Par ordre Chronologique 1918
Hélène explique que le pouvoir de communication peut être coupé par l’instrument comme M. Padgett l’a fait pendant un certain temps en empêchant même son plus proche lien d’amour d’écrire. explique les progrès réalisés par leur fille, Nita, maintenant dans le monde des esprit
Hélène Padget - reçu par James Padgett le 14 Octobre 1918, Washington, USA.
C’est moi, ta vraie et bien-aimée Hélène.
Eh bien, mon cher, tu as eu des nouvelles de Bébé 1, et elle était si heureuse de pouvoir t’écrire, et elle est plus impatiente que jamais de te parler de tout qu’elle a en tête, de l’expérience formidable qu’elle a vécu lors de son passage, et qui s’est poursuivie. C’est une belle fille maintenant et elle est si heureuse et, plus que tout, elle est remplie du désir d’une possession accrue de l’Amour du Père. Elle prie très souvent et semble avoir une grande foi, et je crois que son progrès vers les sphères supérieures sera très rapide. Je suis si heureuse de l’avoir avec moi, car je me rends compte qu’elle a échappé à bon nombre des épreuves et des soucis de la vie.
Eh bien, mon cher, je suis si heureuse que nous puissions nous rapprocher de nouveau, et j’espère maintenant que nous n’aurons plus jamais de rupture de notre relation, et nous ne le ferons pas à moins que tu ne laisses ton amour se refroidir et tes pensées, sur moi et pour moi, diminuer d’intensité. J’ai été très malheureuse quand j’ai découvert que je ne pouvais pas venir vers toi comme je le faisais habituellement et que tu avais élevé une barrière entre nous et que je n’avais pas le pouvoir de la briser. Bien que tu puisses penser que nous, les esprits, sommes très puissants, tu dois aussi penser que tous nos pouvoirs ne peuvent pas me mettre en relation avec toi lorsque tu ne penses pas de cette façon envers moi afin de créer une condition qui me permettra d’établir ce rapport. Ainsi, tu réalises combien nos relations dépendent de toi. Bien sûr, je peux être avec toi, connaître et voir quelle est ta condition et quelles sont tes pensées, mais je ne peux pas arbitrairement changer ta condition ou tourner tes pensées vers moi et t’amener à te rapprocher de moi dans une union de rapport qui me permettra de t’écrire. Chéri, ne te laisse pas retomber dans cet état. Seul l’amour, la pensée et le désir pour moi importent et aucun esprit ou pouvoir ne peut m’éloigner de toi – seulement toi, toi-même, tu peux le faire.
Eh bien, il est tard, tu travailles et je ne dois pas m’appuyer sur toi plus longtemps. Garde tes pensées sur les choses spirituelles, prie le Père, aspire à Son Amour et très bientôt tu seras dans une condition qui permettra aux esprits supérieurs d’écrire.
Aime-moi. Je te souhaite une bonne nuit. Ta vraie et bien-aimée, Hélène.
« Bébé » est Hélénita Padgett brusquement décédée le 20 Juin 1918.↩