Par ordre Chronologique 1918
Saint Pierre sur le pardon du péché
St Pierre - reçu par James Padgett le 29 Novembre 1918, Washington, USA.
Permettez-moi d’écrire quelques lignes car je suis très désireux de vous écrire en référence à une vérité qui prévaut dans notre monde spirituel et que vous ne connaissez peut-être pas.
Comme vous ne le savez peut-être pas, il y a dans notre monde une loi qui fait souffrir l’âme de celui qui n’a pas encore enduré les peines pour les actes de péché et du mal dont il s’est peut-être rendu coupable durant sa vie terrestre. Il n’y a pas de pardon de ces actes dans le sens où les théologiens et les églises l’enseignent, le seul pardon est la cessation du souvenir de ces actes afin qu’ils deviennent comme s’ils n’avaient jamais existé. Comme l’âme devient naturellement pure et en harmonie avec les lois de sa création, elle entre alors dans sa condition naturelle, et alors, et alors seulement, le pardon a lieu.
Dieu ne pardonne pas par le simple acte de prononcer le pardon ou par toute sortie arbitraire et soudaine des péchés, supprimant ainsi la condition qui crée l’inharmonie. Ainsi, vous comprendrez qu’Il ne peut pardonner le péché de cette manière, pas plus que ne le peuvent les papes, les prêtres, les enseignants ou les églises. La prononciation du pardon par ces hommes constitue une tromperie et une blessure pour les personnes qui prient et demandent pardon. Pour une telle tromperie, ces hommes devront répondre quand ils viendront au monde spirituel et réaliseront la vérité du pardon et la grande tromperie qu’ils ont pratiquée sur ceux qui étaient leurs disciples et croyants dans ces fausses doctrines. Beaucoup d’esprits vivent et souffrent maintenant dans les ténèbres et dans leurs purgatoires simplement à cause de leurs croyances et des résultats de ces enseignements trompeurs.
Il n’y a pas de pardon jusqu’à ce que l’homme fasse l’effort de lutter et de réussir à se débarrasser de ces souvenirs ; et un tel débarras ne peut être obtenu qu’en réalisant que le péché n’est que l’effet d’avoir fait ces choses et d’avoir pensé ces pensées qui sont hors de l’harmonie avec la Volonté de Dieu et les lois qui régissent la création de l’homme.
Il ne peut y avoir de péché du corps physique ou du corps spirituel, mais seulement de l’âme, et ce péché est causé par l’exercice de la volonté d’une manière antagoniste à la Volonté du Père. Le corps, bien sûr, est affecté par ces pensées inharmonieuses et les directions impulsives de la volonté, et est amené à commettre l’acte qui est le démonstrateur externe de l’exercice inharmonieux de la volonté. Comme Dieu laisse à l’homme la liberté d’exercer sa volonté, celle ci peut être influencée par les pensées, désirs et affections de ses appétits et désirs. Dieu laisse ainsi à l’homme l’application des remèdes qui libéreront l’âme de l’influence et des effets causés par cet exercice de la volonté. Et c’est seulement lorsque ces pensées et appétits et désirs sont éliminés de son âme et de ses désirs que l’âme entre dans sa condition naturelle et en harmonie avec la volonté de Dieu.
L’homme, lui-même, doit être l’acteur et la force initiatrice pour provoquer ces changements dans sa volonté, et aucune assurance de pardon par les papes, les prêtres ou les églises ne peut éradiquer ces influences contaminantes ou enlever ce qui est la cause du péché ou l’effet de la cause. Vous devez voir qu’il ne peut y avoir aucune relation entre l’assurance du pardon et le péché ou sa cause.
La prière au Père pour le pardon ou la supplication aux prêtres et à l’église est supposée effectuer les objets recherchés, mais cette croyance est erronée et n’apporte pas le soulagement pour lequel on a prié. Cependant, la prière est un élément très important du pardon, et bien que le Père ne le fasse pas, et que les prêtres et l’Église ne peuvent pas pardonner le péché de la manière mentionnée, une prière vraie et sincère au Père pour le pardon apportera sa réponse, et affectera, non pas le péché, mais l’âme et l’état des hommes. Ainsi, leur volonté, leurs appétits et désirs seront influencés de telle sorte qu’ils recevront et réaliseront le bénéfice d’une aide merveilleuse pour changer ces appétits et désirs. Ils tourneront alors leurs pensées vers ces choses qui leur permettront d’enlever de leurs souvenirs les actes et les pensées qui sont les causes de l’existence de leurs âmes dans un état de péché.
Si seulement les hommes réalisaient ces vérités, et, lorsqu’ils désirent le pardon de leurs péchés, priaient le Père de les aider à se détourner de ces pensées et à exercer leur volonté en accord avec Sa volonté et ne s’attendaient pas à un pardon arbitraire ou à l’élimination de leurs péchés, ils se trouveraient sur le chemin de cet oubli et du vrai pardon.
Eh bien, j’ai voulu écrire ce court message et je suis heureux d’avoir pu le faire. En vous remerciant, je vous souhaite une bonne nuit.
Votre frère en Christ, apôtre de Jésus, Pierre.