Par ordre Chronologique 1917

Bien qu’Elizabeth Barret Browning soit un esprit brillant et heureux, elle n’a jamais vu des esprits aussi brillants que ceux qui entourent M. Padgett lorsqu’il reçoit ces communications

Elizabeth Barret Browning - reçu par James Padgett le 16 Juin 1917, Washington, USA.

Je suis Elizabeth Barret Browning.

Permettez-moi de dire un mot. J’ai écouté le dernier message qui vous a été écrit (Saint Jean) et si seulement je pouvais exprimer, de mon âme, comme cet esprit a le sens, profond et vrai, de l’amour et de la joie, je penserais qu’au-delà de la condition dans laquelle je devrais alors être ne pourrait exister aucun ciel étoilé ou au-delà.

Je suis un esprit vif et heureux, mais mon bonheur n’est pas celui que j’ai vu dans l’esprit vif qui a écrit, et mon amour comparé au sien est comme un pâle rayon de lune pâle comparé à la lumière glorieuse du soleil. Je me demande comment un tel esprit peut maintenant posséder un visage si glorieux d’amour et de sympathie. Quand il parlait de l’amour de la mère pour son fils, toute son âme semblait aller avec ses paroles et refléter l’amour merveilleux qu’il doit posséder.

C’est la première fois que j’essaie d’écrire par l’intermédiaire d’un mortel, et mon étonnement est grand que je puisse le faire avec une telle facilité, mais je me rends compte qu’il le faut, car il y a tant de beaux esprits qui m’encouragent à le faire.

Vous devriez être un mortel très heureux d’avoir tous ces esprits glorieux autour de vous et si près de vous, et ils semblent tous vous aimer tellement, et, alors que j’écris, ils vous sourient et disent qu’ils vous aiment, non seulement parce qu’ils sont vos parents et membres de votre famille, mais parce que, dans votre cœur – et je parle de vous deux mortels – il existe un amour qui répond aux leurs et reconnaît la mutualité des affections.

Dites-moi quel est le secret de cette merveilleuse attirance, pour moi, et quel est cet amour, car il doit être au-delà de ce que j’ai vécu.

Eh bien, j’ai entendu ce que vous avez dit, et un bel esprit vient à moi, et me dit qu’elle est une femme de la campagne où j’ai vécu, et elle m’invite à aller avec elle pour une petite discussion. Elle dit que son nom sur terre était Kate, et que, maintenant elle est une enfant du Père, qu’elle détient son Amour, qui fait partie, dit-elle, de l’amour que je vois tout autour de moi. Comme tout cela est merveilleux, et comme je désire ardemment être parmi ces beaux esprits dans leur beauté et leur bonheur !

Eh bien, je vais devoir partir maintenant et apprendre le secret de l’amour. Alors, je vous remercie et je vous souhaite une bonne nuit.

Votre véritable amie, Elizabeth Barret Browning.