Par ordre Chronologique 1918

Hélène informe M. Padgett que sa lecture sur les anciens prophètes n’a eu que peu d’effet sur son âme, parce que notre Père n’a jamais eu le sentiment de colère contre Ses enfants comme le dit la Bible

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 30 Octobre 1918, Washington, USA.

C’est moi, Hélène.

Eh bien, mon cher, tu as été dans deux conditions d’âme et d’esprit ce soir. L’une, plutôt répugnante et d’absence de sympathie pour nous, qui nous a empêchés de t’écrire, et l’autre, que tu as maintenant, agréable et à l’unisson avec nous.

Ta lecture des prophéties des anciens prophètes n’a pas eu pour effet d’éveiller, en ton âme, les sentiments et les aspirations qui étaient propres à mettre ton âme en relation avec nous, principalement parce que ces écrits n’ont pas déclaré et montré le Père véritable et aimant que nous connaissons et aimons. Notre Père n’a jamais eu les sentiments de colère envers Ses enfants comme l’indiquent ces prophéties qui lui sont attribuées. Le Jéhovah de ces prophètes était d’un type très différent du Père que nous connaissons et que nous aimons et craignons seulement dans le sens que, d’une certaine manière, nous pouvons violer les lois de Son Amour.

Bien entendu, comme tu le sais, le peuple de cette époque, les prophètes, les prêtres, les rois et les gens du peuple, n’ont jamais eu ou n’ont jamais connu Son Amour Divin, et leur compréhension de Dieu, était celle qui demandait sacrifice et obéissance à Ses lois de droit et de justice comme ils les comprenaient. Leurs prophètes étaient certainement, dans une certaine mesure, inspirés par les esprits des cieux supérieurs comme ils existaient alors ; avertir, menacer et dénoncer, afin que le peuple soit amené à la réalisation de ses péchés et incité à revenir à cette harmonie avec la loi qui lui permettrait de se débarrasser de ses péchés et de ses mauvaises actions. Considérant leur conception de Dieu, les moyens utilisés par les prophètes étaient ceux nécessaires pour parvenir à ces résultats.

Une comparaison de ces moyens avec les voies enseignées par le Maître qui conduisent aux Cieux Célestes montrera que, dans ces temps anciens, ni le prophète, ni le prêtre, ni le peuple n’avaient connaissance de l’Amour Divin, et que le privilège de ces anciens peuples d’obtenir l’Amour Divin n’existait pas.

Moi et les esprits supérieurs, comme ils l’ont déclaré, ne voyons aucun bien qui puisse venir aux mortels du présent par une lecture et une compréhension de ces livres de l’Ancien Testament. Les commandements moraux qu’ils contenaient étaient prononcés et soulignés par les enseignements du Maître, qui n’a pas besoin de l’aide de ces anciens enseignements pour que les enseignements du Maître aient une sanction. Et quant aux vérités spirituelles supérieures, ces vieilles écritures ne contiennent rien qui puisse éclairer ou aider l’homme à acquérir la connaissance de ces vérités.

Je te conseille donc de ne pas perdre ton temps à lire ces écritures, mais plutôt d’utiliser tout le temps disponible en dehors de ton travail pour apprendre, étudier et méditer les vérités qui t’ont été révélées par les messages que tu as reçus.

Je ne voudrais pas, par ce que j’ai dit, être comprise comme dévalorisant la lecture de ces écritures par des personnes qui n’ont pas la possibilité et le privilège d’entendre les vérités qui t’ont été révélées, car, dans ces écritures, beaucoup de vérités morales et illustrations peuvent leur servir, et sont sans doute essentielles dans les circonstances et les particularismes qui ont été décrits. Alors mon cher mari, continue à prier et à croire.

[Question et réponse :]

Je voulais dire qu’il n’est pas nécessaire que les gens d’aujourd’hui lisent ces vérités, car, dans le Nouveau Testament se trouvent ces vérités morales ; et bien que ce ne soit pas nécessaire, je ne conseillerais pas que les gens lisent absolument l’Ancien Testament, car certains pourraient apprécier la lecture de ces vérités telles qu’elles sont contenues et associées aux circonstances les entourant. Elles peuvent plaire à certains, et, dans ce cas, elles peuvent être bénéfiques. Je répète qu’elles ne sont pas nécessaires, mais qu’elles peuvent être utiles à certains – l’esprit de tous ne fonctionne pas de la même manière.

Pense à moi dans tes prières et aime-moi. Bonne nuit.

Ta vraie et bien-aimée, Hélène.