Par ordre Chronologique 1918
Mary Kennedy dit que peu importe le nombre d’épouses que Leslie a pu avoir, aucune d’entre elles ne peut être son âme sœur, seulement moi
Mary Kennedy - reçu par James Padgett le 12 Janvier 1918, Washington, USA.
C’est moi, Mary.
Je dois dire un mot car j’en ai l’occasion et je suis à présent comme la vieille dame qui n’a jamais manqué un mariage lorsqu’elle avait la moindre chance d’être présente. Je viens avec amour, et même si je sais que mon chéri apprécie la gratitude, je sais aussi que l’amour est une chose encore plus grande pour lui, et surtout l’amour de l’âme-sœur, que dans tous les cieux et sur toute la terre, je suis la seule à pouvoir lui offrir. N’est-ce pas une chose glorieuse ? Peu importe le nombre d’épouses qu’il peut avoir, aucune d’entre elles ne peut être son âme-sœur, et peu importe le nombre de beaux et séduisants esprits qu’il pourra rencontrer lors de son passage, aucun d’entre eux ne peut devenir son âme-sœur, seulement moi, et lorsqu’il réfléchira, il réalisera que nous sommes éternellement unis pour le meilleur et pour le pire, mais il n’y aura pas de pire.
Vous voyez que je suis pleine d’amour ce soir et que je ne peux pas m’empêcher d’écrire à ce sujet, et je sais que vous ne penserez pas que je ne peux pas écrire autre chose, car j’ai écrit d’autres choses, mais je dois avouer que je préfère écrire sur l’amour, sauf lorsque je peux lui parler du Grand Amour, et l’aider ainsi à acquérir cet Amour.
Je l’ai entendu parler de son frère, et je suis heureux de pouvoir lui dire qu’il n’est plus dans les ténèbres qui étaient les siennes il y a peu de temps. Et comment pourrait-il rester dans cette condition très longtemps lorsqu’on se souvient quel genre de mère ce frère a dans le monde des esprits, et l’amour qu’elle lui témoigne, alors qu’elle lui rend visite et essaie de lui montrer le chemin de la lumière et de la vérité. Elle devra venir elle-même et écrire son expérience pour amener ce fils à croire en elle, à lui faire confiance et à suivre ses conseils, et elle dit qu’elle le fera un jour.
Je suis très heureuse et je trouve que cet amour dont parle son père grandit sans cesse dans mon âme et, avec son développement, l’amour de mon âme-sœur grandit aussi.
Je ne vais pas écrire davantage maintenant, car il y en a d’autres qui désirent écrire, et Hélène dit que je ferais mieux de laisser le Docteur imaginer ce que le reste de mon amour peut signifier, car son imagination peut peut-être lui faire apprécier l’amour plus que si j’essaie de lui en parler. Alors, avec mon amour, je vais lui souhaiter une bonne nuit. Que Dieu le bénisse avec un amour qui n’a pas de fin, et qui n’est jamais absent de lui lorsqu’il le désire. Bonne nuit, Mary.