Par ordre Chronologique 1918

Longiticus raconte sa progression spirituelle, mais ne sait rien de l’Amour Divin

Longiticus - reçu par James Padgett le 25 Novembre 1918, Washington, USA.

Je suis, Longiticus.

Permettez-moi d’écrire quelques lignes ce soir, car je suis très désireux d’expliquer certaines vérités du monde des esprits, qui pourraient vous être utiles, à vous et à ceux qui pourraient lire mon explication. Je suis un esprit qui est dans ce monde depuis longtemps et qui a progressé des enfers aux plans de la Sixième Sphère, et je connais la voie du progrès et les diverses expériences de l’âme qui progresse d’une sphère à la sphère supérieure suivante.

Lorsque je vivais sur terre, l’homme quant à son développement moral était dans un état quelque peu limité et incertain, et le bien et le mal étaient très largement une question de puissance. Sa conscience n’était que la partie de lui qui opérait et se faisait opérer par ses désirs de posséder ce qui lui paraissait nécessaire ou adapté à son bien-être, ou à la destruction ou la blessure de ceux qu’il détestait ou cherchait à détruire. Cette condition de conscience ne devrait pas être difficile à comprendre car, à ce jour, les mêmes ou similaires désirs ont déterminé la conscience de ceux qui ont été la cause de tellement de souffrances aux humains.

Les dieux étaient nombreux, leurs qualités et attributs nombreux et ils ont toujours été les créatures des hommes qui étaient censés avoir une connaissance de ces dieux, et qui étaient considérés par les gens ordinaires comme devant être croyants et obéissants dans leurs efforts pour exécuter les désirs et les orientations de ces dieux.

Vous avez probablement entendu parler de telles personnes et de tels dieux et je ne détaillerai pas davantage les conditions morales des hommes de l’époque ou de leur manque total de connaissance du vrai Dieu et de leur conscience totalement insuffisante.

Bien entendu, nous sommes morts comme tous les hommes doivent mourir, et lorsque nous nous sommes retrouvés esprits, la plupart d’entre nous étions dans les plans obscurs, beaucoup étaient dans les enfers, ce qui fut mon cas et les difficultés de s’en libérer étaient les mêmes qu’aujourd’hui.

Je suis resté très longtemps dans les enfers, simplement en raisons de mon état, ou plutôt de ma conscience, qui n’évoluait pas. Je continuais à percevoir le bien et le mal comme je les avais perçus sur terre, et ma conscience refusait de comprendre que le changement est la loi des enfers, comme de la terre et du ciel, et que la stagnation elle-même est un péché contre la loi. Beaucoup d’entre nous qui avaient été associés sur terre sont devenus associés dans les enfers et ont perpétué leurs mêmes idées sur ce que signifie la moralité, et lorsque je dis moralité, je veux simplement dire cette bonne voie de vie et de pensée qui est en harmonie avec la création de l’homme parfait, comme je le suis maintenant. Bien sûr, je n’aurais pas pu donner cette explication de la moralité lorsque j’étais en enfer mais, néanmoins, elle s’appliquait, même si je n’en comprenais pas le sens.

Je ne semble pas pouvoir écrire plus maintenant, je dois m’arrêter, mais je reviendrai. Permettez-moi de dire que vous êtes dans l’obscurité quant à ce que sont les vérités du monde des esprits, et que vous avez besoin d’illumination, et je peux vous éclairer. L’amour n’est pas dans mon programme. Tout ce que je connais, ou ce qui m’importe, c’est la connaissance et la vérité, et c’est de ces choses que j’écrirai. La connaissance est la compréhension de ce qui existe réellement et pas seulement de façon spéculative, et c’est la connaissance que Je possède et que Je peux vous enseigner.

Dois-je vous parler de certaines des vérités du monde des esprits ?

La plus grande vérité est que l’âme de l’homme est immortelle et n’a besoin d’aucune récréation ; et la suivante lui est semblable ; que cette âme est aussi distincte de toutes les autres âmes qu’une étoile est différente des autres.

Eh bien, je le sais, parce que je peux voir les âmes des hommes et des esprits, et que je sais qu’elles sont séparées, et ne s’absorbent jamais l’une dans l’autre. L’âme est immortelle parce que j’ai rencontré ici des âmes qui ont vécu des milliers d’années sans avoir vu la mort d’une âme, ou avoir entendu parler de cette mort, et il est raisonnable, et certain, de conclure que, comme la mort n’est pas apparue pendant ces siècles, elle n’apparaîtra jamais.

Je suis philosophe ici, comme j’étais sur terre, et je poursuis toujours mes études sur l’existence, avec beaucoup plus de facilités et de satisfaction, et je suis dans une sphère où les fragilités de ma vie terrestre m’ont quitté. Je suis pur esprit intérieurement, bien que j’aie un corps qui est du matériel sublimé, sujet au changement, mais jamais à la destruction, et qui est le portrait de mon âme, le Je suis.

Eh bien, j’avais une certaine ligne de pensée que je voulais vous révéler de façon méthodique mais vos questions ont quelque peu perturbé la symétrie de mon discours, mais je ne me plains pas comme je vous ai expliqué certains faits ou vérités primordiaux, qui peuvent vous être utiles.

Je voudrais cependant, pour vous livrer ainsi mes pensées de vérité de façon logique et, si cela vous convient, j’aimerais revenir afin de le faire.

Non, il n’y a rien dans mes propos qui a trait à l’amour que je peux me réjouir sans avoir besoin de connaître sa nature ou la vérité et qu’il n’est pas tellement important de discourir sur d’autres sujets que vous trouverez dans ma conférence. Un esprit dit que je dois arrêter. Bonne nuit.

Longiticus.