Par ordre Chronologique 1918
La grand-mère de M. Padgett encourage M. Padgett à aller de l’avant jusqu’au but. Se réfère au grand amour de Jésus et au fait qu’il prie encore pour en avoir plus
Anne Rollins - reçu par James Padgett le 12 Janvier 1918, Washington, USA.
Je suis ta grand-mère.
Permet moi d’écrire quelques lignes ce soir, car j’ai écouté ta conversation avec un certain intérêt, et je désire dire quelques mots qui peuvent t’encourager à aller de l’avant vers le but que tu as devant toi – une maison dans les Cieux Célestes et l’acquisition d’une nature Divine, que seuls ceux qui connaissent le chemin peuvent obtenir, en suivant la voie que le Maître t’a si affectueusement enseignée. Tu ne seras pas déçu dans tes efforts, car lorsque tu désires ardemment l’Amour et en recevoir des fractions, chaque expérience de ce type t’aidera à en obtenir plus et à créer en toi des désirs croissants.
Tu ne dois pas penser qu’il est possible d’obtenir cet Amour dans sa plénitude, puis laissez tes désirs diminuer chaque fois que tu sens que l’Amour est venu vers toi dans une merveilleuse abondance. En effet, je dois te dire que nous, dans les Cieux Célestes, savons et réalisons qu’il y a toujours plus au-delà de ce que nous obtenons ; même le Maître prie le Père pour une intensification de cet Amour dans son âme. Et si tu pouvais voir l’expression de l’Amour qu’il possède, comme nous la voyons, tu penserais probablement qu’il n’y a plus rien à obtenir, ou que cet amour ne peut pas être obtenu en plus grande abondance. Pour nous ce caractère inépuisable de cet Amour est ce qui nous incite à toujours plus d’effort, et, par conséquent, nous rend heureux car, en réalisant nos acquis dans nos avancées, et comment chaque étape successive de ce progrès nous a apporté un bonheur toujours plus grand, nous savons – je dis savons – que ce qui est au-delà doit être source d’un plus grand bonheur et d’une proximité plus grande avec le Père, Lui-même.
Alors je dis, ne laisse pas tes efforts diminuer de la moindre façon et tu trouveras que le bonheur toujours plus grand sera à toi. Je vais m’arrêter maintenant, et avec mon amour pour vous deux, je te souhaite une bonne nuit.
Ta grand-mère bien aimée, Anne Rollins.