Par ordre Chronologique 1917

Explique les déceptions dans le monde spirituel et matériel

Anne Rollins - reçu par James Padgett le 7 Juillet 1917, Washington, USA.

C’est moi, ta grand-mère.

Eh bien, mon cher fils, cela fait un certain temps que je ne t’ai pas écrit et je vais écrire quelques lignes. Bien que je n’aie pas écrit, j’ai été avec toi, aimante et compatissante dans tes problèmes et essayant de t’aider.

Je suis désolée pour ton expérience de ces derniers jours, je sais que tu as souffert et que tout t’est apparu très sombre et décourageant, et que, même maintenant, tu t’inquiètes des conditions matérielles qui t’entourent et que tu ne voies aucun espoir dans l’avenir immédiat.

Eh bien, mon cher, ce que tu as vécu a aussi été vécu par beaucoup de mortels et le sera par beaucoup d’autres, car une telle déception appartient à la vie mortelle. Cependant, tu dois te rappeler que très peu de mortels ont bénéficié de l’influence étroite, et aimante, des esprits élevés, dans les ennuis que tu as eu et que tu as encore maintenant et ont eu leurs fardeaux intensifiés par les mauvaises influences des esprits des plans obscurs. Donc tu vois, tu as eu de la chance dans ce cas particulier et tu en auras à l’avenir, et tu dois essayer de croire, avec la plus grande foi, que telle est ton heureuse situation.

Nous comprenons tous ce que tes soucis ont été et nous avons essayé de t’aider et d’en supprimer les causes, mais comme nous te l’avons déjà dit, nous ne sommes pas omnipotents dans ces affaires matérielles et nous ne pouvons pas absolument contrôler ces choses bien que nous ayons une plus grande influence que ce que tu peux concevoir sur les mortels et leurs actions, en ce qui concerne les conséquences de ces influences.

Je ne peux pas prédire exactement ce qui va se passer, ni quand, mais nous connaissons l’existence de certains effets et nous essayons de créer des conditions qui produiront certains effets, et c’est ce que nous avons fait en ce qui concerne tes affaires matérielles. Je suis certaine que, très bientôt, tu seras soulagé de tes problèmes actuels comme Jean t’a écrit. Prie et aie foi en nous et tu verras que ta condition d’esprit et de mental sera bien meilleure.

Comme tu le sais, je t’aime beaucoup et je veux que tu sois heureux et libre de tout souci, et si je ne croyais pas honnêtement que tu le seras bientôt, je ne te le dirais pas. Tu as derrière toi une puissance merveilleuse qui travaille pour ton bien, spirituellement et matériellement, et si tu suis seulement nos conseils, tu en tireras de nombreux bénéfices. Peu importe à quel point les choses peuvent te sembler sombres, prie et essaie d’avoir la foi, la morosité ne durera pas ou ne trouvera pas son refuge dans ton esprit.

J’aimerais t’écrire une longue lettre ce soir, mais tu n’es seulement pas en état de recevoir une telle lettre. Alors mon cher fils, pense à ce qui a été écrit et fais l’effort de laisser ta condition spirituelle dominer tes sentiments et les conditions qui découlent de tes dépressions et de ton découragement mental. Tu peux le faire si tu poursuis le chemin qui t’est proposé, le bonheur viendra à toi.

Je n’écrirai pas plus maintenant, mais avec tout mon amour, je te dis prie, crois et aie confiance en ce que nous te disons. Que cet amour du Père afflue dans ton cœur en abondance de plus en plus grande jusqu’à ce que tous les soucis te quittent. Bonne nuit.

Ta grand-mère bien-aimée.