiller différemment. Mais il ne te décevra pas. Alors mon cher, aime-nous de tout ton cœur et crois que nous t’aimons. Embrasse-moi et je te souhaite une bonne nuit.
Ta vraie et bien-aimée, Hélène.