Par ordre Chronologique 1917
G.W.H: son expérience comme conséquence de sa croyance dans l’expiation déléguée
GWH - reçu par James Padgett le 24 Juin 1917, Washington, USA.
Je suis ici, G.W.H. 1
J’aimerais écrire quelques lignes, car je suis très intéressé par la conversation que j’ai entendue, et je comprends que ce que vous dites tous les deux à propos de la fausse croyance dans le sang et le sacrifice de Jésus, nécessaire ou suffisant pour sauver une âme du péché et de l’erreur et la rendre solidaire du Père, est vrai.
Je le sais par expérience personnelle, car aucun mortel n’a jamais cru, plus que moi, à cette doctrine, et beaucoup – oui, la plupart des années – de ma vie ont été passées non seulement à croire à cette fausse doctrine, mais aussi à l’enseigner. Et ce n’est qu’après avoir souffert et réalisé que ce sang et ce sacrifice ne pouvaient pas me sauver que j’ai cherché autre chose ; et ensuite, il m’a fallu beaucoup de temps avant que je ne trouve cette autre chose. Car lorsqu’il m’a été dit pour la première fois que l’Amour Divin était la seule et unique chose nécessaire pour sauver mon âme et que, sans lui, tout le sang et les souffrances par procuration de Jésus ne seraient pas utiles, j’ai trouvé cela si opposé à mes anciennes croyances que j’ai refusé d’y penser. Et comme je souffrais et que je ne trouvais aucun moyen de me soulager, et comme les esprits qui m’avaient parlé de cet Amour insistaient pour que je le cherche, j’ai commencé à le faire, bien que j’aie parfois eu le sentiment de mal faire.
Eh bien, je l’ai trouvé, et j’ai commencé à le chercher avec plus d’énergie et de foi jusqu’à ce que je trouve le soulagement. Et maintenant je peux dire que la seule réalité qui sauvera une âme est cet Amour Divin, et tout le reste auquel les mortels croient nécessaire est inutile.
Je ne vous ai jamais écrit auparavant, bien que j’aie dit à Hélène que je souhaitais le faire, et maintenant je suis très heureux d’en avoir l’occasion. Avant de conclure, je tiens à dire que vous êtes dans la vérité en ce qui concerne vos croyances, et que vous ne devez pas laisser un ou tous les prédicateurs sur terre vous faire douter de ces vérités.
Je suis dans la Troisième Sphère et je progresse, et j’espère continuer jusqu’à ce que j’arrive dans les Cieux Célestes, dont Hélène m’a tant parlé.
Avec mon amour, je vous dis bonne nuit.
Votre frère dans le Christ, G.W.H.
Il semble que ce soit George W Heyde, le beau-père de James Padgett et le père d’Hélène. Il était pasteur en exercice et il semble probable qu’ils se soient séparés avant la mort de sa fille. Nous savons maintenant qu’Hélène Padgett a commencé la procédure de divorce avec James Padgett, pour infidélité, le 10 Octobre 1913. Ceci aurait pu engendrer un problème entre eux, étant donné que George Heyde est décédé en Janvier 1913 et qu’il aurait été au courant. Il semble cependant que le divorce n’ait jamais été finalisé. (Geoff Cutler)↩