Par ordre Chronologique 1917
Jésus: l’importance du travail qui reste à faire pour M. Padgett. Il est nécessaire d’être en condition pour faire ce travail
Jésus - reçu par James Padgett le 17 Septembre 1917, Washington, USA.
C’est moi, Jésus.
Je viens comme je l’ai promis et je désire écrire sur un sujet qui exige que j’aie le contrôle absolu de votre cerveau et de votre main ; mais, ce soir, je vois que vous n’êtes pas dans la condition requise. Je n’écrirai donc pas sur ce sujet, comme je le voulais, mais je le reporterai à une date ultérieure. Cependant je partagerai quelques propos qui pourraient vous intéresser, vous et votre ami, dont j’ai écouté la conversation ce soir et parce que j’ai vu ce qu’il y avait dans vos esprits et dans vos cœurs.
Je me rends compte que vous appréciez tous deux l’importance du travail qui vous est proposé, et que vous êtes arrivés à cette condition de foi qui vous fait renoncer à tout intérêt pour les choses matérielles dans la mesure où elles peuvent vous profiter personnellement. Il est bon que vous soyez dans cet état de sentiment et d’appréciation du travail, car ce travail ne peut être effectué que de la façon dont nous vous l’avons prescrit et qui est nécessaire afin que les vérités que vous recevez soient données au monde. Toutes les pensées qui relèvent de la simple pensée humaine doivent être éliminées et écartées.
Ces vérités, lorsqu’elles sont comprises et appliquées par l’individu, ne le rendront pas moins qualifié pour accomplir les devoirs de la vie, mais au contraire augmenteront ces qualifications, et doivent être enseignées de cette façon. Cependant pour ce qui est de vous qui devez formuler et enseigner ces vérités, votre intérêt pour le monde doit être oublié ou submergé dans ces intérêts supérieurs. En d’autres termes, tant que vous êtes dans le monde, vous ne devez pas être du monde, comme je l’ai enseigné à mes disciples lorsque j’étais sur terre.
Bien sûr, pendant que vous êtes mortels, vous devrez bénéficiez de ces choses qui sont nécessaires pour maintenir la vie, la santé et le confort, et votre travail n’exige pas que vous fassiez le sacrifice de ces choses, mais que vous bénéficiez des conforts nécessaires pour profiter de la vie purement physique, et cela vous devez le comprendre. Comme vous l’avez dit, le travail sera dur et les difficultés que vous rencontrerez seront grandes, mais vous serez capables de faire le travail et de surmonter les difficultés. Cependant je désire vous dire ici que jamais dans toute l’histoire de l’humanité un travail n’a eu derrière lui la puissance et l’influence des esprits élevés du monde des esprits comme votre travail l’aura eu, et votre foi doit être telle que vous ne pourrez permettre à aucun échec de remettre en cause votre conception du succès.
Le monde est maintenant prêt pour ces vérités, car les âmes des hommes ont été et seront plus ouvertes que jamais à la possibilité et à la nécessité de rechercher et d’obtenir des choses spirituelles. L’humanité réalisera – et réalise maintenant – que les hommes eux-mêmes, en dépit des enseignements de certains auteurs selon lesquels les hommes sont d’origine divines et donc capables de se régénérer par eux-mêmes, ne sont pas capables de devenir frères dans la vérité et la réalité. Les hommes réaliseront aussi que la fraternité humaine est un simple rêve lorsqu’elle n’est fondée que sur la puissance de l’homme à cause des qualités de bonté ou du caractère divin qu’il est censé posséder.
Le temps passe et le grand conflit qui a ensanglanté le monde des mortels avec des effusions de sang, de haine et de vengeance prendra bientôt fin. Les hommes erreront dans la confusion et chercheront ce qui peut les amener à l’unisson et à la bonté fraternelle, et aussi à une plus grande connaissance du monde qui leur est inconnu – l’au-delà. La foi ne sera pas satisfaite et leur âme aspirera à la nourriture spirituelle qui aura en elle les qualités de certitude et de connaissance.
Au fond de leur cœur, ils réfléchiront et déclareront dans de nombreux cas que la foi Chrétienne telle qu’elle leur a été enseignée par les églises ne les satisfait pas, que les croyances et les dogmes des églises ont été des échecs, et ils crieront pour quelque chose qui remplira leur âme de nourriture spirituelle de vérité et de salut. Nous devons donc travailler et être prêts à donner à l’humanité la vérité et cette nourriture – la connaissance du seul chemin vers l’Amour du Père, et de ce que la possession de cet Amour dans les âmes des hommes signifiera pour eux.
Je sens que vous êtes tous deux sérieux dans votre désir de faire ce travail, que vous saisirez toutes les opportunités, et que lorsque vous serez libres de consacrer tout votre temps à ce travail, vous ne permettrez à rien d’autre d’intervenir. Et vous ferez cela pour le bien de l’humanité sans penser à la récompense, et tels devraient être vos désirs. Mais néanmoins, votre récompense sera grande, non pas sous la forme d’une rétribution indépendante, mais comme une acquisition qui découle nécessairement de la nature même du travail que vous ferez. Car, au fur et à mesure que vous aiderez les autres à découvrir la vérité et à acquérir la possession de ce Grand Amour du Père, vos propres âmes obtiendront davantage d’Amour. Avec cette possession accrue viendra un bonheur accru et une relation plus étroite avec le Père ; et cela, bien sûr, signifie des récompenses au-delà de toute conception des mortels ou des esprits qui ne possèdent cet Amour au degré où vous le ferez.
Ainsi, comme je l’ai dit au début, placez-vous d’abord dans la condition qui vous permettra de vous libérer de tous les soucis du monde et de consacrer votre corps, votre esprit et votre âme à cette grande œuvre ; et alors ce qui suivra ne subira pas l’interférence des choses du monde.
Je suis heureux d’avoir pu vous écrire ainsi ce soir, car je sais que cela vous aidera à poursuivre de la meilleure façon possible la mission qui vous a été confiée et que personne d’autre ne peut vous enlever en ce moment. Vous avez été sélectionné pour ce travail et nous pensons qu’aucune erreur n’a été commise. Alors, croyez en nous et priez le Père avec tout le sérieux de vos âmes et vous trouverez ce que nous vous avons dit être la plus grande chose dans tout l’univers : l’Amour Divin et la nature et l’Immortalité du Père.
Je n’écrirai pas plus ce soir, et avec mon amour et les bénédictions du Père, je vous souhaiterai une bonne nuit.
Votre frère et ami, Jésus.