Par ordre Chronologique 1917
Jean – Portraits de Jésus. Seul le Père peut remplir l’âme de l’Amour Divin
St Jean - reçu par James Padgett le 3 Juin 1917, Washington, USA.
C’est moi, Jean.
Je viens écrire quelques lignes sur la présentation que vous avez vue ce soir de ce qui était censé être des portraits du Maître. Eh bien, les présentations étaient très intéressantes et montraient les conceptions différentes, et diverses, des artistes au cours des siècles de ce à quoi ressemblait le Maître. Cependant, je dois dire qu’aucune d’elles n’est une image correcte de lui tel qu’il était sur terre ou tel qu’il apparut après sa résurrection des morts ou tel qu’il se manifesta aux disciples et à tous ses semblables.
Je comprends comment le prédicateur, et beaucoup d’autres qui étaient présents à l’église ce soir, aiment Jésus, et j’apprécie la croyance qu’en regardant certains des portraits, ils peuvent se faire une idée de son apparence, mais j’aurais vraiment souhaité que son aspect ce puisse avoir été dépeint dans certaines des illustrations. Cependant, comme je le disais, aucune d’entre elles ne ressemblait, de quelque façon que ce soit, au Maître que j’ai connu et côtoyé, et qui a été vu après sa résurrection de la tombe. Aucune d’elles ne présentait la grande lumière spirituelle qui brillait de son visage, même quand il souffrait sur la croix, et aucun d’eux ne donnait un aperçu, même faible, de la beauté spirituelle qui était la sienne quand il côtoyait et aidait les pécheurs ainsi que ses amis et disciples.
Je n’ai jamais entendu parler d’un portrait qui aurait été peint de lui alors qu’il vivait sur terre ou ultérieurement par quelqu’un qui l’aurait vu. Le plus ancien de ces portraits présentés ce soir n’a été réalisé que des années après sa mort, et le fut par des hommes qui n’ont pu obtenir, de quiconque l’aurait vu, une description du Maître. Je sais qu’il n’y a pas eu d’original, comme le supposait le prédicateur, qui aurait pu transmettre une suggestion aux artistes qui ont peint ceux que vous avez vus, non il n’y a jamais eu d’original. Le Maître passa de la terre sans laisser derrière lui aucune représentation de son apparence.
Les portraits ont été le résultat de ce que les artistes ont conçu dans leur cerveau artistique, si je peux utiliser l’expression, de ce à quoi le Maître, qui avait dévoilé des qualités si merveilleuses de cœur et d’esprit, pouvait ressembler. Comme leur conception des qualités spirituelles et humaines du Maître était différente, leurs portraits ont été différents, et le seul fondement pour leurs portraits fut leur conception spirituelle ou non-spirituelle. Le Maître, bien sûr, comme nous tous qui étions ses disciples, était un Juif, et il est tout à fait naturel de supposer qu’il avait les traits, les cheveux et la barbe du Juif ordinaire ; et comme les Juifs ont continué à vivre depuis l’époque du Maître sans grand changement, en apparence ou autrement – je veux dire dans son pays natal – les artistes qui l’ont considéré comme un Juif, ont basé leur portrait de lui sur les apparences des Juifs qui vivaient au moment où ils ont peint le portrait.
Et alors que Jésus était Juif, il n’avait pas l’apparence ou autres qualités de qu’on peut appeler un Juif typique, car il avait en lui cette condition d’âme qui, dans une large mesure, a déterminé et façonné son apparence. Ses yeux n’étaient ni foncés ni bruns, mais d’un bleu violet, et ses cheveux étaient clairs et inclinés vers l’auburn (couleur châtain) ; son nez était proéminent et quelque peu long, sa barbe était de la couleur de ses cheveux, mais n’était pas portée pas aussi longue que la coutume de l’époque, et il ne s’est jamais rasé. Son front n’était pas si haut ou si large, mais il était bien formé et quelque peu efféminé, il indiquait qu’il n’y avait pas eu un développement mental aussi grand qu’on pourrait le supposer. Je dois dire ici, que sa connaissance n’était pas tant la connaissance du cerveau que dans celle du cœur et de l’âme ; et, comme vous le savez, et comme tout homme qui a le développement approprié de son âme peut savoir, celle-ci a un cerveau (esprit) qui est utilisé pour la révélation des connaissances qui se rapportent à la vérité spirituelle. Les mortels ne comprennent peut-être pas tout à fait le sens de cette affirmation, mais je dois leur dire que, dans certaines circonstances et conditions, le cerveau, ou, pour être plus précis, l’esprit de l’homme naturel, est entièrement absorbé dans l’esprit de l’âme.
Je dis donc que ce n’est pas une conclusion correcte que de supposer que Jésus, parce qu’il avait toute la merveilleuse connaissance des vérités de Dieu – son Père, comme il préférait appeler Dieu – a dû avoir un grand développement de ces parties du cerveau qui sont normalement affichées par un front large ou proéminent. Sa tête, en fait, n’était pas très grande, mais compacte et d’une belle forme. Il portait ses cheveux séparés au milieu et ils atteignaient ses épaules, ils étaient un peu bouclés – une belle chevelure qui semblait pleine de vie. Aucun artiste n’a eu une conception correcte de son apparence et aucun portrait ou sculpture ne lui ressemble quelque peu. Cependant, lorsque les gens se rendent compte à quel point il possédait une grande beauté intérieure, ils peuvent peut-être, dans leur propre imagination, avoir, de son apparence, une conception plus claire au-delà de celle apportée par tout portrait peint.
J’aimerais parfois qu’il y ait sur terre une véritable représentation de lui, tel qu’il est apparu au temps de sa grande œuvre d’amour sur terre, afin que ceux qui l’aiment puissent avoir le plaisir subséquent de disposer d’une image physique de lui. Mais cela ne peut pas être ainsi, parce que comme les mortels adorent naturellement les images des saints, et à travers l’image, adorent les originaux, le danger serait que, s’il y avait une image du Maître, les mortels l’adoreraient, encore plus que maintenant. Toute cette adoration est désastreuse et lui déplaît beaucoup, et comme il l’a dit, elle est un blasphème. Le Maître doit être aimé, et sa présence doit être désirée, car cette présence a en elle un amour et une influence merveilleuse pour aider et rendre heureux ceux qui sont en mesure de réaliser sa présence ; mais il ne doit pas être adoré.
Eh bien, comme j’étais avec vous ce soir à l’église, j’ai pensé qu’il pourrait être intéressant, pour vous, de connaître la vérité sur le Maître et sur ses supposés portraits. Bien sûr, il n’est pas nécessaire qu’il y ait une image de lui, véridique ou non, pour permettre aux mortels de jouir de sa présence, car il travaille aujourd’hui parmi les mortels comme il le faisait sur terre ; son amour va vers eux, et il désire qu’ils développent une relation avec le Père. Lorsque les mortels désirent sincèrement sa présence, tôt ou tard, comme le permettent ses limites, il sera avec eux, et les consolera et les aidera, si elles lui permettent d’établir la relation. C’est ce que l’on entend par se tenir debout à la porte et frapper – lorsque la porte est ouverte, la relation est établie, son amour et son influence se feront alors sentir.
Mais la difficulté ici, c’est que les mortels le supposent et le confondent avec le grand Amour du Père, alors que cet amour de Jésus est le même Amour, en qualité mais non en quantité, que le mortel lui-même peut obtenir par les prières ardentes et les aspirations sincères de son âme. L’amour de Jésus ne peut jamais transformer une âme humaine en la substance de l’Amour du Père, parce que cet Amour transformateur ne peut venir que du Père, et il est prodigué par l’Esprit Saint, comme nous vous l’avons expliqué.
Que tous les mortels aiment donc Jésus avec la ferveur et la plénitude de leur âme et qu’ils aient soif de son amour, mais qu’en le faisant, ils n’oublient pas que dans leur recherche de l’amour de Jésus, pour lui ressembler, ils doivent rechercher le plus grand Amour du Père, et lui donner tous leurs désirs et aspirations d’âme pour l’entrée de cet Amour dans leur âme ; et plus ils recevront ce grand Amour Divin, mieux ils pourront aimer Jésus, leur grand frère.
J’ai assez écrit pour ce soir. Je reviendrai bientôt pour vous écrire un message formel. Souvenez-vous de ce que je t’ai dit il y a quelques nuits, croyez, ayez confiance, et vous ne serez pas déçu. Avec mon amour et les bénédictions du Père, je vous souhaiterai une bonne nuit.
Votre frère en Christ, Jean. 1
Des portraits des différents disciples de Jésus sont disponibles ici. Nous recommandons ce portrait de Jésus. Une bonne description de Jésus est donnée dans ce message par Anne Rollins et elle est très semblable à la description ci-dessus.↩