Par ordre Chronologique 1917

Hélène est avec moi lorsqu’Harry vient en visite au bureau 1

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 11 Juillet 1917, Washington, USA.

C’est moi, ta vraie et bien-aimée Hélène.

Eh bien, mon cher, j’ai vu que tu voulais que je t’écrive et comme je suis très désireuse et anxieuse de répondre à tes désirs. Il y avait beaucoup d’autres esprits ici qui cherchaient de l’aide, mais ils ont entendu tes pensées et beaucoup d’entre eux sont partis avec les esprits brillants qui attendaient pour leur montrer le chemin de la lumière. J’avais l’intention d’écrire ma lettre ce soir, mais tu es trop somnolant et je n’essaierai donc pas.

J’étais avec toi aujourd’hui lorsque Harry était à ton bureau et je fus tellement heureuse de vous voir tous si heureux dans vos retrouvailles. Harry est un garçon très cher et je l’aime tellement et je veux qu’il soit heureux comme il le mérite. Il a un cœur plein d’amour et de gentillesse et il a un sentiment profond pour toi, sa sœur et son frère.

J’ai entendu ce qu’il a dit à propos de notre rencontre de demain et je serai avec toi et j’apprécierai l’occasion autant que chacun d’entre vous. Dis-lui que sa mère a été très souvent avec lui au cours de l’hiver dernier et a essayé de lui faire sentir sa présence et son amour et qu’elle était si heureuse de voir que lui et sa femme étaient si heureux et aimants l’un envers l’autre. Dis-lui de ne jamais laisser son amour pour elle se refroidir, car sans cet amour, il n’y aura pas beaucoup de bonheur pour l’un ou l’autre. Sa mère aimerait le voir penser aux réalités spirituelles, le voir tourner son cœur vers le Père et chercher son amour qui l’attend. Si seulement il laissait cet amour venir dans son âme, il réaliserait un plus grand bonheur que celui qu’il a jamais connu.

Je comprends que son attention et son ambition soient consacrées aux réalités matérielles et je suppose que c’est naturel et nécessaire à sa réussite dans la vie et que cela l’encourage, mais il y a des moments où il pourrait penser un peu aux choses supérieures et ressentir les avantages que de telles pensées lui apporteraient.

L’amour de sa mère est très souvent avec lui et elle prie le Père de le garder sous sa protection et de lui accorder ce grand Amour qui est la seule réalité qui puisse permettre qu’il soit un avec le Père. Dis-lui que je ne cesse de prier pour lui et que tant qu’il vivra sur terre, je serai avec lui pour l’aider et le protéger des influences des méchants qui sont avec lui ainsi qu’avec tous les autres mortels.

Et n’oublies pas mon bébé car, comme tu le sais, je l’aime de toute mon âme et j’essaie de l’aider et de la rendre heureuse. Elle doit penser à sa mère et croire que l’amour de sa mère est avec elle ainsi que le plus grand amour du Père et aussi l’amour du Maître car il est avec elle assez fréquemment. Elle ne le comprend peut-être pas, mais c’est vrai et elle a la faveur d’avoir un être aussi aimant que le Maître qui s’intéresse tant à elle. Elle sera bientôt très heureuse et j’espère qu’elle n’aura pas beaucoup de chagrins durant sa vie sur terre ; et si elle cherche cet amour du Père, elle trouvera de nombreuses heures de paix et de joie dont elle ne jouira pas autrement.

Eh bien, embrasse mes enfants pour moi et dis-leur que je les embrasse moi-même de nombreuses fois, bien qu’ils n’en soient pas conscients, mais c’est une vérité que je connais et dont je profite.

Eh bien, mon cher, je ne dois pas écrire davantage ce soir, sinon tu n’iras pas te coucher. Alors, avec mon amour et mes prières, je te dis bonne nuit.

Ta vraie et affectueuse Hélène.

  1. Ce message ne figure pas dans les volumes publiés. Il a été diffusé par la F.C.N.B (Federation Church Of New Birth - Fédération des églises de la Nouvellle Naissance) dans sa lettre d’information du printemps 2012.